Le Procureur général du Roi près la Cour d'appel de Casablanca a annoncé, mardi, que les investigations dans l'affaire Sion Assidon sont toujours en cours et que les effets juridiques appropriés seront établis dès leur clôture. En lien avec ce qui a été relayé sur les réseaux sociaux concernant l'affaire de Sion Assidon et afin d'éclairer l'opinion publique sur cette affaire, le Procureur général du Roi près la Cour d'appel de Casablanca indique dans un communiqué qu'en date du 11 août 2025, deux personnes se sont présentées devant les services de police, faisant part de l'absence de leur employeur du lieu de travail. Injoignable au téléphone, ils se sont rendus à son domicile où ils ont constaté que sa voiture était garée devant la porte de la maison. Agissant suite à ces informations, les éléments de la police judiciaire se sont déplacés au domicile de l'intéressé où ils ont constaté qu'il était inconscient sur un canapé au rez-de-chaussée et présentant des signes de vie, souligne la même source, notant qu'il a été immédiatement évacué vers l'hôpital. Après la fouille de l'intérieur et des alentours du domicile, certains effets personnels de l'intéressé ont été retrouvés ainsi qu'un ensemble d'objets et de livres rangés de manière ordonnée, sans aucun signe d'effraction ou de désordre, précise-t-on. Lire aussi : Les séquences vidéo concernant l'affaire du décès de « Hicham Mandari » n'ont aucun lien avec la réalité La visualisation d'une caméra de surveillance installée dans la même ruelle à proximité de son domicile a révélé que l'intéressé est arrivé, le 9 août à 10h36, et après avoir garé son véhicule, il a accédé tout seul à son domicile, vêtu des mêmes habits qu'il portait au moment où il a été retrouvé inconscient à l'intérieur de sa maison. Les enregistrements de la caméra confirment que jusqu'à l'arrivée des personnes ayant signalé l'incident et des éléments de la police le 11 août, le véhicule était toujours immobile depuis son stationnement. Plusieurs échantillons et traces biologiques ont été prélevés sur différents objets et équipements au sein du domicile en vue d'exploiter les empreintes digitales et les échantillons biologiques non visibles à l'œil nu, note la même source, faisant savoir que les résultats ont mis en évidence la présence seules des empreintes de l'intéressé. Selon le communiqué, un ouvrier dans la maison mitoyenne qui a été entendu, a fait état de la présence de l'intéressé, le samedi vers 14h00, en train de tailler des branches d'arbres sur une échelle, notant qu'en quittant son lieu de travail vers 17h00, l'intéressé était toujours à l'oeuvre. Et de poursuivre que l'ouvrier qui a repris son travail le lendemain (dimanche 10 août), a constaté que ladite échelle était toujours sur place. Il importe de souligner que le propriétaire de la maison voisine a été, à son tour, entendu, affirmant avoir précédemment demandé à l'intéressé de tailler les plantes de son jardin. Il a été convenu que cela serait fait le samedi, et il a confirmé l'avoir effectivement vu effectuer cette tâche le jour mentionné.