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Télégramme
Publié dans L'opinion le 02 - 08 - 2013

Le temps de la Zakat qui consiste à aider les gens dans le besoin à la fin du Ramadan, qui ne sont pas forcément des détenus qui sortent du Zaki qui soigne son image, en améliorant le contenu des menus, comme à la Prison Centrale de Kénitra où la nouvelle direction fait venir de Mehdiya du poisson frais. Profitons au passage pour dire que Hugues Aufray s'écrit en deux mots et non pas en un mot, comme on l'a écrit par inadvertance.
La Zakat, ce sens du partage, revient chaque année chez les gens bien à qui on n'a aucune leçon à donner en matière d'humanisme, tandis que d'autres considèrent ce don comme de la charité, une de plus au cours de ce mois où les humains qui respectent les leurs, donnent sans compter. Les mesquins qui ont déjà des clous dans les poches, qui trouvent qu'il n'y a rien à partager, donnent souvent à contre cœur, alors qu'il s'agit d'un devoir, en ces temps de crise où la sadaka est daïza chez beaucoup, même si, apparemment, ils ne sont pas au bord du rouleau à Issy-les-Moulineaux où le prêche pourrait se faire en français comme dans certaines mosquées de l'Hexagone ou au Derb Lalla Hennou. stop.
La chronique belliqueuse a écrit que l'Etat est malade. Voilà une corde à son violon, qu'on ne lui connaissait pas. A force de nous faire des diagnostics qu'on lit en diagonale, on finira par la toubiba, qui n'a pas le charme de Toubira, la ministre de choc qui fascine à l'Assemblée nationale qui dispose d'une chaîne de télé « LCP », de premier plan, où les programmes intelligents peuvent être regardés par tous sans consulter les mots savants sur le Larousse.
Dans le même numéro du journal économique aux éditos égocentriques signés par Sainte-Marie, on apprend à la une que le gagnant de l'A3, qui n'a pas été transmis par la 3, est un Slaoui fonctionnaire des Impôts. Mais pourquoi nous préciser que c'est un Slaoui, sur 4 colonnes en page 10 ? L'aurait-on précisé si c'était un Berkani, un R'bati ou un Fassi ? Alors qu'on aurait dû écrire que le gagnant de l'A3 est un fonctionnaire des Impôts. Tout simplement. stop.
Au-delà du rêve idyllique, le Casino d'El Jadida continue à ruiner des fellahs de Doukkala et de Abda où Al Abdi dépense la hsaïssa pour se retrouver sur le paillasson.
Ces malheureux hantés par le jackpot, que ne touchent pas leurs potes, font appel, parfois, à des notaires, prêts à se réveiller à n'importe quelle heure, pour certifier la vente d'une zriba qui n'a rien à voir avec arriba. Du coup, un notaire qui travaille hors des horaires de bureau, peut être comparé à un service de dépannage dont les pneus, souvent, n'ont pas d'âge. Sallama. stop.
A l'occasion de la Fête du Trône qui a coïncidé cette année avec des températures suffocantes qui ont poussé des jeûneurs à se baigner à la plage de Rabat, dont l'entrée a été enfin réaménagée – 1 bon point – sans peur de boire la tasse... un quotidien a présenté ses vœux les plus déférents à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à la Famille Royale ainsi qu'à tous ses lecteurs. En oubliant de présenter des vœux au peuple marocain, une fois de plus... La Fête du Trône, c'est la fête pour tous. stop.
Toujours à propos du 14ème anniversaire de l'intronisation du Roi – ça passe vite-, le Crédit Agricole, engagement durable, dit la devise, peut avoir la palme d'or, dans les insertions dans les journaux. En effet, la photo du King, un jour d'allégeance, est de toute beauté. On y voit le chef de l'Etat habillé en costume traditionnel, tout en blanc, d'une élégance royale, tandis que, généralement, les autres journaux publient presque toujours la même photo, en costume à l'européenne.
Nous n'avons rien contre le vêtement à l'occidentale mais l'habit traditionnel ajoute un petit plus au degré de fascination. Hassan II portait aussi la jellaba et les pièces qui l'accompagnent, dans des tissus moelleux, avec prestance, dans des photos signées Linh ou Maradji qui n'a pas encore montré toutes ses archives, dont certains sur la vie quotidienne des Marocains, et aussi de célèbres étrangers.
A l'heure des réseaux et des milliards d'images qu'on voit dans la journée, une photo peut retenir l'attention. stop.
Hafid El Jaï a rempli une colonne dans « Le Soir » sur l'origine de la Fête du Trône qui, évidemment, attire l'attention, car tout ce qui est historique passionne, en ces temps pathétiques où bien des gens ont perdu les repaires.
El Jaï écrit : «Une idée algérienne » - tiens !- pour certains, "un concept du protectorat" pour d'autres... . Ce n'est pas parce que cette fête a été officialisée par l'article 2 de l'arrêté viziriel, du temps de Mohamed El Mokri, qu'on peut parler d'une idée algérienne qui serait à l'origine de « Aïd Al Arch ». Il s'agit d'une tradition qui revient aux anciens sultans. Mohamed El Mokri, effectivement d'origine algérienne comme tant d'autres serviteurs du Royaume, de Benghabrit à Maâmri – il y a deux familles Maâmri, une marocaine et une autre d'origine algérienne – n'avait rien à voir avec l'Algérie quand le Bulletin Officiel daté du 2 novembre 1933 a officialisé cette fête par le « Grand vizir ».
Alors, commencer un article du genre par dire que ce serait une idée algérienne, cette Fête du Trône, qui nous est arrivée en plein carême où des commerçants «saïmine » ont oublié d'accrocher un drapeau, ça prête à confusion. Mokri était au service du Royaume chérifien et n'avait pas de portable pour consulter Alger, du reste occupée par une force étrangère, qui n'envoya plus de missionnaires à Tizi Ouzou, des légionnaires à Sidi Bel Abbas retranchés à Aubagne après l'indépendance, des instituteurs à Cherchel et des profs de premier rang à Oran, dès 1962. stop
La station de prétraitement des eaux usées s'élève à 1,8 milliard dh intégralement financé par Rédal. Veolia Environnement tient à garder sa place propre. stop.
Au club du Moghrib Er-Ribaté où on jouait au Loto mor al moghreb, on n'entend plus «A seta ou tlatine » ou encore » «Tnach», par une voix de marchand de hendiya qui commence à faire du chichi à 1 dirham la pièce pour finir à 20 balles dans la tête, à la fin de saison.
Le fameux club rbati, protégé par les Ben Omar qui tiennent à maintenir un certain style maison qui a ses raisons, on n'a pas arrêté le Loto au Ramadan, pour des raisons religieuses, mais parce que les portes du club s'ouvraient à n'importe qui, ce qui a transformé la salle d'accueil en souk de Londra où on voyait, à partir de la maison des Ben Omar, l'Océan atlantique, avant la radio qui porte le même nom, sans cachet spécial, qui pourrait s'adresser aux Baltiques et avant que le béton ne gâche les horizons. Quant à la aïta sans bendir ni skinjbir, elle fait moins de ravage dans les maisons, à cause de la crise qui n'épargne aucun secteur. stop.
Comme l'odeur de la harira avant le ftor qui donne l'eau à la bouche, la sardine autour du marché central fait allécher les piétons et les derniers maraîchers qui ne livrent plus eux-mêmes les fruits et légumes comme autrefois. Ce marché central où l'on retrouve des anciennes figures, qu'on croyait noyées dans la levure de la soupe aux pois chiches et aux lentilles qui bouchent le levier de la cuisine redevenue le centre de la terre, avant l'heure du mouadden qui ferme son portable avant el adane qui fait frémir Zhor et Othmane.
Le marché central, lieu de mémoire où l'on se gave de poisson, sans s'offrir des crevettes royales ou du homar qu'aurait peut-être apprécié Omar Ibn Khattab. Le poisson pour remplacer la viande pleine de graisse et qui coûte la peau des fesses. En 2013, on parle d'un Ramadan bio, végétarien alors que, jusqu'ici, on ne parlait que de Sidi Ramadane Karim sans aller chez El Harim au Mega Mall, partenaire de L'Opinion, pour admirer les Iphone et les fringues de l'aïd, qui rendent dingues les mordus de la sape. stop.
Le haschisch se fait rare, alors qu'il connaît un regain d'intérêt pendant le mois, pourtant, sacré. Ce qui préoccupe ceux qui récoltent du bakchich, quand les voies sont libres. Tant mieux, disent les puristes qui ne souhaitent plus voir des garçons et des filles – Ziada fel Islam – détruire leur santé. Surtout les pauvres types qui fument du chit mélangé à des saloperies qui ne plongent pas dans l'euphorie des seventies, mais dans la détresse, œuvre maîtresse du flip. Un mélange stupéfiant – passez moi le mot – qui rappelle une certaine Radia - un joli prénom – qui vendait à la médina, du côté de Farran Khachane, du vin – en fin de soirée – mélangé à du harmel pour des ivrognes qui pouvaient voir encore des cigognes au Derb Moulay Abdallah.
A propos de promenade historique, dans le papier de Ben Cherki, monsieur Basket en quête de souvenirs exquis, il fallait ajouter dans son article de Bab Arrahba, excellent et bien documenté, que le réaménagement du Bouregreg a complètement négligé ce quartier à deux pas de Oued Web. C'est bien, très bien de retracer l'Histoire, mais il ne faut pas perdre de vue un présent qui nous tient à cœur et qui nous préoccupe au premier degré. stop.
Petit oubli. On n'a pas précisé que parmi les icônes un peu connues que Bouvard invite maintenant sur son plateau – l'hommage à Bernadette Lafont était à sa place, une récemment disparue où il n'y avait pas plus de 150 personnes lors de son enterrement-, il y avait après Judit Magre dont tous les amants étaient fauchés, contrairement aux starlettes à la recherche de la gloriole et des cadeaux qui ne sont pas des babioles, il y avait Laurent Baffie qui ne fait pas rire avec son air sûr et ses bavures. Décidément, RTL a raté le coche avec ses nouvelles nocturnes moches.
Enfin, une bonne note à nos nouvelles radios, dont certaines attendent une autorisation pour émettre, dans leur ville en l'an trois mille, quand on construira des remparts avec du plexiglas, éclairés par des rayons laser quand Bazire qui joue des tours au dernier tour à Deauville, que des Marocains d'Aït Ourir connaissent sans savoir que c'est au bord de la mer qui est fréquenté par des enfants sans leur mère en plein Ramadan qui s'est bel et bien installé dans notre vie quotidienne, qui s'apprête à célébrer la Nuit du Destin, dès le week-end prochain. stop.
A lundi, après la Nuit du Destin où les portes du ciel s'ouvrent pour tous ceux qui espèrent vivre mieux. nordine ben mansour.


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