En organisant la première Conférence internationale dédiée aux victimes africaines du terrorisme, le 2 décembre 2025, Rabat a incarné un élan inédit entre l'Afrique et le Moyen-Orient. Les voix de la Libye et de l'Irak, portées par leurs expériences de lutte, ont renforcé une vision marocaine axée sur la dignité des survivants et une action collective structurante. En orchestrant la première Conférence internationale dédiée aux victimes africaines du terrorisme, le Royaume du Maroc, en collaboration avec le Bureau des Nations Unies de lutte contre le terrorisme (UNOCT), a transcendé son rôle d'hôte pour devenir l'architecte d'un pont de solidarité entre l'Afrique et le Moyen-Orient. L'événement de Rabat n'a pas seulement été une rencontre, il a été la consécration d'une vision où la dignité des victimes devient la pierre angulaire des stratégies de paix et de sécurité mondiales. Les témoignages poignants de la Libye et de l'Irak ont offert un aperçu saisissant de la résilience face à une menace partagée. Le ministre libyen de la Jeunesse, M. Fathallah Al-Zani, a rappelé au monde les sacrifices d'une nation qui a combattu Daech en première ligne, protégeant non seulement son intégrité territoriale mais contribuant également à la sécurité régionale. Son discours a mis en lumière la stratégie délibérée des terroristes de cibler les institutions étatiques pour semer le chaos, une réalité à laquelle l'Irak a également été brutalement confronté. La voix de l'Irak a résonné avec celle de la Libye, partageant l'expérience d'une lutte acharnée pour la souveraineté et la reconstruction. Ces deux nations, issues de géographies différentes mais unies par l'épreuve, ont incarné la raison d'être de cette conférence : transformer la souffrance en un puissant appel à l'action collective. Lire aussi : Le Maroc appelle à une mobilisation pour placer les victimes au cœur de l'action antiterroriste africaine Face à ces récits de combat et de résilience, la perspective marocaine, en tant que force motrice de l'événement, a tracé la voie d'une réponse globale et structurée. Le discours officiel a souligné l'impératif de dépasser la seule réponse militaire pour construire une architecture de soutien durable. L'accent mis sur la coopération internationale, notamment avec des partenaires comme l'Union Européenne, et la création de cadres juridiques pour l'accompagnement des victimes, a démontré une approche holistique. Il ne s'agit plus seulement de vaincre le terrorisme, mais de guérir les blessures profondes qu'il inflige aux sociétés. La conférence a ainsi réussi à harmoniser ces trois perspectives fondamentales : le courage des nations qui se battent sur le terrain, l'expérience de celles qui se reconstruisent, et la sagesse diplomatique qui tisse les alliances pour un avenir plus sûr. En réunissant des pays comme la Libye et l'Irak, le Maroc a affirmé que la lutte contre le terrorisme est un combat universel qui ne connaît pas de frontières.
