À Alger, le régime vacille, et dans un réflexe de survie aussi vain que pathétique, il jette à nouveau l'opprobre sur son voisin marocain. Cette fois, l'arme choisie est un faux télégramme diplomatique, maladroitement rédigé, saturé d'approximations, truffé de détails invérifiables et rédigé dans une rhétorique digne de la guerre froide. Il accuse, sans fondement, les Forces armées royales marocaines d'implication dans une opération militaire menée en territoire israélien. Rien que ça ! Une telle falsification n'étonne plus. Car ce n'est pas une révélation, mais une fabrication, une grossière manœuvre de désinformation. Elle porte la marque de fabrique d'un régime qui a érigé la falsification en méthode de gouvernance, et la haine en boussole politique. Sauf que la ficelle est grosse et l'intention on ne peut plus clair : nuire à l'image du Maroc, manipuler l'opinion publique arabe et internationale et surtout détourner l'attention d'un pouvoir algérien déliquescent, en perte totale de repères et d'influence, incapable de répondre aux aspirations de son propre peuple. En diffusant ce document par le biais de relais notoirement alignés sur la propagande d'Etat, le régime tente d'entretenir une guerre psychologique contre le Maroc, une guerre de l'ombre où la plume, falsifiée, remplace le sabre, et où la vérité est systématiquement sacrifiée. Ce n'est pas un acte isolé. Il s'inscrit dans une stratégie répétitive de diffamation, visant à contrer la montée en puissance diplomatique du Royaume. Le Maroc, fort de ses partenariats économiques, sécuritaires et diplomatiques, a retrouvé une place centrale sur la scène régionale. Cette dynamique est perçue à Alger comme une menace existentielle. En vérité, ce faux télégramme est bien plus qu'un simple mensonge : c'est le symptôme d'un pouvoir aux abois, qui n'a plus ni légitimité populaire, ni crédit international. Depuis des décennies, le régime militaire algérien a choisi la falsification comme substitut à l'action, la calomnie comme réponse à l'échec. Incapable de bâtir un projet national mobilisateur, il préfère empoisonner l'environnement régional. Chaque succès marocain, qu'il s'agisse de la reconnaissance croissante du Sahara marocain, de l'affirmation de sa diplomatie sécuritaire ou de son rayonnement économique, déclenche à Alger une mécanique bien huilée : celle de la propagande. Des récits fictifs sont mis en circulation, toujours plus spectaculaires, toujours plus absurdes. Il est essentiel de le rappeler donc, le régime algérien, qui confisque le destin de son peuple depuis 1962, n'a ni autorité morale ni légitimité politique pour juger des choix souverains du Maroc. Sa seule constante, depuis des années, reste une obsession maladive : faire du Maroc l'ennemi, quitte à réécrire la réalité pour nourrir ce fantasme. LIRE AUSSI : Mirage au Parlacen : Le coup raté qui a couronné le Maroc Le prétendu « télégramme » n'est, en somme, qu'un crachat numérique lancé depuis les caves anonymes des cyberunités du régime. Les formulations bancales, les noms jetés à la volée pour tromper les crédules, tout trahit l'amateurisme de l'opération. Mais ce qui inquiète, ce n'est pas tant la maladresse du procédé que la persistance d'un Etat à vouloir bâtir son discours extérieur sur la haine et la falsification. Instrumentaliser le conflit israélo-iranien, inventer la mort de soldats marocains, manipuler les émotions et les tensions régionales … pour le régime algérien, il n'existe plus de ligne rouge. Et pourtant, sur la scène internationale, sa voix ne porte plus. Géant gazier, il n'est désormais qu'un nain diplomatique, isolé et désavoué. En somme, cette nouvelle manœuvre n'est que l'énième soubresaut d'un régime en fin de course, prisonnier de ses obsessions et otage de sa propre propagande. Le Maroc, lui, avance. L'Algérie, elle, s'enlise dans la fable et le faux. La véritable guerre d'Alger Derrière le tumulte artificiel entretenu par la propagande algérienne, se dessine une réalité glaçante : la guerre que mène le régime d'Alger n'est pas militaire, ni même idéologique. Elle est avant tout dirigée contre un ennemi fondamental et redouté qu'est la vérité. Le prétendu télégramme diplomatique qui circule ces jours-ci, impliquant l'armée marocaine dans un incident militaire sur le sol israélien, illustre cette dérive. L'analyse minutieuse de ce « document » révèle un amateurisme confondant : incohérences dans les dates, erreurs dans les formulations, procédés administratifs improbables. Le tout baignant dans une esthétique pseudo-diplomatique qui relève plus de la parodie que de la note officielle. Aucun média crédible, ni israélien, ni marocain, ni international, n'a confirmé le moindre incident de ce type. L'identité des supposés officiers marocains « tombés » à Merom reste introuvable. Les faits sont invérifiables, les sources inexistantes. Et pourtant, le document se veut accablant mais il ne convainc que ceux qui souhaitent l'être. Pis encore, les propagandistes algériens ajoutent délibérément des éléments anxiogènes ( drones, hôpitaux israéliens, bases militaires, Unité 8200 ) dans un effort aussi grotesque que calculé pour associer le Maroc à un conflit géopolitique complexe, dans l'espoir d'activer les ressorts les plus éculés de l'imaginaire complotiste. Ce n'est pas un simple mensonge. C'est une opération de guerre informationnelle. Une attaque ciblée contre l'image du Maroc, pensée pour semer le doute, entretenir la haine et affaiblir la légitimité d'un Royaume dont le rayonnement régional, fondé sur la stabilité, la projection diplomatique et les partenariats solides, dérange profondément Alger. Le régime algérien ne cherche pas à convaincre mais il cherche plutôt à contaminer. Et pour cela, tout est bon. Même l'invention de morts fictifs, sans aucun respect ni pour la vérité, ni pour la dignité humaine. Cette dérive n'est pas seulement cynique, elle est indécente. Il ne s'agit pas ici de journalisme, encore moins d'analyse stratégique. Ce que produit la machine de propagande d'Alger relève de la haine programmée. Une mécanique de diffamation obsessionnelle, orchestrée par une junte militaire prisonnière de son ressentiment et en mal de légitimité. Incapable de transformer ses ressources naturelles en levier de prospérité, elle transforme le gaz en outil de chantage et l'information en arme de brouillage. Le plus tragique, sans doute, dans cette affaire, n'est pas la médiocrité du procédé. C'est le mépris affiché pour toute notion d'éthique, de rigueur et même de respect des morts, réels ou imaginaires. Alger joue avec l'émotion, ment sans retenue, et s'effondre dans une spirale de discrédit dont elle ne semble plus maîtriser l'issue. Mais cette guerre, la vérité est en train de la gagner. Car plus Alger falsifie, plus elle se trahit. Plus elle invente, plus elle s'isole. Le monde observe, et comprend : le Maroc n'a nul besoin de recourir à des manœuvres clandestines pour affirmer son existence, non, il avance, il construit, il tisse des alliances. Pendant que le régime algérien, englué dans une logique de confrontation stérile, s'enferme dans les vestiges idéologiques d'un autre siècle. Ce nouveau mensonge, conçu dans l'ombre des claviers anonymes, n'est qu'un aveu déguisé, celui d'un pouvoir paniqué face à la réussite marocaine, incapable d'offrir un contre-modèle crédible. Ce n'est pas un incident isolé, mais bien une campagne structurée, asymétrique, menée par peur de voir le Royaume s'imposer durablement comme une puissance continentale. Le Maroc, quant à lui, fait le choix du silence stratégique. Il répond par la construction, non par l'invective. Mais cette retenue ne saurait être éternelle car face à la multiplication des attaques, se pose désormais la nécessité d'une riposte à la hauteur. Une réponse ferme, articulée, sur les terrains de la communication, de la diplomatie, mais aussi de la cybersécurité. La vérité, comme toujours, finira par s'imposer. Et ce jour-là, les manœuvres d'Alger apparaîtront pour ce qu'elles sont : les spasmes désespérés d'un régime à bout de souffle, qui a fait de la calomnie son ultime ressource.