Des centaines de Marocains ont dénoncé dimanche soir devant le siège de l'ambassade d'Espagne à Paris, le parti-pris flagrant des médias espagnols et leur alignement aveugle sur le seul point de vue des séparatistes, dans leur couverture partisane des scènes de vandalisme à Lâayoune, à la suite du démantèlement du campement de Gdim Izik. Les manifestants munis de drapeaux marocains et de portraits de SM le Roi Mohammed VI ont crié leur colère face au traitement injuste et biaisé des incidents de Lâayoune, qui a fortement heurté les sentiments des Marocains, en particulier l'usage choquant par les agences de presse et les journaux espagnols d'images et de photos de bébés palestiniens blessés lors de l'agression contre Gaza, pour illustrer ces incidents. Le rassemblement a donné l'occasion aux Marocains de dire qu'ils étaient outrés par cette grave manipulation des faits au mépris de toute règle de déontologie et de professionnalisme et même si l'agence de presse EFE à l'origine de la diffusion de cette photo a été obligée de reconnaitre sa bavure, le mal est fait, ont-ils déploré devant les médias présents pour la couverture. Dans des déclarations au cours de la manifestation, plusieurs responsables d'associations marocaines et acteurs de la société civile en France ont stigmatisé les errements des médias espagnols qui méprisent ainsi le peuple marocain, travestissent la réalité des faits et se mobilisent, telle une meute, au seul service des propagandistes d'Alger et de leur créature dénommée Polisario. Ainsi ont-ils dénoncé la reprise, sans vérification, ni recoupement, des communiqués des séparatistes prétendant que des cadavres de victimes tombées sous les balles jonchaient les rues de certains quartiers de Lâayoune, alors que les professionnels qui se respectent, notamment ceux des médias français et à leur tête le journal "Le Monde" recoupaient leurs informations pour attester, selon des sources incontestables de l'ONU, sur place, qu'aucune cartouche n'a été tirée. Dans leur aveuglement et leur engagement délibéré pour ternir l'image du Maroc, les médias espagnols, ont dénoncé les manifestants, n'ont pas fait amende honorable après que la supercherie a été dévoilée et persistent à vouloir induire l'opinion publique en erreur, ne faisant aucun cas des victimes mortelles parmi les forces de sécurité marocaines, à la suite de cette déferlante de vandalisme. Les manifestants ont réitéré, par plusieurs slogans scandés à l'unisson, leur attachement inébranlable à la marocanité du Sahara et leur foi dans sa consécration par la communauté internationale, quelles que soient les manipulations, mensonges et opérations de désintoxication menées pour discréditer le Maroc et ternir l'image de stabilité dont jouit le Sahara marocain. Plus d'une voix s'est élevée pour dire que ce scandale médiatique n'entame en rien l'unité des Marocains dans la défense de leur première cause nationale. Les manifestants sont venus de la proche banlieue parisienne, notamment de la ville de Mantes La Jolie, et par autocar d'autres villes de France pour dire leur mécontentement et leur écœurement face à ce parti-pris qui devait être dénoncé auprès des médias et de l'opinion publique en France.
