Intitulé « Infrastructure Resilience in Africa », le rapport précise que ces estimations concernent les dommages causés par plusieurs types de catastrophes naturelles courantes sur le continent comme les séismes, les inondations, les cyclones, les tempêtes et les glissements de terrain, aux infrastructures (eau et eaux usées ; télécommunications ; routes et chemins de fer ; électricité ; ports et aéroports ; installations de pétrole et de gaz naturel) ainsi qu'aux bâtiments (résidentiels, commerciaux, établissements de santé et d'enseignement). Les dégâts causés aux infrastructures proprement dites sont évalués à 1,83 milliard de dollars en moyenne par an, alors que ceux subis par les bâtiments atteignent en moyenne 10,87 milliards de dollars. Les infrastructures énergétiques sont les plus touchées (844 millions de dollars en moyenne par an), devant les infrastructures de télécommunications (418 millions) et les routes & chemins de fer (282 millions). Les dégâts les plus importants sont enregistrés en Afrique de l'Est, avec 5,49 milliards de dollars en moyenne par an, suivie par l'Afrique du Nord, avec 2,31 milliards de dollars. L'Afrique australe subit des dommages d'environ 2,31 milliards de dollars, contre 1,58 milliard de dollars pour l'Afrique de l'Ouest et 1 milliard pour l'Afrique centrale. Au niveau national, les pays les plus touchés sont l'Afrique du Sud (1,7 milliard de dollars), le Nigeria (1,1 milliard de dollars) et l'Algérie (1 milliard de dollars).