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Télégramme
Publié dans L'opinion le 01 - 11 - 2013

Suite à notre télégramme du mercredi 23 octobre, concernant le renvoi d'un enfant, nous avons reçu des précisions de la direction de la Maison d'Enfants Akkari.
Celle-ci précise que la Maison d'Enfants Akkari « a renvoyé ce jeune dans le cadre d'un Conseil de discipline en concertation avec sa mère adoptive en vue des fugues répétitives et de ses absences officielles de l'établissement depuis les trois dernières années ». Dont acte. stop.
Docteur unique de la clinique de la forêt noire, dans le feuilleton qui se passe en Bavière. Mais, cette fois, ça se passe à Rabat, la ville universitaire par excellence dont les Facultés ont formé de grands hommes comme on dit pour les grandes figures enterrées au Panthéon. Après maintes visites chez ses confrères où ça se chiffre entre 250 et 900 dhs, car il faut bien payer les frais du cabinet du Dr Mabuse, notre chirurgien diplômé, aux doigts de magicien, fait reculer la date de l'opération tonnerre que les proches du malade attendent avec impatience, un pas de plus ou de moins, la visite peut attendre.
A chaque fois, il trouve une raison qui est forcément à sa place, puisqu'elle vient d'un toubib réputé sur la place. Au dernier report sur un air de Whiter Report, groupe phare des seventies, le tabib souriant a précisé à son malade qu'il fallait voir le coût de l'anesthésie et combien va casquer la Mutuelle, pour voir ce qu'il faudra payer à l'avance, sans oublier le chèque de garantie qui n'est pas signé par la Garantie Foncière qui occupa, un temps, la rubrique des scandales financiers avant l'ère Hollande qui a dit qu'aucune rançon n'a été payée par le secteur public, ce qui veut dire indirectement que Arena a donné du pognon à Aqmi dans l'affaire des 4 kidnappés arrivés à Villacourbay sous les projecteurs de la télé vorace qui hypnotise les masses.
Dire à un malade : revenez après l'Aïd, revenez après la paperasse alors que son état de santé est inquiétant, ça ne ressemble pas aux principes d'Hippocrate et son célèbre serment. La vérité s'il ment. stop.
Le karkobi est considéré maintenant comme un fléau officiellement. Pour le ministre de l'Intérieur Mohamed Hassad qui parle plutôt de psychotropes que de lamba el hamra, de haba zarka, ou de MDMA, «la prolifération de l'utilisation de psychotropes contribue grandement à la propagation du crime et représente une réelle problématique pour les forces de sécurité ». Sur ce point, le ministre a précisé qu'il a été procédé, depuis janvier 2013, à la saisie de 366.000 comprimés psychotropes « introduits dans le pays à travers des points d'entrée connus».
D'autre part, il faut savoir que le Maroc occupe la 57ème place parmi 162 pays en matière de préservation de la sécurité publique. C'est ce que vient de confirmer le ministre de l'Intérieur, Mohamed Hassad. Selon ce dernier, durant l'année en cours, « aucune hausse n'a été enregistrée en ce qui concerne les homicides, qui ont plutôt baissé de 3% par rapport à 2012 ». Toutefois, lors de la même période, le taux des vols avec ou sans violence a augmenté de 4% pour les deux catégories.
Enfin, le ministre de l'Intérieur Si Hassad aurait pu nous préciser de quel rang est passé le Maroc pour être placé à la 57ème place. stop.
La route des Zaërs des 3 portes, en passant par Sidi Khalifa, où Moulay Abdallah offrait le mouton de l'Aïd au moul m'kane, jusqu'à l'hyper qui fut le premier à jouer les deux font la paire, subit une discrimination. En effet, le stationnement qui fait vivre des centaines de personnes est interdit, selon l'humeur des décideurs, pendant qu'on ferme les yeux sur d'autres avenues aussi prestigieuses. A suivre. stop.
Des illuminés, pas forcément hors course, gardent l'heure ancienne, parce qu'ils n'ont pas envie de suivre comme un mouton – l'Aïd est passé – et tomber dans le suivisme, bien qu'il soit nécessaire de suivre l'heure que le pays de l'Extrême Couchant a choisie.
En fait, le poète qui ne chante pas à tue tête, dispose ainsi d'une heure d'avance sur les autres, ce qui lui permet d'être plus qu'à jour et de ne pas arriver en retard au JT de la messe du 20 h. Blatter préfère Messie à Ronaldo qui n'a pas eu mal au dos, en entendant le boss de la FIFA qui radote, depuis qu'il sait qu'il est sur la liste du départ avec toutes les accusations qui n'intéressent pas encore Médiapart.
Une heure d'avance sur les autres permet de voir loin et surtout d'avoir le temps de réfléchir sur la vie, l'entourage et les pressés au bord du naufrage. Cela pousse ceux qui ont fait ce choix de ne pas recaler leur montre, d'être dans une situation confortable où rien ne presse. Comme on dit, celui qui veut courir, l'année est longue... traduisez. Une année qui s'apprête à plier bagage où déjà des restaurateurs et des hôteliers pensent aux cotillons et aux chandeliers. stop.
Ils l'ont eu finalement, le tunnel sous le Bosphore en Turquie où l'on distribue des ordinateurs aux élèves qui prennent la relève, un exemple à suivre, dit Ayouch fils de pub, recyclé dans les beaux discours, en oubliant que le PIB du pays d'Ataturk qui a secoué l'alphabet sans des remous, n'est pas celui du pays du soleil couchant qui parvient tant bien que mal à tenir le coup, en visant les premiers de la classe des pays émergents.
Un tunnel qui relie la Turquie à l'Europe en quelques minutes, un exploit à l'heure où le vieux continent, d'une frilosité décapante, ferme ses frontières en imposant des visas, dont on découvrira l'aberration des formules avilissantes dans quelques années, qui poussent des subsahariens à voyager à leurs risques et périls sur le radeau de la Méduse.
Au Maroc et en Espagne, on attend le tunnel sous le Détroit depuis la bataille des Trois Rois... et toujours pas l'indice d'un début des travaux où l'on sacrifiera des torros et des vaux. On peut rêver. stop.
Festival du film de Marrakech. La ville, éternellement qualifiée d'ocre alors que plusieurs villes dans le Sud affichent la même couleur, s'offre un jury d'exception, nous dit-on. Alors, on reprend les mêmes qui ont goûté au tajine aux pruneaux de la Mamounia, et on recommence. A commencer par Martin Scorsese, un abonné du FFM – Le FMI nous dicte cette fois encore ses diktats dans le PLF 2014 - qui fera encore l'accolade au survivant de Nass El Ghiwan qui ne rate aucun hommage qui rapporte du fromage. Martin Scorsese, Narjiss Nejjar, la môme Marion Cotillard qui n'avait rien d'une Piaf, le jury ne pourra être qu'exceptionnel dans un pays d'exception. A la bonne heure. stop.
Après Ben II, portrait rêvé sur le toit de l'ex-BNDE, voici Souissi II, un projet d'un deuxième hôpital à Rabat où le mot Souissi donne des soucis aux malades perdus qui n'ont pas où aller et qui, comme les sans abri, doivent se contenter de ce qu'il y a, comme les numéros du Bel Abri qui n'avaient pas le choix. Ce mot Souissi qui fait toujours peur aux familles anciennes qui ne mâchent pas leurs mots sur cet hospice qui soigne encore la chaude pisse comme du temps où il n'y avait ni Sida ni Sanida, « Lahla idi chi messlem l'souissi », disent-ils sur un air de Hocine Slaoui qui a commencé par la halka avant la consécration. stop.
L'Internet avance à pas de géant, brouillant les cartes, même s'il devient de plus en plus payant, rien n'arrête la provoc qui choque ceux qui ont mis du temps pour mesurer l'impact qui met fin aux actes qui ne tenaient qu'à un fil.
Le moindre bobard ou l'info tangible, lancés dans un bar ou à la sortie d'une mosquée à l'heure de la sortie du Bilboquet, ce Sobh salutaire, sont repris dans les bureaux de la ville de Murneau, l'auteur de Nosferatu le vampire, chef d'œuvre du cinéma muet, qui ressemblait à un directeur de ressources inhumaines d'une imprimerie de la ville, reconvertie dans l'offset après des années de linogravure pleine de tâches noires, bombes à retardement reprises également dans l'administration marocaine où elle font plus de dégâts, que dans la rue qui reste branchée sur le Barça que des mangeurs de harcha ne savent même pas situer sur la carte et le Réal qui n'a pas reçu l'aval de l'Oréal, soutenu par l'UNESCO, qui classe des sites b'slite, sans revenir pour vérifier s'il n'y avait pas fausses notes dans les notes attribuées autour d'un thé à la bergamote. stop.
Hexagone. Frédéric Mitterrand qui est passé du Palace au ministère de la Culture sans point de suture, après son accident de parcours dans la rue Valois, vient de dédicacer son livre écrit avec peine à Marine Lepen. « Sans rancune », a-t-il écrit à cette figure de la haine qui reste infréquentable malgré ses appels du pied pour faire oublier le programme casse-pied, de son père géniteur qui porte maintenant des vestes de couleur orange, pour faire oublier le désastre d'Orange, la ville du Sud qui a failli basculer dans l'orange amère.
Ecrire à Marine Marchande hors zone malgré l'eau dans son vin : « sans rancune », c'est aller un peu fort. Après avoir dit « comment peut-on dire que Ben Ali est un dictateur ?», il va certainement répéter la même confession diabolique pour la Marine devant laquelle il vient de baisser l'échine. stop.
Réda Taliani revient le 6 novembre à Rabat, non pas pour défiler à l'occasion de la Marche Verte, mais pour animer le Too-Much, devenu une adresse incontournable comme le Bario Latino, clientèle fidèle, et le nouveau chef de la Bodega, cuisine française et produits du terroir importés directement de Rungis. stop.
Flashs back. Rencontré, Krafi, ex-star de la Dolce Vita dont la fermeture définitive a laissé un vide immense et incommensurable – repose en paix Mathieu, tu ne serais pas allé jusqu'à nous priver de mafalda et de gelato cher à Renalo Kand, ce cher Krafi qui se donnait des airs de pacha, avec son pote Chiguer qui nous rappelait le nom de l'ex-ministre des PTT avant l'arrivée de « votre correspondant ne peut être obtenu »... et autre « votre compte est épuisé, veuillez le recharger ».
La Dolce du temps où Belkacem prenait son café de bonne heure avant l'arrivée de Hassan Sefrioui, play-boy cadre à la DGSN, qui avait le chic de plaisanter avec Tarzan et autres marginaux de luxe du café de la rue Paul Tirar, ex-architecte de Lyautey, devenue rue Tanta loin du Tantoville et autres bars de Alaoui, personnage énigmatique qui avait le look de Humphrey Boggard sans sa Ingrid Bergman. stop.
Echos in the rainbows. David du Mont d'Or trouve que son alliance avec Max le ferrailleur, n'est plus un pont d'or. Mais, il n'a pas encore rompu avec son frère Jacques la Malice. Juste une mésentente qui ne durera pas, estiment les employés qui ont vu une partie du plafond s'effondrer, heureusement sans faire de victimes. stop.
Samir Ben Azzouz reste dans la magie de la nuit. Après la réussite de son Yacout qui rappelle les grandes servantes de Dior l'kbar, voilà qu'il ouvre une salle des fêtes au petit Val d'Or, avec une chambre nuptiale de rêve, le tout à 100 euros. Un défi par rapport aux salles de fête hors prix. stop.
Samira qui se prend pour El Amira, princesse Tam Tam, est revenue à Témara où elle s'est montrée généreuse avec ses copines d'antan. Mais comme beaucoup d'immigrés et immigrées dont le niveau de vie a changé – certains – elle voit les gens d'en haut, comme des sous-développés, oubliant d'où elle vient. Sallama. stop.
A lundi. .


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