Le président Donald Trump a estimé, lundi lors d'une réunion à la Maison Blanche avec plusieurs dirigeants européens, que la paix entre la Russie et l'Ukraine est « à notre portée », affirmant que les deux parties sont « disposées » à négocier un accord de paix. « Je crois que, même si cela est difficile, la paix est à notre portée », a déclaré le président américain au début de cette rencontre, qui a réuni une dizaine de dirigeants européens ainsi que le président ukrainien Volodymyr Zelensky, trois jours seulement après le sommet historique en Alaska entre Trump et Vladimir Poutine. « Je pense que le président Poutine souhaite trouver une solution (…). Nous allons voir dans peu de temps, d'ici une semaine ou deux. Nous saurons alors si nous allons résoudre ce problème ou pas », a dit M. Trump, qui s'est entretenu en tête-à-tête avec M. Zelensky peu avant le début de cette réunion. Lire aussi : Trump confiant dans la possibilité de parvenir à une « paix durable » après ses entretiens avec Zelensky Le locataire de la Maison Blanche a laissé entendre que le président Poutine semble accepter les « garanties de sécurité » voulues par l'Ukraine et les pays européens pour dissuader de futures incursions russes. « C'est l'un des points clés que nous devons et que nous allons examiner à la table des négociations », a-t-il dit. « Je suis optimiste quant à la possibilité de parvenir ensemble à un accord qui dissuaderait toute future agression contre l'Ukraine », a-t-il poursuivi, précisant que les pays européens « assumeront une grande partie du fardeau » et que les Etats-Unis allaient aussi aider. De leur côté, les dirigeants européens, dont le chancelier allemand Friedrich Merz, le président français Emmanuel Macron, la première ministre italienne Giorgia Meloni, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, et le premier ministre britannique Keir Starmer, ont insisté, à cette occasion, sur la nécessité d'un cessez-le-feu en Ukraine en parallèle aux efforts de paix initiés par le président américain et en amont à un éventuel « sommet trilatéral ».