Les exportations belges vers les Etats-Unis ont diminué de 12,5% au deuxième trimestre, selon des chiffres publiés, jeudi, par la Banque nationale de Belgique (BNB), qui relève que celles-ci avaient augmenté de plus de 20% durant les trois premiers mois de l'année, en prévision de la mise en place des droits d'importation annoncés début avril par le président américain Donald Trump. Sur l'ensemble du semestre, la balance commerciale entre la Belgique et le reste du monde a enregistré un excédent de 11,6 milliards d'euros, contre 10,4 milliards à la même période en 2024. Cette légère amélioration s'explique par une plus forte diminution des importations par rapport aux exportations. Toutes deux ont néanmoins diminué, respectivement de 1,3%, à 240,9 milliards d'euros, et de 0,7%, à 252,5 milliards d'euros. Selon la BNB, l'amélioration de la balance commerciale est principalement liée au secteur des machines et du matériel électrique, ainsi qu'aux produits chimiques et pharmaceutiques. Lire aussi : Brésil : exportations de viande au plus haut malgré les tensions avec les Etats-Unis « Ce dernier secteur a particulièrement bénéficié de la stratégie de certaines entreprises qui ont anticipé la hausse des droits de douane annoncée par les Etats-Unis en avril. Cela a entraîné une croissance plus forte des ventes vers ce pays au cours des trois premiers mois de 2025, qui n'a toutefois pas été suivie d'une compensation commerciale au trimestre suivant », explique l'institution. Les exportations belges de produits chimiques et pharmaceutiques ont augmenté de 1,3% au cours du premier semestre, tandis que les importations ont diminué de 1,4%. En considérant uniquement les chiffres du deuxième trimestre, les importations au niveau global ont baissé de 4,4% et les exportations de 1,2%. Concernant les échanges avec les Etats-Unis, les exportations ont diminué de 12,5% et les importations ont augmenté de 9,5%. Le commerce international de marchandises s'est stabilisé à environ 80% du produit intérieur brut (PIB) au premier semestre 2025, après les fortes fluctuations causées par la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine.