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Le Polisario a un registre sombre en matière de violations des droits de l'homme dans les camps de Tindouf (intellectuel algérien)
Publié dans MAP le 26 - 05 - 2010

Le Polisario a un registre sombre en matière de violations des droits humains dans les camps de Tindouf, tant dans le passé que le présent, a affirmé l'intellectuel algérien, Anouar Malek, indiquant que l'Algérie assume une grande part de responsabilité au plans moral et jurique dans ces violations du fait qu'elle abrite le polisario sur ses terres.
Dans un article intitulé "le livre noir du polisario dans les camps de Tindouf" repris par le quotidien +Almounaataf+, Anouar Malek a abordé les graves violations des droits de l'Homme commises par le polisario, et ce à partir de données révélées par le rapport de l'organisation Human Rights Watch.
Les motifs d'inquiétude à l'égard de la situation des droits de l'homme dans la région tiennent, selon le rapport de Human rights watch, à l'absence du contrôle régulier de cette situation, écrit Anouar Malek dans cet article publié sur le site électronique +Marayapress+.
"Le champ des droits de l'homme est continuellement objet de violations à Tindouf, même si le polisario se dit ouvert au contrôle et que des étrangers s'activent au sein d'organisations humanitaires et de développement", a souligné l'auteur.
L'Algérie est responsable de cette situation vu que le front du polisario ne peut être tenu pour responsable, en vertu du Droit international, de la protection des droits des personnes, alors même qu'il exécute des politiques et des décisions qui affectent négativement les droits humains de la population des camps de Tindouf, a-t-il précisé.
L'intellectuel algérien a toutefois tenu le polisario responsable pour son comportement envers les personnes assujetties à son administration, puisqu'il gère les juridictions et les prisons et controle les frontières des camps de Tindouf, sachant que le polisario est la seule autorité à laquelle s'adresse la population de façon permanente.
S'appuyant sur un rapport de Human rights watch, l'auteur de l'article souligne que le polisario, en plus de ses abus à grande echelle, "adopte un discours politique marginalisant tous ceux qui mettent en doute son leadership ou encore s'opposent à lui sur des questions fondamentales".
C'est ainsi que, selon le rapport, il n' y a ni opposants, ni quiconque oserait protester, encore moins des médias ou des organisations d'une réelle importance qui critiquent publiquement la légitimité du polisario ou font pression pour l'acceptation de la proposition marocaine d'autonomie au Sahara sous souveraineté marocaine", a dit Anouar Malek.
Il a ajouté qu'en dépit de la présence de l'association des familles des détenus et des disparus sahraouis, la seule ONG active au sein des camps, son impact reste faible et n'exerce aucun contrôle sur les violations dans les camps".
L'absence de l'opposition au sein des camps est due à la politique adoptée par le polisario dans l'encadrement des séquestrés, une politique basée sur la création de structures de groupements et d'associations acquises à sa thèse, a expliqué Malek.
S'agissant de la liberté de circulation à l'intérieur des camps, l'auteur a fait état de la violation de ce droit par le polisario qui accuse de "traître" toute personne préférant le retour à son pays, le Maroc. Il a ce propos indiqué que la majorité de ceux qui ont quitté les camps vers le Sahara l'ont fait dans le secret total pour tromper la vigilance de leurs tortionnaires.
Pour ce qui est de la question de l'esclavagisme, l'intellectuel algérien a précisé que le rapport de Human rights watch avait appelé le polisario à rompre avec "certaines pratiques de l'esclavagisme" dans les camps.

L'une des principales manifestations de l'esclavagisme, précise M. Malek qui cite des témoignages de certains habitants à l'organisation Human Rights Watch, consiste en le refus des "juges locaux" de permettre à des femmes d'avoir les documents nécessaires à l'accomplissement de l'acte de mariage, sans l'autorisation de leur maître ou tuteur.
L'intellectuel algérien a qualifié de "très grave" ce qui se passe dans les camps de Tindouf en termes de dysfonctionnements, de misère et de violations des droits, ce qui, a-t-il averti, augure de catastrophes que la région ne peut plus supporter.
Il a de même attiré l'attention sur l'existence d'autres "faits dangereux" qui ont été occultés aux délégués de l'organisation précitée, notamment des crimes de torture tant ceux perpétrés contre les sahraouis s'opposant au polisario que ceux commis à l'encontre des prisonniers marocains dans les geôles des camps qui relèvent de l'autorité du pays qui les abrite.
Ces actes constituent, selon lui, une violation aux lois locales et internationales et à tous les principes universels relatifs aux droits de l'homme, d'autant plus qu'ils ne font l'objet ni de poursuite judiciaire, ni de jugement ou encore d'accusation.
Au sujet du phénomène de déportation des enfants et le trafic de leurs organes, M. Anouar Malek a rappelé, en citant certaines sources, que 6000 enfants ont été déportés à Cuba.
D'autre part, Anouar Malek a mis la lumière sur d'autres phénomènes fréquents dans les camps, comme la corruption, le trafic d'influence, le vol et l'abus de pouvoir pour l'enrichissement illégal, soulignant l'implication des dirigeants du polisario dans des affaires de trafic, de détournement des aides humanitaires à des destinations inconnues, d'où l'émergence d'une catégorie bourgeoise. Ceci, explique l'auteur, a conduit à la détérioration de la situation sociale et humanitaire dans les camps et à la propagation des maladies mortelles, de la faim, de la mortalité des enfants et de la rareté de médicaments lesquels sont détournés et vendus au marché noir.
Pour le l'intellectuel algérien, cette situation déplorable encourage les populations des camps à basculer dans le terrorisme et l'extrémisme religieux et à devenir un terrain propice pour l'organisation d'Al-Qaida au Maghreb islamique.


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