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Tamek poursuivi pour vandalisme
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 25 - 07 - 2005

Ali Salem Tamek est accusé d'implication directe dans les évènements de Laâyoune de mai dernier. Des évènements que les médias espagnols, notamment l'agence EFE, traitent avec une partialité déconcertante.
Après avoir été placé en garde à vue, lundi dernier, sur ordre du procureur général du Roi près la Cour d'appel de Laâyoune, Ali Salem Tamek a été mis jeudi en détention provisoire à la prison locale. Ali Salem Tamek, connu pour ses positions indépendantistes, est poursuivi pour son "implication directe dans les actes de vandalisme" qu'a connus la ville de Laâyoune en mai dernier. Par ailleurs, l'avocat de Tamek, Me Mohamed Habib Rguibi, a avancé que son client souffrait de problèmes de santé le juge d'instruction, lui, a chargé le directeur de l'hôpital Moulay El Hassan Ben Mehdi, qui sera accompagné d'un comité médical, d'ausculter le prévenu. Le comité s'est rendu à cette fin jeudi soir à la prison locale de Laâyoune pour élaborer son rapport qu'il remettra au juge d'instruction.
Dans le même registre, le procureur général du Roi près la cour d'appel de Laâyoune a démenti certaines allégations de l'agence de presse espagnole EFE qui avait prétendu, dans l'une de ses dépêches, que des arrestations ont touché environ dix personnes dans la ville de Laâyoune et qu'elle a contacté le parquet général de cette ville au sujet de cette affaire. Dans un communiqué, le procureur général du Roi a affirmé "n'avoir été au courant d'aucune arrestation qui serait opérée par les forces de sécurité de la ville de Laâyoune, à l'exception des cinq personnes qui ont été placées en garde à vue, mercredi dernier, pour enquête au sujet de leur implication dans les actes de vandalisme qu'a connus cette ville". La même source a, d'autre part, affirmé "n'avoir été contactée par aucun correspondant d'agence de presse, qu'elle soit espagnole ou autre" à propos de cette affaire. En fait, ce traitement n'est pas le premier du genre de la part de l'agence EFE ainsi que d'autres médias espagnols comme Europa Press. Il suffit de jeter un coup d'œil aux minuscules dépêches réservées à la marche de Lâayoune, organisée mardi dernier pour exiger la libération des Marocains détenus à Tindouf, pour mesurer l'ampleur de la "complicité" des médias espagnols dans la propagande qui a accompagné les incidents au Sahara.
L'agence EFE a consacré une minuscule dépêche à cette manifestation en citant la MAP, ou plutôt une petite partie du compte-rendu de l'agence marocaine. Mais pour l'estimation du nombre des participants, elle s'est basée sur ses propres "sources sahraouies locales" pour avancer le chiffre de 3.000 à 5.000 manifestants. Pour de précédents incidents survenus à Lâayoune, aussi futiles soient-ils, l'agence officieuse espagnole ne s'empêche pas de donner plus d'espace aux séparatistes et aux "sources sahraouies locales".
Personne ne peut mettre en doute le professionnalisme des journalistes de l'agence EFE, mais son bureau à Rabat fait preuve, depuis fin mai dernier, d'un parti pris flagrant pour les thèses du Polisario enflant des incidents mineurs et passant sous silence une manifestation qui a réuni plus de 20.000 personnes.
Pis encore, sa collègue Europa Press a réservé un traitement pour le moins que l'on puisse dire "cynique" de l'information sur la manifestation de Lâayoune. Europa Press a repris un compte-rendu donné par l'agence marocaine MAP, sans toutefois reprendre le chiffre de 20.000 personnes. Juste après, elle a repris une dépêche de l'agence de propagande du Polisario SPS. Dans sa dépêche, l'agence de propagande du Polisario assure que la marche de Lâayoune s'inscrit dans le cadre d'une série de "contre-manifestations des colons (marocains) et des forces paramilitaires, déguisés dans des habits traditionnels sahraouis (boubou et melhfa)".
Les médias espagnols, qui ne sont que le reflet de la classe politique, feignent d'ignorer que 41 députés au Parlement marocain sont des Sahraouis authentiques, dont la majorité figure sur les listes du recensement espagnol de 1974 et non pas des "colons déguisés en Sahraouis". Ils ne sont pas non plus sans savoir que 60 % du territoire du Royaume est administré par des gouverneurs et walis d'origine sahraouie, dont des membres fondateurs du Front Polisario, qui ont préféré la clémence de la mère-patrie aux pétrodollars algériens et à une "solidarité" intéressée de certains lobbies espagnols hostile au Maroc.


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