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Le CCME, ou quand le colosse d'acier, chavire
Publié dans Maghreb Observateur le 28 - 12 - 2009

La plupart des lecteurs ont trouvé pertinents et satiriques mes articles, certains d'entre eux ont relevé qu'il n'était pas judicieux de « charger » le personnel du CCME.A ceux-là je voudrais dire qu'il n'a jamais été dans mes intentions d'attaquer des personnes mais de relever certains comportements préjudiciables à l'institution publique qu'est le CCME, il est vrai et je le consens , il y a des personnes, rares certes, pour qui j'ai une haute estime au CCME. Ceci dit, le caractère public du CCME l'oblige forcément à rendre des comptes à des millions de contribuables marocains et à fortiori aux 3.5 millions de MRE.
Nous ne faisons donc que participer à ce travail d'introspection. Comme vous l'avez tous remarqué mes critiques les plus corrosives sont essentiellement dirigées contre Ajbali et Yazami de part les responsabilités qu'ils endossent dans la dérive du CCME, tel le Titanic, le colosse d'acier, chavire lentement mais surement. Gageons qu'il ne connaitra pas le même destin que le célèbre fleuron de la flotte britannique : Il est aujourd'hui de la responsabilité de l'Etat Marocain mais également du gouvernement de prévenir ce naufrage, en dessaisissant simplement le capitaine et son acolyte du gouvernail.
Si jusqu'à maintenant certains pouvaient encore arguer qu'il fallait sauver le soldat « Yazami » de son propre piège car il représentait avec d'autres le symbole de la réconciliation du Maroc avec son passé, cette assertion ne tient plus devant l'ampleur des dégâts que ce personnage et ses acolytes ont commis au CCME. Cet argument tombe à l'eau, car comme toujours la confrontation à l'exercice du pouvoir abat les masques en privant simplement ceux qui étaient de l'autre coté du pouvoir de la rhétorique de la revendication permanente : Si hier, Yazami pouvait se pavaner de vouloir apporter sa brique à l'édifice démocratique en construction du haut de ses soit disant engagements pour les droits de l'homme en France, sa gestion du CCME a dévoilé que le Maroc avait affaire à la fois à un affabulateur, à un tricheur, et à un opportuniste qui mange à tous les râteliers. Aujourd'hui, plus qu'hier Yazami, voit s'effondrer tel un château de cartes ses réseaux de soutien et pour cause, ils ne peuvent plus cacher le soleil avec un tamis.
D'aucuns diront pourquoi cette focalisation sur Ajbali & Yazami ? Ai-je des comptes à régler avec ces deux personnes ? Le CCME ne se réduit pas à ces deux là !, il y a 37 membres, du personnel, des dahirs, bref c'est tout un système ; pourquoi donc cette fixation sur Ajbali & Yazami ?
Un bref rappel historique !
Tout un chacun qui connait l'histoire du CCME sait que ces deux personnages ont usé de méthodes machiavéliques pour s'accaparer cette institution. Tout a commencé lors du travail de réconciliation remarquable (IER) dans lequel s'est engagé notre pays pour refermer une bonne fois pour toutes les plaies du passé. Ce travail a été confié bien entendu à des anciens opposants, parmi lesquels se trouvait en petite posture Yazami. A vrai dire, Yazami n'a pas trop souffert des années de plomb, il n'a été que quelques heures dans un commissariat de Police, le temps que les services se rendent compte qu'il n'était pas une pièce maitresse, ensuite Yazami est parti en France ou il s'est engagé dans le combat pour les droits de l'homme, là encore l'engagement est en demi teinte, ses amis lui reprochent son opportunisme et sa propension à changer rapidement de veste (cf la charge de Larbi Maaninou ).
http://www.maghreb-observateur.qc.ca/news/152/ARTICLE/1647/2009-10-25.html).
En tout cas Yazami, faisant valoir opportunément son engagement pour les droits de l'homme a été pris dans l'équipe de l'IER, et dès le début il a fait appel à son ami Ajbali, un autre affabulateur, et c'est à partir de ce moment que tout était jou. l'IER a émis des recommandations pour le volet émigration, les deux hommes voyaient déjà leur avenir en tant que grands réformateurs de la politique migratoire marocaine, c'était sans compter sur la mobilisation des MRE à travers leurs ONG que nos deux amis dénigrent systématiquement.
Un regroupement d'associations sous le sigle ALMONADARA se sont mobilisés et ont été soutenues par les autorités marocaines pour organiser un débat transnationale sur l'émigration. Voyant le danger pointer à l'horizon, nos deux amis ont rejoint le mouvement et ont très rapidement instrumentalisé le débat, notamment lors de la rencontre de Madrid. Leur plan consistait à faire la proposition de confier la mission de conduire les consultations pour la participation politique des MRE à la commission migration du CCDH :Abdelhamid elbajouki, raconte dans son livre avec plus de détails ce holdup que personne n'avait vu venir.
Tous comptes faits, de l'IER au CCDH, nos deux amis se voient chargés comme si de rien n'était, de conduire les consultations avec la communauté et ce afin de mettre en œuvre les modalités de participation politique des MRE conformément à l'engagement du Roi. Fidèles à leurs méthodes kafkaïennes, les deux hommes fuient le débat, organisent des réunions en petits comités et rédigent des rapports complaisants avec leur vision de la participation des MRE.
Pire encore, alors que le groupe de travail du CCDH était composé de 18 personnes dont d'imminents spécialistes de la question migratoire, et alors que des voix à s'élevaient de l'intérieur comme de l'extérieur contre le holdup, Yazami les a évincés par un tour de passe-passe en transformant le groupe de travail en groupe d'experts afin de n'y laisser que 5 membres(yazami + Ajbali et 3 copains), les 13 autres ne sauront jamais comment se seraient terminés les consultations et n'auront jamais connaissance des rapports des rencontres. Abdelkrim Belguendouz, lui-même évincé par ce procédé raconte dans son livre avec beaucoup plus de détails les étapes de cette énorme manipulation… Bref au final donc le CCDH émet ses recommandations au souverain et l'affaire était dans le sac : La montagne a accouché d'une souris, le conseil n'est plus supérieur, il est entièrement désigné et pire encore sa composition restera incomplète, 13 membres n'ont jamais été désignés, soit exactement ce qu'ont souhaité nos deux amis : Un conseil désincarné dans lequel ils pourront disposer des fonds et des moyens qui leur permettront de démontrer avec l'argent du contribuable que la participation politique n'intéresse pas les MRE !.
Mr Berdouzi, un autre artisan coté coulisse de cette tricherie était chargé de rédiger le Dahir. Il avait comme contrainte de trouver une place à Ajbali, Eh oui plus haut son nom n'avait été accepté pour la fonction de secrétaire général. Berdouzi trouve un tour de passe-passe en ajoutant un article dans le Dahir qui autorise le président à confier à un membre la direction du CCME, un article sur mesure pour un homme au demeurant belliqueux, du coup jusqu'à présent la confusion est maintenue sur qui fait quoi au CCME entre Boussouf le secrétaire général et le directeur Ajbali. Yazami affirme que Boussouf ne s'engage pas dans les affaires du CCME et qu'il ne s'occupe que des dossiers d'un certain Belahrach, une autre figure fantomatique des coulisses dont les interventions intempestives dans les affaires du CCME intriguent !.
Certaines mauvaises langues diront que malgré le refus plus haut, Yazami aura été jusqu'auboutiste en contournant les fonctions officielles pour confier à son acolyte de toujours la direction du CCME. Boussouf est-il une simple marionnette ? L'homme se plait-il dans ce rôle de simple caution? N'est il pas missionné par certains services ? Une chose est sure son silence perpétuel intrigue, à tel que point que l'on se demande si les places n'ont pas été attribués après une compétition acharnée entre divers services de l'état marocain !. Ici on est bien loin très loin d'un Maroc en transition démocratique !.
Ajbali fait la pluie et le beau temps au CCME, il a la mainmise sur tout (Finances, ressources humaines, logistique, événementiels, recrutement, partenariats…etc).
Concernant le personnel, Ajbali sévit comme un potentat, il renvoi qui il veut et recrute qui il veut, il lui est arrivé de virer sur le champ une jeune fille qui travaillait dans le cabinet du président, une autre a préféré démissionner plutôt que de subir son harcèlement non pas moral mais plus de mœurs.
Voila donc pourquoi nous mettons la focale sur Ajbali & Yazami. Leurs manœuvres ne peuvent que faire chavirer le CCME vers les abimes !
L'arrogance de Yazami
Yazami quant à lui, n'étant qu'à temps partiel au CCME et courant plusieurs lièvres en même temps (secrétaire général de la FIDH, délégué général de Génériques), gère avec autoritarisme le CCME, son népotisme, son arrogance vis-à-vis de la communauté (Bouarfa, déclarations aux USA s'agissant des MRE qui veulent se présenter aux élections législatives) sont autant de marques indélébiles d'une très mauvaise gestion. Les déclarations de Yazami sont nauséeuses : le mépris à l'égard des membres, l'arrogance dans les déclarations, mésestime
Tout ceci n'est pas sans conséquences : Il arrive même à Yazami de perdre le contrôle de la situation, c'est le cas aujourd'hui avec la commission « Citoyenneté et participation politique » ou la commission «Administration, droits des usagers et politiques» dont les travaux sont bloqués par Yazami lui-même et ce depuis des mois. Les autres commissions ne se sont réunies qu'une seule fois durant les deux dernières années.
La conséquence inattendue de cette gestion pour le moins à l'ancienne, est le développement spontané d'un phénomène de cour ; Eh oui mine de rien, certains membres du CCME, qui, soit dit en passant, ont été choisi pour leurs engagements et services rendus à la communauté, en sont réduits à faire allégeance comme de vulgaires vassaux au suzerain Yazami : Le président de la commission culturelle, habite actuellement à Rabat et perçoit des indemnités. Mieux encore yazami lui prépare un contrat à mi- temps (6 mois par an) avec le CCME. La folie a poussé la présidence à demander une rallonge budgétaire d'un million deux cents mille dirhams pour les œuvres sociales qui serviront plutôt à payer les copains.
Le président de la commission compétence reçoit plusieurs milliers d'Euros pour une étude dont les résultats se trouvent au ministère chargé de la communauté. Il dispose actuellement d'un budget pour organiser des rencontres en Europe et en Amérique qui malheureusement sont pour le compte de son association Savoir & développement et sa société de service.
Le président du groupe citoyenneté est plutôt content de recevoir 2000 DH par jour pour chaque déplacement alors qu'il occupe une fonction élective dans un parlement régional dans son pays d'accueil, quant à Ajbali, il touche 10 000 € par mois pour des frais de mission en plus de son salaire de 4000 €, un autre champion, chargé de mission passe son temps à rafler les missions en plus de son salaire mensuel de 30000DH. Le Rédacteur en chef du rapport général du CCME, Mr Jazouli est aussi bien à l'aise. Il est à remarquer qu'au CCME il n'y a que trois fonctionnaires de l'état et le reste (50 personnes) ont des contrats. Tout ceci afin de se permettre des largesses avec les copains et avoir le loisir de limoger les insoumis à souhait.
Ajoutez à cela certains membres qui se sont installés à Rabat et qui bien évidemment sont bien entretenus pour services rendus au suzerin.
Dépenser à tout va pour boucler le budget avant la fin d'année.
Ces derniers temps, le CCME finance pas mal d'activités culturelles (les amis de yazami) ! Alors qu'il avait brillé par son sommeil pendant des mois. En vérité il n'avait pas dépensé tout le budget malgré tous les abus, du coup pour être sûr d'avoir la même somme ou plus l'année prochaine, il fallait qu'il boucle tout le budget, d'où le financement d'activités auxquelles le CCME n' est même associé.
50000 € ont été injectés dans un festival de musique andalouse, on apprend par ci par là que telle conférence est subventionné par le CCME, que telle exposition est soutenue, que tel concert affiche le logo du CCME, etc…. durant ce festin financier au CCME, Yazami et Ajbali distribuent des prébendes sans souci de contrôle ou évaluation dans l'affectation inopportune des finances. Par contre Yazami refuse de soutenir les colloques dont les organisateurs ne sont pas assez serviles à son gout.
Le beurre et l'argent du beurre.
Nous avions dit que Yazami ne consacre que peu de temps au CCME, son engagement est ailleurs à la FIDH et à Génériques, d'ailleurs l'orientation des activités du CCME autour du thème de la mémoire et l'histoire de l'émigration n'est pas étrangère à ce qu'il fait à Génériques, d'une pierre deux coups donc, ce que fait Génériques peut être étendu au CCME comme ça le président y retrouve son sujet favori.
Dans le cas de la FIDH, la projection est plus dramatique pour le Maroc, car les engagements de Yazami au sein de cette organisation ont été diplomatiquement très préjudiciables pour notre pays et pour cause la FIDH a une position sectaire vis-à-vis de l'intégrité territoriale du Maroc. Voilà donc une situation inextricable pour les autorités marocaines, dans laquelle une fois de plus Yazami par sa duplicité embarrasse.
Jusqu'à maintenant Yazami pouvait insulter les MRE sans grandes conséquences,
Il pouvait se moquer sur Youtube des MRE de Bouarfa, il pouvait toujours sur youtube railler les MRE qui revendiquent le droit à la représentation à la première chambre en leur reprochant avec désinvolture de courir derrière des intérêts.
Il pouvait dire qu'il avait lavé ses mains sur la presse marocaine,
Il dit toujours qu'il faut éduquer les partis marocains sur la question de la participation politique avant de les consulter !
Il dit et pouvait dire un tas de choses sans rien craindre !, bien que des lettres aient été envoyées aux plus hautes autorités du pays pour dénoncer ses agissements , le personnage immonde est toujours en place et continue de narguer !
Seulement cette fois, Yazami met en difficulté le système lui-même et que dire de ses protecteurs.
La situation s'est dangereusement compliquée quand le Souverain venait juste de monter au créneau avec une vigueur inédite pour fustiger ceux qui cultivent l'ambigüité et la duplicité vis-à-vis de notre intégrité territoriale : « Le temps est venu pour que toutes les autorités publiques redoublent de vigilance et de mobilisation afin de contrecarrer, avec la force de la loi, toute atteinte à la souveraineté de la nation, et de préserver, avec toute la fermeté requise, la sécurité, la stabilité et l'ordre public qui est le gage effectif de l'exercice des libertés .
En toute responsabilité, Nous affirmons qu'il n'y a plus de place pour l'ambigüité et la duplicité : ou le citoyen est marocain, ou il ne l'est pas. Fini le temps du double jeu et de la dérobade. L'heure est à la clarté et au devoir assumé. Ou on est patriote ou on est traitre. Il n'ya pas de juste milieu entre le patriotisme et la trahison. On ne peut jouir des droits de la citoyenneté, et les renier à la fois en complotant avec les ennemis de la patrie. »,fin de citation du Discours du Souverain du 6 nov. 2009, à l'occasion du 34ème anniversaire de la Marche Verte.
Certes Yazami peut objecter qu'il ne soutient pas les positions anti marocaines de la FIDH, il n'en demeure pas moins qu'il en est le secrétaire général pour le Maroc, donc avant leurs publications ces positions sont passées entre ses mains !!!. Pourquoi n'a-t-il pas démissionné de cette ONG alors qu'il connaissait ses penchants anti intégrité territoriale du Maroc !!!. Cette situation restera un cas d'école !!!.
Les signes de disgrâce
L'institution que dirige Yazami est un conseil transitoire, et même précaire puisque voilà bientôt 2 ans que les 13 membres manquants n'ont pas été désignés. Ensuite, alors que le Souverain marocain reçoit à l'occasion de fêtes nationales notamment celle du trône les présidents des conseils consultatifs, Yazami n'a jamais été convié. C'est là le plus grand signe de disgrâce, son ami Herzni du CCDH a lui été reçu plusieurs fois.
Il faut dire que Yazami a tout fait pour être reçu, il avait même préparé à grand frais un livre documentaire sur l'histoire de l'immigration marocaine afin de le présenter au souverain.
Très récemment, aucun conseiller du souverain n'était présent à la seconde rencontre «Marocaines d'ici et d'ailleurs » organisées à grands frais par le CCME, alors que l'approche genre est dans l'air du temps. Toujours arrogant, Yazami avait affirmé qu'il n'avait pas demandé de message royal pour cette rencontre. Seulement, voilà l'année dernière à la même époque Zoulikha Nasri conseillère du Roi avait lu le message du souverain. Bref,pas besoin de sortir de Saint Cyr pour conclure que le cabinet royal prend ses distances avec Yazami.
Il parait évident aujourd'hui que le système marocain traine un boulet bien pesant en la personne de Yazami. Comme d'habitude il ne présentera aucune explication, ne clarifiera pas cette duplicité et laissera au temps la charge d'effacer l'incident !
Quid donc des autorités marocaines, que font-elles ?, les 3.5 millions de MRE ne méritent-ils pas mieux que cet homme qui traine autant de casseroles et son acolyte !
Le silence des autres membres est aussi en cause dans la gestion du CCME. Par ailleurs si un phénomène inattendu de cours a conquis certains, 5 membres de la commission « Citoyenneté et participation politique » ont mis en difficulté Yazami en créant le mouvement « Daba 2012 », après que ce dernier ait refusé de répondre à un mémorandum sulfureux datant du 29 juillet 2009 :
http://www.cscme.org/index.php?option=com_content&view=article&id=110:memorandum-urgent-a-lattention-du-president-du-ccme&catid=48:tous-les-articles
Nous reviendrons incessamment dans un prochain papier sur les tenants et les aboutissants de ce mouvement avec la promesse de révélations tonitruantes !
Signé Hassan Snoussi


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