Le Parlement européen a retiré une résolution condamnant la répression de l'Algérie contre les médias et sa violation de la liberté d'expression, une décision orchestrée par les députés de Macron. La résolution visait à dénoncer le musellement des médias par le régime algérien et l'arrestation de journalistes, dont le rédacteur en chef de la dernière radio médiatique libre du pays, M. « La résolution défendant la liberté de la presse a été retirée de l'ordre du jour à l'initiative des députés Macron du groupe Renew », indique Le Figaro. Le retrait du texte condamnant la violation de l'Algérie a été pris dans un contexte où le président algérien Tebboune prévoyait une visite à Paris du 2 au 5 mai. La visite aurait été reportée en raison de ce que les personnalités de l'opposition algérienne ont décrit comme des désaccords sur la demande de Tebboune à Paris d'interdire toute manifestation anti-régime algérien. « Avec les députés de Macron au Parlement européen, tous pour l'Algérie et tous contre le Maroc », a déclaré l'eurodéputé français Thierry Mariani. La France « fait tout pour séduire le président Tebboune quitte à tomber dans le double langage », a-t-il dit. Le principal conseiller de Macron et chef du groupe de renouvellement, Stéphane Sejourne, a fait preuve d'un activisme antagoniste contre le Maroc en politisant la liberté de la presse pour saper les liens entre Rabat et Bruxelles par le biais d'une résolution biaisée en janvier.
