L'ancien président du Raja Casablanca, Mohamed Boudrika, a été condamné mardi 1er juillet par le Tribunal correctionnel de Aïn Sebaâ à 5 ans de prison ferme, assortie d'une amende de 600 000 dirhams. L'homme d'affaires était poursuivi pour emission de chèques sans provision, faux et usage de faux, abus de confiance, fraude, obtention et utilisation illégales de documents administratifs. Egalement ex-président de l'arrondissement de Mers Sultan sous le couleur du Rassemblement national des indépendants (RNI), Mohamed Boudrika a été interdit d'émission de chèque durant une année. Ce verdict en première instance fait suite à l'arrestation de l'homme, en juillet 2024 à l'aéroport de Hambourg (Allemagne), en vertu d'un mandat d'arrêt international émis par le Maroc. Mohamed Boudrika a été extradé vers le royaume en avril dernier, avant d'être placé en détention. Dans une précédente affaire, il avait été jugé par contumace à un an de prison avec sursis et à une amende de 232 500 dirhams, pour émission de chèques sans provision. Dans le contexte de ces démêlés judiciaires, la Cour constitutionnelle a déchu Mohamed Boudrika de son mandat parlementaire, en janvier dernier. La présidence de l'arrondissement de Mers Sultan lui a ainsi été révoquée.