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Le journaliste marocain Ayoub Bcharouri parcourt 13 000 kilomètres pour découvrir les secrets de l'énergie chinoise au cœur du vaste désert du Taklamakan
Au cœur de l'immense désert du Taklamakan, où les reliefs rugueux des dunes s'entrelacent avec une technologie de pointe défiant les limites, le journaliste marocain Ayoub Bcharouri a vécu une expérience de terrain exceptionnelle, incarnant l'esprit d'échange culturel et professionnel entre le Maroc et la Chine. Invité par le géant chinois BGP, leader mondial dans les services géophysiques d'exploration, Bcharouri a pris part, en tant que représentant de la presse étrangère, à une tournée interactive de six jours couvrant des sites stratégiques d'exploration pétrolière et gazière sur plus de 13 000 kilomètres — un véritable périple au cœur du savoir-faire énergétique chinois. Le voyage a débuté dans le centre technologique de BGP, où il a visité le plus grand centre de calcul haute performance d'Asie. Là, ses idées préconçues ont laissé place à une admiration profonde pour la rigueur scientifique chinoise. Il déclare : « Je ne savais pas que l'exploration pétrolière à cette profondeur reposait autant sur les mathématiques, la physique et la géologie. Je pensais que la réussite des entreprises chinoises venait de leur taille, mais j'ai compris que le vrai secret réside dans cette précision intransigeante, qui ne tolère même pas une erreur de 0,01 millimètre. » Sur le terrain, Bcharouri s'est aventuré dans les zones désertiques pour tester lui-même des technologies d'exploration de pointe : drones, capteurs sophistiqués, instruments de télédétection... Autant d'outils qui témoignent de la manière dont la Chine transforme les environnements extrêmes en véritables laboratoires énergétiques. « C'est fascinant de voir comment la technologie rend possible l'impossible. Ce que j'ai observé dépasse la simple mécanique : c'est une harmonie entre l'homme et la machine, entre la rigueur du calcul et la volonté humaine. » Le parallèle entre le bassin du Tarim en Chine et le désert du Sahara marocain a profondément touché Bcharouri, qui y a retrouvé un écho culturel. Il cite un proverbe arabe : « Même si ton pied repose sur les cailloux du désert, tu dois planter ton propre palmier-dattier. » Et d'ajouter : « Chez les travailleurs de l'énergie ici, j'ai vu de la patience, de la persévérance, et un profond respect pour la terre. C'est une philosophie qui fait écho à notre culture en Afrique du Nord, où l'on honore la terre et on endure pour son fruit. » Ce voyage n'était pas seulement un reportage, mais une immersion humaine et culturelle dans une Chine innovante, ouverte et en avance dans le secteur de l'énergie. Il a aussi permis de renforcer les ponts de coopération entre le Maroc et la Chine, tant sur le plan technologique que culturel et humain. Aujourd'hui, Ayoub Bcharouri est l'un des visages marocains les plus en vue dans le paysage médiatique chinois. Il travaille au sein du centre d'information chinois de la chaîne chinoise-arabe et jouit d'une grande notoriété grâce à sa parfaite maîtrise du mandarin et à son charisme médiatique. Il est régulièrement invité à des conférences de haut niveau organisées par les autorités chinoises, et jouit d'une reconnaissance importante auprès de grandes entreprises et institutions. Véritable ambassadeur culturel, il incarne avec talent l'image d'un Maroc ouvert sur le monde. À travers cette aventure, Ayoub Bcharouri a tracé un nouveau chapitre dans l'histoire du dialogue Sud-Nord, entre le Maroc et la Chine, entre les dunes et les données, entre la tradition et la technologie. Une preuve que le journalisme, lorsqu'il est porté par la passion et la connaissance, devient un pont entre les peuples plutôt qu'un simple vecteur d'information.