Le secrétaire d'Etat auprès du ministère de l'Aménagement du Territoire national, de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Politique de la Ville, chargé de l'Habitat, Adib Benbrahim, a affirmé, mardi, que le programme « Villes sans bidonvilles » a permis d'améliorer les conditions de vie de 372.316 ménages à fin octobre. En réponse à une question orale à la Chambre des conseillers sur ce programme, M. Benbrahim a indiqué qu'environ 68.950 ménages sont concernés actuellement par des unités achevées ou en cours de réalisation, ajoutant que le coût global du programme a atteint 63,72 milliards de dirhams (MMDH), avec une contribution du ministère de l'Aménagement du territoire national, de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Politique de la ville à hauteur de 14,65 MMDH. Le secrétaire d'Etat s'est félicité du bilan positif des réalisations accomplies dans ce cadre, grâce à la stratégie cohérente et efficace mise en œuvre par le ministère, en coordination avec les autres ministères concernés, notamment ceux de l'Intérieur et de l'Economie et des Finances, conformément aux Hautes orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, rappelant, à cet égard, que 62 villes et centres urbains sont désormais déclarés « sans bidonvilles ». Lire aussi : « Villes sans bidonvilles » : 14 000 élus et notables soupçonnés de détournement de terrains sociaux Au cours des quatre années d'action du gouvernement actuel, les conditions de logement de plus de 69.300 ménages ont été améliorées, a-t-il ajouté, relevant que le rythme de traitement des dossiers a connu une nette accélération, passant d'une moyenne annuelle de 6.200 ménages entre 2018 et 2021 à environ 17.330 ménages entre 2022 et 2025. Cette cadence, a-t-il fait remarquer, s'est encore accélérée dans les grandes agglomérations comme Casablanca, Marrakech, Témara-Skhirate et Salé. Après avoir souligné que le programme « Villes sans bidonvilles » a enregistré ces résultats encourageants malgré plusieurs contraintes, il a cité le programme de relogement des habitants des bidonvilles de la préfecture de Skhirate-Témara, mené dans le cadre d'un partenariat public-privé et considéré comme une expérience modèle, ayant permis de traiter la situation de 22.643 ménages sur un total de 33.300 concernés.