Le 3 juin 2025 à Alger, le régime algérien pensait tenir un joli coup. À peine la visite du président rwandais Paul Kagame achevée, ses médias s'empressaient de lui prêter un soutien au polisario, dans un récit aussi irrévérencieux que prévisible. Une tentative grossière, mais révélatrice, d'un appareil médiatico-politique qui ne recule plus devant aucune fiction pour justifier un narratif en déclin. Mais cette fois-ci, le montage n'a pas résisté à la réalité parce que la vérité a cette force tranquille que la propagande la plus frénétique ne saurait étouffer. Dès le lendemain, dans un geste rare mais éloquent, le président Kagame a publié, en toute transparence, l'intégralité de son discours sur le site officiel de la présidence rwandaise, démentant sans équivoque les allégations algériennes. Aucune mention du polisario. Aucune allusion, ni directe ni indirecte, au dossier du Sahara. Le mensonge a volé en éclats. Un geste simple, mais à très haute portée symbolique. En opposant la vérité à la manipulation, Paul Kagame n'a pas seulement protégé son intégrité. Il a infligé à Alger un désaveu cinglant, révélant au grand jour une stratégie de récupération désormais déconnectée des réalités africaines. Il s'agit là d'une falsification grossière et une humiliation évitable car en tentant de maquiller les faits, le régime algérien ne fait que s'enfoncer dans une spirale de discrédit. Cette initiative présidentielle n'est ni anodine, ni isolée. Elle révèle une prise de conscience croissante sur le continent africain : l'ère des manipulations médiatiques orchestrées pour des causes figées dans la guerre froide est révolue. L'Afrique de 2025 n'est plus celle des années 1970. Elle ne se laisse plus instrumentaliser. Elle choisit le pragmatisme, la coopération, la clarté. Et le président Kagame vient d'en donner un exemple éclatant. LIRE AUSSI : Maroc/Burkina Faso: le Conseil de gouvernement prend connaissance d'un accord de coopération militaire À ce titre, l'attitude du président Kagame illustre parfaitement cette maturité diplomatique nouvelle. Dans un continent en pleine mutation géopolitique, le soutien aveugle aux séparatistes n'a plus d'audience. Le narratif algérien, figé dans les dogmes d'un autre siècle, se heurte aujourd'hui à une Afrique tournée vers le développement, la stabilité et l'intégration. Dans ce contexte, la diplomatie marocaine, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, s'impose comme un modèle de constance, de légitimité et de partenariat gagnant-gagnant. Le Royaume n'a jamais cédé à l'outrance ni à la propagande. Il a misé sur l'action : développement du continent, co-investissements, formation, et renforcement des capacités des Etats africains. Le résultat est tangible : des dizaines de pays ont ouvert des représentations consulaires à Laâyoune et Dakhla, affirmant concrètement leur reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara. Cette dynamique s'est étendue bien au-delà de l'Afrique : en Europe, aux Amériques, dans le monde arabe. Et face à cette dynamique de fond, les manœuvres algériennes apparaissent dérisoires, parfois même pathétiques. Le Royaume, lui, ne s'abaisse pas à la diffamation. Il agit, bâtit, propose. Et lorsque les mensonges surgissent, la vérité s'impose – calmement, méthodiquement. Pendant ce temps, le régime algérien s'obstine dans des propagandes anachroniques, misant sur la désinformation là où d'autres misent sur l'unité africaine. L'épisode Kagame montre à quel point cette stratégie est non seulement inefficace, mais désormais contre-productive. Il ne s'agit pas seulement d'un camouflet pour Alger. Il s'agit d'un signal politique majeur : l'Afrique ne tolérera plus l'instrumentalisation de ses leaders ni de ses causes. En Afrique, les jeux d'ombre n'ont plus leur place. Le soutien aveugle aux thèses séparatistes s'effrite, rattrapé par les réalités économiques, sécuritaires et géopolitiques. Le choix du président rwandais, sobre mais puissant, vient rappeler que la diplomatie ne peut plus être un terrain de falsification. L'histoire retiendra que, ce 3 juin 2025, la vérité a parlé. Et que Paul Kagame, par son courage diplomatique, a choisi de se tenir du bon côté de l'Histoire. Le Maroc, lui, avance. Avec ses partenaires. Avec l'Afrique. Avec l'avenir.