Le lancement du 19e Congrès Mondial de l'Eau à Marrakech a permis au Maroc et au Conseil Mondial de l'Eau d'affirmer une volonté conjointe de promouvoir des solutions innovantes pour la gestion des ressources hydriques. L'ouverture du 19e Congrès Mondial de l'Eau, ce lundi 1er décembre 2025, à Marrakech a mis en avant une coopération élargie entre le Maroc et le Conseil Mondial de l'Eau, portée par une vision commune tournée vers l'innovation et les solutions énergétiques propres. Dès le lancement des travaux, Loïc Fauchon, président du Conseil Mondial de l'Eau, a expliqué que les deux parties ont engagé une action conjointe pour développer des technologies répondant aux défis liés aux ressources hydriques. Il a souligné que cette collaboration repose sur une démarche structurée qui associe efficacité énergétique et recours aux énergies renouvelables. Cette orientation s'appuie sur un chantier partagé avec le ministère marocain de l'Equipement et de l'Eau. Le Conseil Mondial de l'Eau et le gouvernement marocain travaillent à la création d'un centre international consacré aux eaux non conventionnelles et aux énergies renouvelables. Cette structure vise à accompagner l'évolution des modèles de gestion hydrique dans un contexte mondial marqué par des transformations rapides et des pressions accrues sur les ressources. La mise en avant du savoir-faire marocain a également occupé une place centrale. Loïc Fauchon a rappelé que le Royaume dispose d'une expérience solide dans les domaines du dessalement de l'eau de mer et de la réutilisation des eaux usées. Lire aussi : Marrakech : Ouverture de la 19è édition du Congrès Mondial de l'Eau Le président du Conseil Mondial de l'Eau a expliqué que ces secteurs connaissent une expansion soutenue grâce aux nouvelles technologies qui optimisent les coûts et renforcent la sécurité hydrique. Il a également mis en lumière les potentialités offertes par l'intelligence artificielle et la transition numérique. Selon lui, l'exploitation des données, l'analyse numérique et la recherche scientifique créent une dynamique capable de transformer la gouvernance de l'eau. Pour une coopération renforcée au service de solutions innovantes et durables L'appel à une coalition internationale s'inscrit dans cette logique. Le président a insisté sur la nécessité de renforcer la coopération, d'échanger l'expertise et d'impulser des projets communs, notamment dans les domaines de l'innovation, de la numérisation et des énergies renouvelables. Loïc Fauchon a expliqué qu'une approche renouvelée est indispensable pour dépasser les schémas classiques et mettre en place des alliances susceptibles d'apporter des solutions concrètes aux enjeux actuels. Il a également affirmé que la relation entre l'eau et le développement exige une réflexion renouvelée afin de saisir les opportunités offertes par les avancées technologiques. Le Congrès Mondial de l'Eau offre ainsi un espace d'échange entre experts, chercheurs, responsables politiques, société civile et secteur privé. Les participants examinent des stratégies permettant d'adapter la gestion des ressources en eau à un environnement mondial en perpétuelle évolution. L'événement prévoit une table ronde ministérielle, quatre panels de haut niveau, plus de cent quarante sessions techniques menées par des spécialistes internationaux, ainsi que des rencontres parallèles pour approfondir des thématiques ciblées. Un espace d'exposition présente par ailleurs les technologies et projets les plus récents liés à la gestion hydrique. Les travaux seront clôturés par la Déclaration de Marrakech qui rassemblera décideurs, scientifiques et praticiens, et exprimera une volonté commune d'intensifier la connexion entre la science, la décision publique et l'action sur le terrain.