Le Wali de Laâyoune-Boujdour-Sakia-El Hamra, M. Mohamed Guelmous, a qualifié de "délires" les déclarations de certains activistes espagnols sur les événements survenus à Laâyoune. "Je refuse complètement les déclarations de ces activistes pro-polisario ayant prétendu avoir été témoins d'un soi-disant +génocide+. Cette information est totalement erronée", a souligné M. Guelmous dans une déclaration publiée, vendredi, par le journal espagnol "El Mundo". Dans ce contexte, M. Guelmous s'est interrogé sur les motivations ayant poussé "ces activistes à prétendre avoir vu une ambulance pleine de cadavres, alors qu'ils ont reconnu qu'ils étaient cachés dans une maison" à Laâyoune. M. Guelmous a également indiqué, dans un communiqué rapporté par "El Mundo", que le nombre de décès lors des événements de Laâyoune a atteint 13 personnes, dont 11 parmi les forces de l'ordre Marocaines, alors que les deux autres victimes sont Baby Hamady Garguer Boujemaa, mortellement heurté par un véhicule, et Daoudi Brahim, décédé des suites d'une pneumonie à l'hôpital militaire de Laâyoune, comme l'atteste le certificat délivré par les médecins. Le Wali de Laâyoune-Boujdour-Sakia-El Hamra a, à cet égard, assuré que deux des quatre décès en rapport avec les derniers évènements de Laâyoune, avancés mercredi, par le "polisario" sont "fictifs", précisant, par la même occasion, qu'il n'y a "aucun cadavre dans la morgue de l'hôpital militaire de Laâyoune", comme le prétend le "polisario". "Le Conseil de sécurité de l'ONU a reconnu la crédibilité et la véracité de la version des faits présentée en toute transparence par les autorités marocaines", a fait observer M. Guelmous. S'agissant de la situation qui règne à Laâyoune, M. Guelmous a affirmé que la ville a repris son cours normal au lendemain des événements survenus dans la ville.