Les partis du Rassemblement National des Indépendants (RNI) et de l'Union constitutionnelle (UC) ont vigoureusement dénoncé les actes de vandalisme survenus dans certains quartiers de Laâyoune et les fauteurs de troubles qui ont en été les auteurs. Dans un communiqué commun, les deux partis soulignent que ces incidents n'auraient jamais atteint ce degré sans la manipulation hostile par les adversaires du Maroc de groupes criminels dans le but d'engendrer une atmosphère de trouble et de suspicion, sachant que toutes les revendications sociales ont été satisfaites dans le cadre du dialogue sérieux que les autorités publiques ont entretenu durant les dernières semaines. Ces tentatives viles et désespérées n'entameront jamais la foi du peuple marocain en sa juste cause et son unanimité autour de la question de l'intégrité territoriale, ni n'auront d'effet sur les initiatives marocaines courageuses et sincères ou les efforts de la Communauté internationale pour mettre fin à ce conflit artificiel. Le RNI et l'UC ont salué le courage et l'esprit de civisme dont ont fait preuve les éléments de la force publique qui ont agi avec sagesse et clairvoyance sous l'égide de la justice et privilégié le sacrifice plutôt que de tomber dans le piège de l'escalade et de la provocation. Les deux partis ont exprimé leur condoléances aux familles et proches des martyrs, ainsi que leur grande satisfaction quant à la fermeté dont les autorités ont fait preuve, appelant à davantage de consolidation de l'Etat de droit et des institutions et de la rigueur nécessaire pour la sécurité des citoyens et de leurs biens. Dans leur communiqué, les deux partis constatent que la sortie en masse de ceux qui se trouvaient dans le camp en moins d'une heure est révélateur d'une intention d'offrir aux tribunes médiatiques hostiles à l'intégrité territoriale l'occasion d'amplifier un incident qui, confronté aux réalités, ne peut aller au-delà des limites de sa mesure. Ils ont également dénoncé l'exploitation flagrante et monstrueuse du climat d'ouverture et de démocratie qui règne dans le pays par l'infiltration d'individus aux visages masqués et de moyens audiovisuels sophistiqués avec l'intention de semer le trouble. De tels agissements et provocations, souligne le communiqué, "ne peuvent en aucun cas avoir un effet sur notre choix irréversible d'aller de l'avant dans l'expérience démocratique marocaine, de faire aboutir le projet de régionalisation élargie et de consolider la liberté d'expression et les droits de l'Homme". Le fait de provoquer de tels incidents "ne peut faire oublier à la Communauté internationale le drame que vivent les Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf où ils sont privés des conditions les plus élémentaires de la vie et du respect des droits de l'Homme", ajoutent les deux partis. Dénonçant l'opposition constante de l'Algérie à un recensement des séquestrés par le Haut commissariat des Nations Unies aux Réfugiés (HCR), les deux partis ont appelé à nouveau la Communauté internationale à assumer ses responsabilités en la matière, rappelant que le Maroc ne ménagera aucun effort pour défendre ses citoyens séquestrés et mettre à nu les méthodes d'exploitation mercantile de leur drame par l'Algérie et son acolyte le polisario.