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Un député français appelle la France à contribuer au rétablissement de la vérité sur les événements de Laâyoune
Publié dans MAP le 20 - 12 - 2010

Le député français François Grosdidier a appelé la France à contribuer au rétablissement de la vérité sur les événements de Laâyoune, soulignant que l'orchestration internationale qui a suivi le démantèlement du campement Gdim Ezik "rend plus suspecte cette opération" qui pourrait n'être que le fait de membres des bandes criminelles agissant dans la région sahélo-saharienne.
Dans une question écrite à l'Assemblée nationale, le député --membre du groupe UMP (majorité)-- alerte la ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, sur les évènements survenus en novembre à Laâyoune et surtout sur "le traitement médiatique et politique dont ils ont fait l'objet".
"Les médias étrangers, notamment algériens et espagnols, ont relayé des informations mensongères, permettant la lecture que le Polisario voulait donner à ces faits délibérément provoqués", a-t-il relevé.
Il a rappelé comment les photos d'un crime survenu à Casablanca et d'enfants palestiniens blessés dans la bande de Gaza après les bombardements israéliens ont été présentées par certains médias espagnols comme prises à Laâyoune.
Pour le député français, "les autorités marocaines, qui n'ont pas cette pratique, ont été dépassées par cette campagne de désinformation planétaire et de manipulation des chancelleries et des instances internationales", à la suite de laquelle même le Parlement européen a pris une résolution qualifiée de "déséquilibrée et hâtive" par plusieurs eurodéputés.
Quant aux événements eux-mêmes, M. Grosdidier a rappelé que des habitants de Laâyoune ont dressé un campement sauvage pour exprimer des revendications socioéconomiques. Malgré l'illégalité du campement, les autorités marocaines ont immédiatement engagé des discussions avec les manifestants, dans un cadre tripartite avec les chefs de tribus.
"Les questions posées ayant trouvé des solutions, la manifestation perdait sa raison d'être. Mais le campement avait été progressivement infiltré par des individus ayant d'autres motivations et d'autres modes de fonctionnement", a-t-il ajouté.
"Délinquants de droit commun ou activistes indépendantistes, ils ont menacé et brutalisé les manifestants qui, satisfaits, souhaitaient quitter le campement", a relevé le député, notant que les autorités ont alors décidé de démanteler pacifiquement le campement, "comme cela se ferait dans n'importe quel Etat de droit".
Les autorités marocaines ont aussi ordonné aux forces de l'ordre de ne pas faire usage de violence, "même pour répondre aux provocations des activistes", alors que ces derniers, dans "une organisation paramilitaire", ont d'abord déclenché des incendies, puis accueilli policiers, pompiers et ambulanciers dans "une extrême violence", avec des armes blanches et des cocktails molotov.
Le bilan a été lourd côté marocain, a-t-il poursuvi, "des policiers ayant reçu l'ordre de ne pas faire usage de leurs armes, ont été lapidés et égorgés et leurs dépouilles ont été outragées".
Les autorités marocaines ont été "surprises par ces méthodes qui ne sont pas celles de manifestants, ni même de marginaux désoeuvrés, mais celles des bandes criminelles organisées dans la région sahelo-saharienne", a souligné M. Grosdidier, rappelant que le Maroc a "identifié des criminels originaires des camps du Polisario situés à Tindouf en Algérie".
"Ce fait divers pourrait n'être que le fait de membres des bandes criminelles agissant dans cette région et que l'assèchement de certains trafics à la frontière sahelo-mauritanienne a pu faire revenir au Maroc", a-t-il conclu, tout en demandant à la ministre comment la France entendait contribuer au "rétablissement de la vérité et faire prévaloir, dans le règlement de ce différend, la bonne foi".
Par ailleurs, dans un autre écrit adressé à la chef de la diplomatie française, M. Grosdidier affirme que les provinces du sud du Royaume, "pourtant dépourvues de ressources naturelles, connaissent aujourd'hui une dynamique de développement, commune à tout le royaume marocain, et qu'elles ne pourraient pas connaître dans la sécession".
"Un territoire aussi vaste et aussi faiblement peuplé ne pourrait pas exercer une souveraineté effective", assène-t-il, précisant que dans le contexte actuel de la région sahelo-saharienne, "un tel territoire abandonné à lui-même deviendrait une plateforme de tous les trafics internationaux et terrorismes".
Enfin, "moins pour répondre à une aspiration de la population concernée qui se satisfait de la situation actuelle, que pour répondre aux voeux de la communauté internationale et offrir une porte de sortie honorable à chacun des protagonistes de cette affaire, le Maroc a présenté un projet d'autonomie régionale sous souveraineté marocaine", a-t-il conclu.


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