Sa Majesté le Roi préside à Rabat un Conseil des ministres    Lancement du programme "Rencontre des jeunes" par un séminaire animé par le Médiateur du Royaume à Mohammedia    Sahara : Prémices d'un imminent dénouement    PLF 2026 : L'Exécutif face aux défis de la croissance et du chômage    Zones rurales : Un milliard de dirhams pour dynamiser l'emploi    Longines Global Champions Tour : SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan préside le Grand Prix de Rabat 2025    Fathi Jamal à la FIFA: L'exploit des Lionceaux au Mondial U-20, l'aboutissement d'une stratégie de développement bien avisée    LDC: Les FAR tiennent bon à Conakry    CCAF : Le Wydad s'impose à Accra et prend une option sur la qualification pour la phase de groupes    Ismaël Baouf, le Lionceau de l'Atlas qui séduit aux Pays Bas    Tanger : Ouverture de la 25e édition du Festival national du film    Rabat : Le festival JASSAD joue la partition féminine sur les planches    La Direction générale de la sûreté nationale opère un mouvement de nominations dans ses services centraux et territoriaux    Braquage au Musée du Louvre : le site fermé après une intrusion ce dimanche    La hausse des prix de l'or ont augmenté les réserves russes de 142 milliards de dollars    Abderrazzak Laassel : la position kényane sur le Sahara renforce les partenariats Rabat—Nairobi    Amine Tehraoui et Aziz Akhannouch contournent la loi pour attribuer sans appel d'offres la réhabilitation de 90 hôpitaux    Le collectif de jeunes Marocains GenZ 212 s'enlise dans la désunion et perd l'attention du public, le retrait des régions orientales confirmé    MAGAZINE : Abdelkrim Ghattas, retour d'âme    La RTVE présente une nouvelle fois le Sahara comme partie intégrante du Maroc    Le Parisien: « Le Maroc parmi les meilleures nations de la planète foot »    Espagne: Mystérieuse disparition d'un tableau de Picasso entre Madrid et Grenade    Les importations marocaines de produits pétroliers atteignent 250 000 barils par jour sur les neuf premiers mois de 2025    Les bénéfices des sociétés cotées à Casablanca progresseront de 30,8 % pour atteindre 41,2 milliards de dirhams en 2025    Deux ouvriers tués et un autre porté disparu dans un accident au port de Phosboucraa à Laâyoune    Maroc : Bilan du retour aux manifestations GenZ dans 12 villes ce week-end    Settat: Une caravane médicale pluridisciplinaire pour les populations rurales    Affaire Epstein : Le prince Andrew renonce à ses titres royaux    Les températures attendues ce dimanche 19 octobre 2025    Le temps qu'il fera ce dimanche 19 octobre 2025    Diaspo #411: Khalid Allali, una pasión por el taekwondo desde Beni Mellal hasta Bélgica    Marruecos: Corrupción, salud, justicia, carta abierta de un ciudadano marroquí residente en el extranjero al jefe del Gobierno [Tribuna]    Des chercheurs marocains conçoivent un système de nettoyage photovoltaïque à film roulant d'un coût modeste    El Jadida : la démolition des cabines de Deauville ou la dissolution d'une strate mémorielle    Finale du Mondial U20 – Mohamed Ouahbi : « Il n'y a pas d'équipe invincible, nous ferons le maximum pour remporter le titre »    DGSN: Ouverture d'une enquête pour élucider une tentative de suicide d'un fonctionnaire de police    Décès du physicien chinois Chen-Ning Yang à 103 ans    Visiter la Chine devient plus facile : de nouvelles mesures facilitant l'accueil des visiteurs étrangers    L'Algérie en impasse diplomatique après le rapprochement russo-marocain : des manœuvres désespérées vers l'Ukraine révèlent une perte totale de repères    Alger snobe Moscou : la brouille silencieuse entre Tebboune et le Kremlin    Le Policy Center for the New South publie une étude sur la «ruse psychopolitique» qui alimente la fracture entre générations, en marge du mouvement de la Gen Z-212    "Yallah' Afrika", une exposition collective à Rabat célébrant la CAN Maroc 2025    Flottille vers Gaza : L'incarcération en Israël de deux Marocains s'invite à l'ONU    La mémoire de Hassan Ouakrim honorée lors d'une projection documentaire à Washington    John Bolton, la voix de l'Algérie à Washington, risque la taule après son inculpation    La Nuit de l'Horreur transforme les cinémas marocains en labyrinthes du frisson    Le Festival de Cinéma Méditerranéen de Tétouan dévoile sa sélection officielle    Le compositeur marocain Youssef Guezoum en lice pour les Grammy Awards 2025    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Imagerie médicale conventionnelle
La proximité du patient en question
Publié dans L'opinion le 01 - 06 - 2017

Quelles sont les possibilités techniques et règlementaires pour rapprocher l'imagerie médicale du patient Marocain ?
Pour répondre à cette question, une journée de réflexion multidisciplinaire a été organisée récemment par des médecins spécialistes Marocains appartenant à quatre associations de spécialités médicales et chirurgicales. Pour parvenir à des solutions réalisables, ils ont procédé à un Benchmark avec plusieurs pays d'Europe et des USA. Evolution médico-technologique et volet règlementaire ont été passés au peigne fin. L'Objectif de cette approche et d'étudier les meilleurs moyens de rendre service au patient marocain dans le respect de la loi et de la déontologie.
Devant une fracture de la jambe, quels sont les examens radiologiques simples dont peut-on faire bénéficier un patient lors de sa première consultation ?
Afin d'éviter d'éventuels déplacements de la fracture avec des risques de rupture vasculaire ou d'atteinte nerveuse pouvant donner une paralysie ou une hémorragie qui peuvent être très graves ? C'est à ce genre de questions primordiales et vitales qu'essaye de répondre ce benchmark ?
Utilisation plus fréquentes de l'imagerie médicale dans des situations médicales bien précises, par les médecins spécialistes d'organes, dans des pays comme la Belgique, la France, la Suisse ou les Etats-Unis d'Amérique (USA). Miniaturisation et moins d'irradiation des appareils de nouvelle génération de l'imagerie médicale, ce qui ouvre plus large le champ à des utilisations spécifiques.
Tout professionnel de la santé ne peut manipuler un appareil d'imagerie médicale, qu'après avoir bénéficié d'une formation en radiologie et en radioprotection. Les médecins spécialistes d'organes, n'ont recours qu'à une infime partie d'examens radiologiques et dans des situations spécifiques pour leurs patients et cela dans un souci de prévention des complications et d'économie de la santé.
Nécessité urgente de l'actualisation de la réglementation en vigueur
au Maroc
Ce sont quelques-unes des conclusions de cette approche scientifique faite par la société marocaine de chirurgie orthopédique et de traumatologie, la société Marocaine de rhumatologie, la société Marocaine d'oto-rhino-laryngologie (ORL) et le collège National des pneumologues Marocains.
Les conclusions de ce Benchmark ont été contestées par les radiologues. Ces derniers avancent des arguments sécuritaires pour la pratique radiologique. Pour les médecins spécialistes d'organes, la pratique de l'imagerie conventionnelle de proximité, offre plus de confort, d'économie pour le patient, dans le respect des conditions de sécurité.
La présentation des résultats de ce Benchmark de la pratique de la radiologue conventionnelle, à laquelle ont assisté des médecins spécialistes marocains, orthopédistes, rhumatologue, ORL et pneumologues, a été l'occasion pour des experts nationaux et internationaux, d'exposer des avis clairs et documentés sur ce qui est permis et ce qui ne l'est pas pour les médecins spécialistes d'organes, en matière d'utilisation de l'imagerie conventionnelle dans leur pratique quotidienne.
Si les deux positions sont à l'opposée, elles sont condamnées à se rapprocher, en dehors de toute confrontation et cela dans l'intérêt du patient. Il revient donc aux autorités compétentes de tutelle de régulariser la situation, en tenant compte des évolutions technologiques médicales (diagnostiques et thérapeutiques) et leurs bénéfices pour les malades, dans le respect de la déontologie de la profession médicale dans le Royaume.
L'Ordre National des Médecins doit jouer son rôle de régulateur et de médiateur. Les radiologues, les orthopédistes, les rhumatologues, les ORL et les pneumologues ainsi que d'autres spécialistes d'organes, des représentants qualifiés du ministère de la santé, du centre national de radioprotection (CNRP) et de l'Agence marocaine de Sécurité et de Sureté nucléaire et radiologique (AMSSNuR), ont tous leurs mots, pour apporter leurs éclaircissements, chacun selon son expertise.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.