Lors de la 24e session de la 4e Commission des Nations unies, Ghalla Bahiya, membre du Conseil régional de Dakhla-Oued Eddahab, a livré une intervention marquante mettant en avant les progrès économiques, sociaux et diplomatiques réalisés dans la région du Sahara marocain ainsi que la vision politique portée par le Royaume pour une solution définitive au conflit régional. Elle a aussi affirmé que le destin de cette région est déterminé par la volonté de sa population. (Vidéo) ONU : La représentante de l'Algérie expulsée de la réunion de la 4ème Commission Ghalla Bahiya a souligné que la transformation profonde qu'a connue la région de Dakhla-Oued Eddahab au cours des deux dernières décennies est le fruit d'une stratégie nationale globale menée sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Cette stratégie vise l'intégration pleine et entière des provinces du Sud dans le modèle national de développement. « Le Sahara marocain est en pleine mutation, avec une dynamique économique exemplaire qui illustre la convergence entre vision stratégique, volonté politique et développement inclusif », a-t-elle déclaré devant les membres de la Commission. La région de Dakhla-Oued Eddahab émerge, aujourd'hui, comme un pôle économique dynamique et une porte d'entrée majeure vers l'Afrique. En effet, la représentante a détaillé les grands axes de ce développement, notamment les investissements massifs dans les infrastructures -routes, ports, aéroports- et le numérique qui ont permis une meilleure intégration économique entre les régions du Royaume et une connexion renforcée avec l'Afrique et l'Amérique. Ghalla Bahiya a également évoqué l'essor des projets dans les énergies renouvelables, notamment solaire et éolienne, avec plusieurs projets d'envergure, contribuant à la fois à la transition énergétique et à l'attractivité industrielle du territoire et positionnant la région comme un acteur clé des solutions bas carbone. Lire aussi : Sahara marocain : Vers le parachèvement définitif d'une reconnaissance internationale globale Par ailleurs, elle a indiqué que, sur le plan agricole et maritime, la région bénéficie d'une modernisation accélérée, avec des projets d'aquaculture, l'utilisation innovante de l'irrigation et de l'eau dessalée, transformant ainsi des terres arides en espaces agricoles productifs. « Le secteur touristique ne cesse lui aussi de croître, avec des investissements privés soutenus dans l'hôtellerie, l'immobilier et les services, faisant de Dakhla une destination prisée pour l'écotourisme et les sports nautiques » ajoute-t-elle. Au-delà de ces réalisations économiques et sociales, Ghalla Bahiya a réaffirmé que la paix et la stabilité durables dans la région ne peuvent être atteintes que par une solution politique. Elle a rappelé que l'initiative marocaine d'autonomie, présentée aux Nations unies en 2007, représente une proposition réaliste, équilibrée et digne pour le Sahara marocain. Ce plan garantit un haut degré d'autonomie aux provinces du Sud, avec des institutions législatives, exécutives et judiciaires propres, tout en préservant l'intégrité territoriale du Royaume. Le soutien international à cette initiative ne cesse de croître ; plus de 118 pays ont exprimé leur appui à la solution d'autonomie, et une trentaine d'entre eux ont ouvert des consulats généraux à Laâyoune et Dakhla, reconnaissant explicitement la souveraineté marocaine sur ses provinces du Sud. En conclusion, Ghalla Bahiya a insisté sur le fait que le succès de la région de Dakhla-Oued Eddahab illustre ce qu'il est possible d'accomplir lorsque la souveraineté, la légitimité, le développement et la détermination du Maroc s'allient pour offrir à la population locale des opportunités réelles de participation à la gestion de ses affaires ainsi qu'à la construction d'un avenir prospère, dans un cadre de développement durable et de stabilité politique.
