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M. Zahoud appelle à unir les efforts pour réduire les effets des changements climatiques sur l'accès à l'eau
Publié dans MAP le 03 - 10 - 2011

Le Secrétaire d'Etat chargé de l'eau et de l'environnement et expert dans le domaine de l'eau, Abdelkebir Zahoud, a appelé à unir les efforts internationaux pour réduire les effets des changements climatiques sur l'accès à l'eau, notamment dans les pays arabes.
S'exprimant dans le cadre d'une session du "Dialogue de Paris 2", tenu vendredi à Paris, sous le thème "L'eau: source de vie où de conflits?", M. Zahoud a plaidé pour la mise en place de plans d'actions efficaces permettant de réduire les effets des changements climatiques, dans le cadre de la solidarité entre les pays industrialisés et ceux en voie de développement.
Selon lui, les pays industrialisés sont appelés à assumer leurs responsabilité, en aidant les pays en voie de développement à réaliser les actions d'adaptation au changement climatique et ce, en application des principes "préleveur-payeur" et "pollueur-payeur".
Après avoir souligné que la région arabe, déjà confrontée à des ressources en eau limitée, se trouve dans la zone la plus touchée par les changements climatiques, il a souligné la nécessité de soutenir le rôle important joué par les fonds de financement arabes et internationaux dans les projets relatifs au secteur de l'eau.
D'après les statistiques communiquées par le responsable marocain, 65 pc des ressources en eau de la région arabe proviennent de l'extérieur de la région. C'est le cas notamment du Nil, de l'Euphrate et du Tigre.
Le volume des précipitations dans la région avoisine les 2.000 milliards de m3, soit 1,8 pc seulement par rapport au reste du monde, celui des ressources en eau est de 300 milliards de m3 (0.75 pc), tandis que la consommation atteint 258 milliards de m3, soit 4,5 pc de la consommation mondiale, a-t-il indiqué.
Evoquant l'impact des changements climatiques sur les ressources, il a fait état d'une diminution entre 5 et 20 pc des précipitations dans la région arabe entre 1901 et 2005.
Il a soutenu que la région est confrontée à une augmentation de la fréquence des phénomènes climatiques extrêmes: des périodes de sécheresse longues et fréquentes ou des crues soudaines et violentes.
Mais les défis futurs sont "majeurs", a estimé M. Zahoud, qui a prévenu d'une diminution de la moyenne des précipitations de 15 à 25 pc et d'une augmentation de la température de 2 à 4 degrés C sur la période 2080-2099, par rapport au climat actuel (1980-1999).
Evoquant le cas du Maroc, M. Zahoud a relevé que des périodes de sécheresse
fréquentes et longues, comme celle de 1980-85, ont occasionné un déficit au niveau des apports atteignant 40 pc, une surexploitation des eaux souterraines, une baisse de la production agricole, un tarissement des sources et des lacs et l'intensification de la pollution de l'eau.
Face à cette situation, a-t-il noté, le Maroc a adopté une cadre réglementaire et institutionnel pour assurer le développement intégré des ressources en eau, citant à cet égard la loi sur l'eau 10-95, qui crée le Conseil supérieur de l'eau, les agences des bassins hydrauliques et les comités provinciaux et préfectoraux de l'eau.
Il a également cité la mise en place d'une approche de planification intégrée, décentralisée et participative, à travers l'élaboration du Plan national de l'eau et des plans d'aménagement intégrés des ressources en eau au niveau des bassins hydrauliques.
Concernant l'impact attendu de cette stratégie, le Secrétaire d'Etat a indiqué qu'elle permettra la gestion de la demande en eau et sa valorisation, la gestion et développement de l'offre, la préservation des ressources, la réduction de la vulnérabilité aux risques et la modernisation des systèmes d'information et de renforcement des moyens et compétences en la matière.
D'autres intervenants ont pointé du doigt le manque de réflexion globale au niveau de la région arabe pour l'élaboration d'une stratégie panarabe sur l'eau, ainsi que l'existence d'alternatives (dessalement des eaux de mer) qui donnent à certains le prétexte de dilapider les eaux souterraines.
Par ailleurs, le cas de l'Irak a été soulevé avec insistance. Grâce à l'abondance permanente des eaux de ses deux grands fleuves l'Euphrate et le Tigre, ce pays se permettaient de se garantir une autosuffisance alimentaire jusqu'à 1958, a rappelé le juge Waël Abdellatif, expert irakien dans le domaine de l'eau.
Mais depuis 1958, les pays sources des deux fleuves (Iran et Turquie) ont adopté une politique de développement expansionniste, a-t-il ajouté, notant que cela a été au détriment de l'Irak dont la politique en matière d'eau a toujours été préventive pour éviter les risques des inondations.
L'Iran a dévié les estuaires de plusieurs affluents du Tigres vers les sols iraniens, a-t-il cité à titre d'exemple, notant que certains rapports mettent en garde contre la disparition des deux fleuves de Mésopotamie en 2040.
Organisé par le Centre d'études euro-arabe et l'Institut euro-méditerranéen, tous deux basés à Paris, le forum "Dialogue de Paris 2" a été l'occasion de débattre de deux problématiques stratégiques: "L'eau sera-t-elle une source de conflits ou un facteur de pacification au Proche et Moyen-Orient?" et "Quels sont les défis de demain, pour ces pays, pour subvenir aux besoins de leurs populations ?".


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