Sahara: Le plan marocain d'autonomie est la "meilleure option'' pour l'avenir de la région (députés britanniques)    Sahara : des députés britanniques estiment que le plan d'autonomie est la 'meilleure option'' pour la région    Subvention de 2,5M$ des Etats-Unis contre la traite des êtres humains au Maroc    San Francisco : Ghita Mezzour rencontre les responsables d'OpenAI    Yassine Laghzioui : "L'écosystème panafricain a besoin d'échanges"    Bourse : les Morocco Capital Markets Days à Londres    Zone euro : La BCE juge "plausible" une baisse des taux en juin    Eliminatoires Mondial féminin U17 : Le Maroc bat l'Algérie 4-0 au 3e tour aller    Sénégalais coincés dans le désert marocain: Le Consul du Sénégal à Dakhla dément formellement l'information    Covid-19: vingt-six nouveaux cas (Bulletin hebdomadaire)    New York: Le Maroc élu vice-président du Forum de l'ONU sur les Forêts    Abderrazzak Mennioui : "Somacan veut changer l'image du cannabis"    Investiture de trois nouveaux membres de l'Académie du Royaume du Maroc    Caftan Week 2024 : un voyage dans l'histoire et l'artisanat du caftan à Marrakech    Eliminatoires Mondial féminin U17: Le Maroc bat l'Algérie 4-0 au 3è tour aller    Mawazine 2024 promet "une nuit inoubliable avec Nicki Minaj"    Transport ferroviaire : Une nouvelle ligne ferroviaire Casablanca-Béni Mellal dans le pipe    Bourse de Casablanca : Clôture en territoire positif    Transition verte : comment Attijariwafa bank aborde les risques financiers liés au climat ?    Urgent / Finale RSB-Zamalek : Le TAS rejette la requête suspensive algérienne    L'attaquant français, Kylian Mbappé, a officialisé, vendredi, son départ du Paris Saint-Germain (PSG) en fin de saison après sept ans passés au club parisien.    Ayoub El Kaabi le goleador du Pirée    Débat au Parlement britannique sur la marocanité du Sahara    Gaza : Josep Borell dit STOP à la vente d'armes à Israël    Golfe : le visa unifié de la zone entrera en vigueur début 2025    L'Etat condamné à indemniser une victime du vaccin AstraZeneca    Le temps qu'il fera ce vendredi 10 mai 2024    Namibie. La sécheresse décime les lions du désert    A Séoul, un marocain dédommagé pour traitement inhumain    Sénégal. Un plan national de prévention des inondations    Tchad. Idriss Déby Itno président    SIEL 2024: La FM6E participe avec des activités éducatives et interactives    SIEL-2024 : sept instances constitutionnelles participent avec un pavillon commun    Le Festival International du Film de Dakhla réaffirme son identité africaine    Humour. Bassou Mohammed et Asmaa El Arabi à COMEDIABLANCA    M. Bourita reçoit une délégation péruvienne du gouvernement régional de Piura    Afrique du Sud: La cour constitutionnelle examine une requête sur l'éligibilité de Jacob Zuma    Lancement d'une plateforme digitale pour les demandes de "carte de personne    Météo: les prévisions du vendredi 10 mai    Migration irrégulière : 133 candidats interceptés au sud-ouest de Tan-Tan    Préparatifs JO-2024 : Chakib Benmoussa préside une séance de travail avec le CNOM    Maroc : un record de 1,3 million d'arrivées touristiques en avril 2024    Hajj 1445: Le ministère a mobilisé les ressources nécessaires afin de garantir l'exécution optimale des missions de la délégation sanitaire marocaine (Ait Taleb)    La coopération avec le Maroc est exemplaire et en pleine expansion    Omar Hilale : « L'initiative royale est ambitieuse par son objectif ultime de stabilité et de développement durable »    L'OIM facilite le retour de 161 migrants gambiens depuis la Tunisie    Cinéma d'animation: Coup d'envoi à Meknès du 22e FICAM    Bilan d'étape de l'action gouvernementale: L'opposition alerte sur les lacunes    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



La décharge publique de Kénitra en voie de réhabilitation
Publié dans MAP le 29 - 12 - 2009

Les habitués du pont Oulad Berjel sur l'Oued Sebou ne sentiront plus la forte odeur pestilentielle que dégage la décharge de Kénitra. Celle-ci connaît actuellement des travaux de réhabilitation et de traitement des milliers de tonnes de déchets qui s'y sont accumulés depuis les années 70.
La décharge constituait une menace potentielle pour l'environnement dont le principal risque était la contamination de la nappe phréatique qui se trouve à quelques mètres de la surface.
C'est une décharge située à l'intérieur du périmètre urbain dans une boucle de l'Oued Sebou qui l'entoure des côtés Est, Sud et Ouest, non loin du port et du quartier industriel.
L'aggravation de cette menace sur la nappe et l'environnement en général a poussé les responsables locaux à lancer un appel d'offres en 2005 pour la gestion déléguée de la décharge, remporté par la société SOS qui s'occupe actuellement avec la société PIZZORNO de la collecte des déchets ménagers de Kénitra.
La décharge qui existe depuis 1973, couvre une superficie de 20 ha et reçoit, en moyenne 329 tonnes par jour et 120.000 tonnes par an de déchets de toutes sortes, ménagers, industriels, hospitaliers, des abattoirs, de commerce et de voiries. Cette quantité pourrait atteindre, au terme du contrat de cession, en 2015, 510 tonnes par jour soit quelques 186.000 tonnes par an.
Selon des relevés effectués sur le site par la direction technique de SOS, les tonnages de déchets existant sont estimés à 600.000 tonnes. L'examen de l'âge moyen des déchets, de la température dans le coeur des amas de la décharge ont permis de montrer qu'environ 75 pc des zones sont saturées et montrent une faible activité biologique, indique la société.
SOS a déjà commencé les travaux d'assainissement de la décharge et est sur le point de finir un premier casier de 4 ha qui devra recevoir les déchets, et du bassin de 5000 m2 et de 1,5 m de profondeur, pour recueillir les lixiviats.
La construction de trois sous-casiers sera programmée au fil du temps en fonction de la quantité réelle des déchets réceptionnés et de la mobilisation des déchets anciens, indique la société.
Aux termes du cahier des charges, la société sera notamment chargée de la réhabilitation de la décharge, de l'accueil et du contrôle des déchets à traiter, de la mise en place de pistes techniques, de l'enfouissement technique des ordures et de la récupération et du traitement des lixiviats.
Elle doit également creuser les fossés et conduite des lixiviats et des eaux pluviales et aménager des espace verts.
Toutefois cette solution ne peut être que provisoire, selon l'Association du Gharb pour la Protection de l'Environnement (AGPE). La décharge d'Ouled Berjel, insiste l'association, constitue un danger réel pour l'environnement et doit être délocalisée vu sa situation dans le périmètre urbain et à proximité des habitants et surtout de Oued Sebou.
- Les déchets hospitaliers un autre problème encore plus dangereux -
L'association soulève aussi le problème des déchets hospitaliers dans la décharge sans aucun traitement et qui constituent une source potentielle de contamination pour les récupérateurs aussi bien que pour les différentes espèces d'animaux qui fréquentent ce site.
En effet, la ville de Kénitra compte plusieurs cliniques, centres d'hémodialyse laboratoires d'analyse et l'hôpital régional Idrissi. Ce dernier dispose d'un broyeur-stérilisateur pour le traitement de ses déchets piquants, tranchants et infectieux et de ceux des centres de soin et des hôpitaux publics de la région.
En 2004, l'AGPE avait signé une convention de partenariat avec la Délégation Provinciale de la Santé et huit cliniques privées, deux laboratoires d'hémodialyse pour la mise en place d'un système de collecte et de traitement des déchets hospitaliers au niveau de la ville.
L'association avait entamé, en 2005, le ramassage et le traitement des déchets hospitaliers dans le broyeur-stérilisateur de l'hôpital Idrissi. Mais cette expérience n'a duré qu'une année en raison du "refus de certaines cliniques de contribuer au financement des frais engendrés par le surfonctionnement" du broyeur-stérilisateurs de l'hôpital Idrissi, explique l'AGPE.
Le broyeur-stérilisateur, indique le Dr. Ikram Afifi, directeur de l'hôpital Idrissi peut traiter 500 à 600 kg de déchets par jour. Actuellement, a-t-il dit, le broyeur-stérilisateur fonctionne à 1/10 de sa capacité et peut donc traiter ceux des autres établissements de la ville dans le cadre d'une convention avec le ministère de la santé.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.