Le Centre Cinématographique Marocain soutient à la fois les grands rendez-vous internationaux et les manifestations régionales à travers une enveloppe nationale répartie en fonction de la portée culturelle des événements. Le Centre Cinématographique Marocain (CCM) a annoncé l'allocation d'une enveloppe de 25,84 millions de dirhams pour soutenir 40 festivals de cinéma au Maroc. Ce financement, approuvé à l'issue de la deuxième session du comité d'aide 2025 tenue du 22 au 25 juillet à Rabat, s'inscrit dans une volonté affichée de promouvoir une diversité d'expressions cinématographiques sur l'ensemble du territoire. En tête de liste, le Festival International du Film de Marrakech, vitrine internationale du cinéma marocain, bénéficie à lui seul d'une subvention de 12 millions de dirhams. Le Festival National du Film de Tanger, qui met à l'honneur la production nationale, obtient 7,5 millions de dirhams, tandis que le Festival international du film de femmes de Salé reçoit 1 million de dirhams pour sa 18e édition. Lire aussi : La Commission d'aide à la production des œuvres cinématographiques dévoile les projets admis à l'avance sur recettes au titre de la 2e session de 2025 D'autres événements structurants comme le Festival international du film d'auteur de Rabat (800 000 DH) ou le Festival maghrébin d'Oujda (450 000 DH) confirment une répartition différenciée mais ciblée en fonction de la notoriété, de l'ancienneté et de la ligne éditoriale des manifestations. Le CCM ne limite pas son appui aux grandes scènes. Plusieurs festivals à dimension régionale ou thématique ont été soutenus : Ouzoud et Zagora (300 000 DH chacun), Nador (250 000 DH), Tétouan et Agadir (200 000 DH chacun), Settat, Sidi Kacem, Fès, Tiznit, Guelmim, Imouzzer Kandar et d'autres entre 50 000 et 190 000 DH. Le Forum Cinéma et Histoire de Khouribga ferme la marche avec une aide symbolique de 30 000 DH. Ce tour de financement marque la reconnaissance de la diversité des formats et des thématiques, allant du cinéma amazigh aux questions de mémoire ou de migrations. Il souligne également le rôle assigné au cinéma comme outil d'animation culturelle et de cohésion sociale, à travers un réseau d'événements disséminés dans les grandes villes comme dans les zones reculées.