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Télégramme
Publié dans L'opinion le 05 - 12 - 2013

Rue Accra, l'ex-Fort Hervé, une partie de Napoli, l'ex-Tanger jusqu'à la rue Florence, l'eau du robinet est actuellement buvable. On ne sait pas, parce que les canalisations vieillottes, dont les tuyaux sentaient la moisissure, y sont pour quelque chose ou est-ce parce que le barrage Moulay Abdallah a augmenté de volume depuis les dernières pluies ? Là est la question, comme disent les Anglais.
Quoi qu'il en soit, des usagers qui en avaient marre des eaux presque usées qui se déversaient du bezbouz que ne connaît plus Jamal Debbouz depuis qu'il habite maintenant au quartier de Boris Vian, Marc Dolnitz, notre vieux copain, sont satisfaits en ce mois de novembre de la flotte, allant jusqu'à se passer de l'eau de l'épicier qui voit baisser les ventes d'eau minérale dont il fallait en boire deux litres par jour.
Reste à savoir si l'eau, redevenue potable, va rester buvable. A moins que dans le creux de l'été au mois d'août, que Aznavour a chanté, dans un Paris désert qui a libéré « chanté », la chaussée d'Antin, le goût de la moisissure réapparaît dans les robinets. Mais on préfère ne pas y penser et buvons l'eau du bezbouz, tant qu'elle est buvable avec ce goût de l'eau des fontaines de la médina, fermées par des décideurs dont la flotte coule à flots dans les salles de bain Jacob Delafon et le jardin d'Hespéris. stop.
De quoi parle-t-on dans les cafés où l'on ne sert pourtant pas une goutte de pastis ? De la dernière augmentation du vin rouge au Maroc qui continue à se vendre même si nos amis français, les champions de l'apéro qui se transforme en « scritif », boivent beaucoup moins. Même si le Beaujolais a battu les records de vente à l'étranger. De Kaboul, qui s'est ouvert au hip-hop, à Tokyo, Rio ou New York.
La bouteille dite Saddam, d'un litre et demi, nommée ainsi du temps où Raïss Houcine croyait marquer des coups en envoyant ses Scuds dans le ciel de Hébron, est passée à 52 dirhams, ce qui donne à certains l'envie de renoncer au hram. Quant au litron, ex-Boulboider, qui donne l'boisser, surtout avec le bouzroug épicé qui est passé à 40 dh le gharaf guigoz, qui aide le maçon à préparer un thé à la menthe unique, il est passé lui aussi à 40 dh. Et toutes ces augmentations meublent évidemment les conversations des joyeux lurons qui ne diront pas grand chose quand le pain augmentera à son tour chez Carrefour et Acima qui, après Témara, ouvre à Harhoura où l'été sera arrosé sur la route côtière et le bord de mer, en attendant Maâmora, non loin de Sidi Bouknadel. stop.
L'histoire de la lettre de la CNSS envoyée au retraité, qui menace de couper les vivres, en cas de retard de présentation du certificat de vie, « chahada el hayat », même si on mène un train de vie peu vivable, ne serait qu'une façon de pousser la personne qui reçoit cette correspondance décapante, à faire vite. Car, d'après une employée de la CNSS, il n'a jamais été question de suspendre un service de pension. Juste une alarme dans le cadre de l'opération contrôle de droit à la pension. Même si la lettre de relance relative au contrôle de droit à la pension précise : « Passé ce délai, nous nous verrons dans l'obligation de suspendre votre pension ».
Conclusion : pour connaître une nouvelle ascension, il faut envoyer un certificat de vie à la CNSS si on tient à la vie. stop.
Qu'on récompense les meilleurs artisans, c'est bien, mais si certains sont primés (24 artisans sur 200 produits), il ne faut pas qu'on fasse des brimés. Qu'on accorde à ceux qui ne sont pas montés sur le podium un minimum. stop.
Les élus mal élus. Depuis que des mountakhibine – khi fi hom – ont été virés comme des voleurs de bétail, ça craint chez des manitous qui roulent avec deux voitures, 3 portables, l'un pour le commun des mortels, l'autre pour la famille et quelques proches et un troisième pour ceux qui voyagent en première, en avion ou dans le train qui mène à Casa-Port avec, dans le sac faux Giorgio Armani, un passeport en cas d'envie soudaine de partir en Roumanie que la haute classe marocaine découvre comme elle va en Hongrie, pour oublier le parcours Londres-Bruxelles et ses moules et frites arrosés de sel du pays et bien sûr de Paris qui ne vaut plus une messe depuis qu'un repas au Vefour coûte la peau des fesses.
Les élus mal élus ne se pavanent plus dans le hall du cinq étoile, affichant un bel air acquis sans avoir eu mal au ventre, comme disent les mdinis qui ont aussi connu Bâ Dinini, depuis que le ministère de tutelle a décidé de nettoyer devant sa porte, en poursuivant la smala qui provoque la belbala. stop.
Les Arabes riches séduisent l'Occident qui vend ses châteaux et ses bateaux aux cheikhs qui portent des vêtements signés sous leur tenue traditionnelle. Du caleçon Ralph Lauren authentique, pas celui acheté chez l'ambulant rachitique, et sous-vêtement Calvin Klein, là encore maison d'origine, jamais de contrefaçon.
Les Arabes riches qui profitent de leurs niches financières passent de la pierre qui rapporte aux chevaux de bataille qui remportent des Prix à Auteuil, pas encore à El Jadida dont l'hippodrome Lalla Malika est de toute beauté. stop.
Cerise sur le gâteau aux amendes. Amendis de Tanger gère la Redal en attendant la décision de l'Intérieur pour la nomination d'un nouveau directeur – Dubaï accueillera l'exposition universelle en 2020. Une expo où participait l'Afrique du Nord dès le début du siècle alors que les Emirats n'étaient qu'un empire de sable.
Les délégués du Bureau international des expositions ont désigné mercredi 27 novembre Dubaï dès le 1er tour. Nos amis émiratis n'ont plus qu'à organiser le Tour de France et faire passer le Paris-Dakar par Madagascar pendant qu'on y est... . Les Arabes pauvres n'intéressent pas l'Occident qui n'y voit que joueur de nay dans l'oasis que n'a pas achetée Onasis qui a épousé la veuve Kennedy, dont on fête la 50ème commémoration de sa disparition terrible à Dallas avant le feuilleton qu'on regardait dans les douars et dans les palaces. stop.
Gifi s'est payé une belle page en couleurs pour vendre sa vaisselle et ses verres colorés par paquets de verre. La pub nous a rappelé une vieille dame à la Souika des sixties où elle criait, en tenant 5 verres de hayati à la main : «A khamsa del kissane b'aâchrine», à 1 DH... c'était donné. En plus, avec son accent de la b'héra, elle nous faisait rire.
Depuis, les anciens se rappelleront toujours de ce temps là où «Khamsa del kissane b'aâchrine» évoqueront toujours la prospérité. A une époque où les ambulants qui brûlent aujourd'hui du carburant pour venir de Casa pour vendre sur le trottoir de l'Avenue Mohammed V de Rabat, des frusques de Sidi Beliout, ne posaient pas de problèmes, car ils ne dépassaient pas Bost Galieni où aurait pu tourner Anna Magneli.
Pour en rester au cinéma, le Festival de Marrakech est devenu comme un marabout où les stars reviennent après avoir goutté la pastilla aux pigeons de la Mamounia sous l'œil vigilant de Nimbus en nœud pap, en poste depuis longtemps, comme Gilles Jacob qui a fini par rendre sa robe, qui anima le ciné club de Rabat qui projetait chaque année Einstein et autres progressistes.
Encore une fois, le caftan féminin - le masculin est turc - sort vainqueur de cet événement où l'on devrait organiser des défilés de mode qu'aurait adorés Maud Molyneux, encore une vieille amie comme tant d'autres visages du monde souterranio. stop.
Le Syndicat national des pharmaciens du Maroc est en colère. Rien ne va plus dans le secteur où 35% des officines seraient en situation de pré-faillite. Et qu'il y a même des incarcérations pour chèques impayés. Ce qui est scandaleux quand on sait qu'un pharmacien endetté, pourrait payer ses dettes, au lieu de se coffrer comme un vulgaire escroc.
On ajoute que la moyenne nationale du chiffre d'affaires de l'officine est de 650.000,00 DH (contre 12 millions de DH en France). Comparaison irrecevable quand on sait qui vit de quoi ici et ailleurs.
Pour en rester aux incarcérations. A la prison de Salé, les temps sont durs aux pavillons Dal et Jim où des mohcinine devraient offrir des couvertures, en plus du couscous du vendredi. D'autre part, il faut noter le travail accompli à la prison de Romani où le chef de détention, rais El Maâkad, organise des campagnes de sensibilisation contre les stupéfiants et des parties de foot en présence des autorités locales qui ne mettaient jamais les pieds dans un pénitencier, chanté autrefois par l'affreux Joja qui n'a pas spécialement dénoncé le système carcéral dans sa chanson. stop.
Internet pas net. Les voleurs de mots, d'expressions, d'idées et de suggestions, ne se rendent pas compte que les internautes ne sont pas dupes et qu'ils ne se nourrissent pas de Yoplait et biscuits Henry's. Les copieurs arnaqueurs sont démystifiés, qu'ils arrêtent leur char. Y en a marre, disent des observateurs conscients, loin des tensions. stop.
Ils sont partis en train, en taxi ou en moto à la plage de Mehdiya dimanche dernier pour assister au circuit européen de Body Board où le jeune Ayoub Soussi s'est distingué devant Pierre Louis, le champion d'Europe. L'international Brahim Idouch, qui a réalisé une année remarquable, est classé en 4ème position. Il faut rappeler que Ayoub Soussi n'a bénéficié d'aucune aide comme ses potes Reda Benhima, Adnane, Slimane, Anas Haddad. Mais tout indique qu'après son exploit dimanche dernier, notre flash ne tombera pas dans l'oreille d'un sourd. A suivre. stop.
Autre exploit qui mérite l'attention. El Moussaoui qui a remporté le championnat de France des poids welter samedi soir à Paris. stop.
Route des Zaërs. De Sidi Khlifa à hauteur du super marché, le stationnement est interdit, causant un grave préjudice aux commerces sur l'avenue. Alors qu'ailleurs, on se gare même sur les trottoirs... stop.


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