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Les autorités municipales de Rabat interpellées : Un morceau de paradis
Publié dans L'opinion le 23 - 06 - 2016

Alors que je prenais des photos de ce coin étonnant de mon quartier, un passant est venu me dire sur le ton de la confidence:
« Nous avons ici un morceau de paradis. Avec ce jardin d'Éden, la ville de Rabat ne pouvait choisir meilleur endroit pour rendre hommage à un illustre roi et une grande dynastie, Moulay Ismaïl et Al Mouwahiddine. Enivrez-vous de ce parfum paradisiaque ».
J'ai promis à cet homme que ses propos seront transmis, mot pour mot dans mon prochain billet.
« Je savais que vous étiez journaliste ».
Ce n'est pas en tant que journaliste que j'écris ce billet, mais en tant qu'habitant de ce quartier depuis 50 ans.
Je me permets donc de m'adresser directement aux autorités municipales de la capitale du Maroc, Rabat.
Permettez-moi d'attirer votre attention sur un danger public qui se trouve au coin de la rue Moulay Ismaïl et de la rue Al Mouwahiddine, quartier Hassan. Encore hier, une personne âgée a failli payer le prix d'une négligence dont vous portez, du moins en partie, la responsabilité.
Comme l'indiquent les images ci-contre, c'est un trou de la grandeur d'un terrain de foot qui ravage ce coin de rue. Aucun mur protecteur n'entoure ce trou pour assurer la sécurité des passants.
Avec le temps, le trou est devenu poubelle. Pour stopper les mauvaises odeurs, des habitants allumaient le feu dans ce trou devenu un cendrier géant. À deux reprises, les pompiers ont été appelés en urgence pour éteindre le feu.
À l'origine, il y avait là un immeuble d'un étage avec un grand garage souterrain qui accueillait beaucoup de voitures à réparer. Il y a six ans, l'immeuble et son garage ont été détruits. Un mur en tôle a été installé tout autour du terrain. Quelques mois plus tard, le vent l'a fait disparaître.
Au lieu d'ériger un mur de briques autour du trou béant, les propriétaires ont de nouveau réinstallé la tôle avec pour conséquence le même résultat. Il ne reste de la tôle que les morceaux de fer dangereusement tranchants.
L'ironie que certains habitants utilisent pour qualifier ce trou béant de jardin d'Éden, en dit long sur leur dégoût, mais aussi sur leur sentiment d'impuissance.
Un sentiment d'impuissance que je refuse de partager. Dans ce même quartier, d'autres terrains sont entourés de murs de briques. Pourquoi pas celui-là ?
Je compte donc sur les autorités municipales de Rabat pour appliquer les règles élémentaires d'hygiène et de sécurité qu'ailleurs, dans ce même quartier, d'autres propriétaires appliquent en tout respect envers les citoyens.
Depuis au moins quatre ans, c'est une horreur que les habitants de ce quartier doivent subir quotidiennement. N'attendez pas qu'un malheur arrive avant d'assumer votre responsabilité et corriger l'erreur.
Les habitants du quartier Hassan comptent sur vous pour mettre hors état de nuit ce « morceau de paradis »!
J'ai promis à cet homme que ses propos seront transmis, mot pour mot dans mon prochain billet.
« Je savais que vous étiez journaliste ».
Ce n'est pas en tant que journaliste que j'écris ce billet, mais en tant qu'habitant de ce quartier depuis 50 ans.
Je me permets donc de m'adresser directement aux autorités municipales de la capitale du Maroc, Rabat.
Permettez-moi d'attirer votre attention sur un danger public qui se trouve au coin de la rue Moulay Ismaïl et de la rue Al Mouwahiddine, quartier Hassan. Encore hier, une personne âgée a failli payer le prix d'une négligence dont vous portez, du moins en partie, la responsabilité.
Comme l'indiquent les images ci-contre, c'est un trou de la grandeur d'un terrain de foot qui ravage ce coin de rue. Aucun mur protecteur n'entoure ce trou pour assurer la sécurité des passants.
Avec le temps, le trou est devenu poubelle. Pour stopper les mauvaises odeurs, des habitants allumaient le feu dans ce trou devenu un cendrier géant. À deux reprises, les pompiers ont été appelés en urgence pour éteindre le feu.
À l'origine, il y avait là un immeuble d'un étage avec un grand garage souterrain qui accueillait beaucoup de voitures à réparer. Il y a six ans, l'immeuble et son garage ont été détruits. Un mur en tôle a été installé tout autour du terrain. Quelques mois plus tard, le vent l'a fait disparaître.
Au lieu d'ériger un mur de briques autour du trou béant, les propriétaires ont de nouveau réinstallé la tôle avec pour conséquence le même résultat. Il ne reste de la tôle que les morceaux de fer dangereusement tranchants.
L'ironie que certains habitants utilisent pour qualifier ce trou béant de jardin d'Éden, en dit long sur leur dégoût, mais aussi sur leur sentiment d'impuissance.
Un sentiment d'impuissance que je refuse de partager. Dans ce même quartier, d'autres terrains sont entourés de murs de briques. Pourquoi pas celui-là ?
Je compte donc sur les autorités municipales de Rabat pour appliquer les règles élémentaires d'hygiène et de sécurité qu'ailleurs, dans ce même quartier, d'autres propriétaires appliquent en tout respect envers les citoyens.
Depuis au moins quatre ans, c'est une horreur que les habitants de ce quartier doivent subir quotidiennement. N'attendez pas qu'un malheur arrive avant d'assumer votre responsabilité et corriger l'erreur.
Les habitants du quartier Hassan comptent sur vous pour mettre hors état de nuit ce « morceau de paradis »!


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