La 60e session du Conseil des droits de l'Homme a été marquée par une déclaration conjointe de quarante Etats en faveur du Maroc. La République centrafricaine, porte-parole de ce groupe, a insisté sur la primauté du plan d'autonomie pour mettre fin au différend du Sahara. Le 8 septembre 2025, le Conseil des droits de l'Homme a ouvert à Genève sa 60e session par une déclaration qui a marqué un moment diplomatique fort pour le Maroc. En effet, au nom d'un groupe de quarante Etats, le représentant de la République centrafricaine a réaffirmé le soutien constant à la souveraineté du Royaume sur ses provinces du Sud et a souligné la pertinence de l'initiative marocaine d'autonomie. De surcroît, cette prise de position collective prend une importance particulière puisqu'elle intervient dans un cadre multilatéral onusien et émane d'un large regroupement d'Etats issus de différentes régions du monde. En rappelant que la question du Sahara marocain relève exclusivement de la compétence du Conseil de sécurité, le diplomate centrafricain a également insisté sur la nécessité de préserver le caractère bilatéral des échanges entre les Etats membres, le Conseil des droits de l'Homme et le Haut-Commissariat. Le diplomate a averti contre toute tentative de politisation de cette enceinte, qui risquerait d'affaiblir sa mission première consacrée aux droits humains. Lire aussi : Le Congrès américain salue le rôle central du Maroc dans la stabilité régionale De même, la déclaration a mis en évidence des avancées concrètes qui renforcent la position marocaine sur le terrain. En effet, l'ouverture de consulats généraux à Laâyoune et à Dakhla par plusieurs pays constitue un signe clair de reconnaissance diplomatique et un appui direct au développement régional. Ces implantations facilitent la coopération économique, stimulent les investissements et créent un cadre favorable à l'intégration régionale et continentale. Elles traduisent également un effet d'entraînement, puisqu'elles encouragent d'autres Etats à envisager des démarches similaires. En outre sur le plan politique, le texte rappelle la primauté du processus onusien. En fait, les Etats signataires se sont déclarés favorables à la reprise des tables rondes de Genève, conformément à la résolution 2756 adoptée le 31 octobre 2024. Cette résolution, en réaffirmant l'importance d'un dialogue inclusif, inscrit l'initiative marocaine au cœur de la recherche d'une solution consensuelle. Le soutien exprimé à Genève vient ainsi s'ajouter aux résolutions du Conseil de sécurité et renforce la dynamique internationale en faveur du plan d'autonomie. Par ailleurs, au-delà de la diplomatie, la déclaration a mis en relief les progrès socio-économiques réalisés dans les provinces du Sud. Les projets d'infrastructures, les investissements publics et privés ainsi que la coopération internationale illustrent la volonté du Maroc de faire de ces régions un pôle de croissance et de stabilité. Cette orientation conforte le discours des quarante Etats signataires qui considèrent le développement comme un élément essentiel pour consolider la paix et la coopération régionale.