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Un photojournaliste néerlandais exerçant sans carte de presse refoulé : La loi, ça se respecte !
Publié dans L'opinion le 19 - 11 - 2015

Quand est-ce que certains de nos confrères étrangers désireux de couvrir les évènements se déroulant au Maroc vont-ils finir par comprendre que ce pays a des lois, qu'ils sont tenus de respecter ? Selon un communiqué émis par les autorités de la Wilaya de la région de Rabat-Salé-Kénitra, un ressortissant portant la nationalité hollandaise a été refoulé du Royaume, dans la soirée du lundi, et ce pour « violation répétitive des dispositions juridiques régissant le travail des correspondants étrangers sur le territoire national ».
Toujours selon le même communiqué, le néerlandais refoulé, « entreprenait des activités journalistiques sans disposer de la carte professionnelle réservée à la presse étrangère accréditée qui est délivrée par le ministère de la communication et qui habilite son détenteur à travailler de façon légale au Maroc ». Les autorités régionales précisent, par ailleurs, qu'elles se sont appuyées, dans leur décision, sur les dispositions de la Loi N 03/02 relative à l'entrée et au séjour des étrangers dans le Royaume du Maroc et à l'immigration illégale.
Le néerlandais refoulé, Nik Goverde de son nom, serait un photojournaliste qui s'est fendu d'un tweet au moment ou il était prié d'aller exercer clandestinement sa profession ailleurs. « Je suis en train d'être expulsé du Maroc. La police m'a arrêté cet après-midi, alors que je me rendais à la banque, m'a emmené au commissariat et m'a dit qu'elle avait l'ordre de m'expulser, sans me donner de raison officielle ». Mis à part le fait que les autorités marocaines sont très pointilleuses en matière de procédures juridiques et administratives, il est étonnant que ce photojournaliste néerlandais, qui exerçait ses activités sans autorisations pour ce faire, ne s'attendait pas à finir par en subir les conséquences.
Ce ne sont pas les journalistes étrangers dûment accrédités qui manquent au Maroc, la plupart assurant une couverture équilibrée des évènements qui se déroulent dans le Royaume, avec une certaine objectivité, ou du moins de manière déontologiquement convenable.
Quelques uns, par contre, sont franchement hostiles. Mais tous disposent d'une carte de presse, au même titre, d'ailleurs, que les journalistes marocains.
Si, comme le prétend ce photojournaliste néerlandais, les autorités marocaines ne lui ont pas accordé de carte de presse, malgré des demandes qu'il dit répétées, il est en droit de s'en plaindre, mais cela ne saurait être une justification pour enfreindre la loi. Pour quelles raisons certains journalistes étrangers se croiraient-ils au dessus des lois marocaines ? Parce qu'ils sont européens ?
Il y a neuf mois, à peine, un problème similaire s'était posé avec deux journalistes français, venus tourner un reportage au Maroc sans avoir obtenu d'autorisations pour ce faire. Ils s'étaient également fait remettre dans un avion par les autorités de la capitale et renvoyés dans leur pays, histoire d'aller méditer sur la signification de le respect des lois.
Quand un journaliste marocain doit couvrir une quelconque activité, limitée dans le temps, dans un quelconque pays d'Europe, ou même s'y rendre dans le cadre d'une visite de presse à laquelle il a été officiellement invité, il se doit de remplir toutes procédures d'obtentions du visa et les autorités du pays d'accueil savent exactement ce qu'il va y faire. Rien de plus normal, puisque ce sont les lois de ces pays et qu'elles doivent être observées.
D'ailleurs, comment exercer correctement le journalisme dans la clandestinité, puisqu'il est alors impossible de s'adresser aux autorités, pour obtenir leur position ou quelconques informations sur les sujets à traiter ? A moins que le motif réel de la présence du journaliste dans le pays d'accueil soit tout autre...
Le monde change à grande vitesse, mais certains journalistes européens, nostalgiques d'une époque ou ils se croyaient tout permis, ne semblent pas du tout s'en rendre compte. En panne de crédibilité auprès de leurs propres opinions publiques, ils s'imaginent pouvoir se forger une notoriété sur le dos d'un pays en voie de développement, en salissant son image de la manière qui conforte le mieux les opinions publiques européennes dans leurs préjugés.
Sauf que certains de ces pays, dits jadis du tiers-monde, sont devenus émergents ou pré-émergents, et qu'ils disposent de systèmes politiques ayant évolué dans le cadre de leurs spécificités sociales et culturelles. Le plus important, c'est que les peuples du Sud, même dans les pays les moins avancés, en ont marre de l'hypocrisie des donneurs de leçons occidentaux, qu'ils sont devenus imperméables à leurs discours pompeux et creux et n'ont plus du tout envie de continuer à se faire marcher sur les pieds.
Rien ne justifie que des journalistes étrangers se sentent au dessus des lois du Maroc et en droit de les enfreindre. Les autorités chargées de les faire respecter sont justement là pour le rappeler à ceux qui feignent de les ignorer.


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