Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Semi-Marathon International de Laâyoune ne cesse de connaître de la progression organisationnelle notamment sur le plan technique avec l'apport de top runners Marocains, Kenyans, Ethiopiens, Tanzaniens ou même d'Europe, cas de la Polonaise Agnieska Gortel-Maciuk. « Cela nous coûte de l'argent, mais c'est une obligation chez les instances IAAF et AIMS qui exigent la participation d'athlètes confirmés. Sport d'élite, donc, parallèlement, notre stratégie touche au sport de masse avec l'accompagnement des jeunes scolaires et de tous les amateurs des courses sur route, où, pour cette 18ème édition, nous notons avec satisfaction la participation de la communauté sénégalaise installée à Laâyoune », explique Abdallah Jdad, directeur de la course, homme très actif. Rabiî, Iguider et Khalid Khanouchi invités d'honneur, cela a donné du charme à cette compétition et comme c'est une opportunité à ne pas rater, les ‘'selfies‘' ont cliqué en abondance. Sur les 21 km du jour, le nouveau tracé offrait du plat tout en annonçant une course très serrée. « C'est un parcours qui sillonne les longues artères de la ville et comme pour le Berlin ou Paris, la course va à la rencontre de la population tout en veillant sur la fluidité de la circulation automobile », souligne Ahmed Tanani, arbitre/juge international, qui connaît parfaitement les imprévus, lui l'habitué du grand Casa. Une course internationale, c'est aussi son volet économique, social, culturel, d'animation, de rayonnement et aussi sur le plan technique. Le semi-marathon international de Laâyoune à côté du Marrakech, Agadir Marathon vert ou Rahal Mémorial. On est dans le plein de ceux confirmés IAAF et qui permettent une progression technique de nos athlètes marathoniens appelés à prendre place à Londres (championnat du monde -août 2017-). Abdennasser Fathi (Maroc), en 1h.03.14, créa la surprise et c'est vrai, laisser les Kenyans et Ethiopiens au rétroviseur, demeure un exploit. Fathi chez les hommes, mais pour les dames, la Tanzanienne , Macdalina Chupip, en 1h.12mn.01, empocha les 20.000 Dh de prime. Une belle ville de Laâyoune en plein essor démographique, économique et social. Toutes les composantes de la cité du bon accueil étaient là à apporter leur pierre à l'édifice. Un bon exemple d'union autour d'un événement sportif qui se place dans le carré d'As sur le plan national et qui, dans deux ans, soufflera ses 20 bougies lui permettant, avec un peu plus de participants, davantage de rayonnement international. Le Chabab Sakiat Al Hamra (section athlétisme) déjà sur piste honore ses engagements et bien plus, dépasse les grosses pointures qui ont des difficultés à organiser un petit... 10 km.