Le ministère de l'Intérieur vient de sonner la fin de l'anarchie liée au non-respect des heures de fermeture des cafés, restaurants, salles de jeux... Dans une correspondance envoyée par le gouverneur de Skhirat-Témarra, aux présidents des le ministère de l'Intérieur a déclenché une « guerre » contre « l'anarchie » des cafés et des salles de jeux. Pour rappel, des riverains n'arrêtent pas de se plaindre suites aux fermetures tardives de ces établissements car selon eux, les désagréments de quiétude leur causent beaucoup d'ennuis. Dans son correspondance, le gouverneur a demandé expressément aux élus d'intervenir avec la dernière rigueur contre les établissements qui ne « respectent pas les horaires officiels de fermeture afin d'éviter les nuisances causées aux habitants riverains ». Un « embargo » a même été décrété sur les commerces et les différentes activités des cafés et des restaurants à partir de 23 h. La correspondance a également mis l'accent sur la responsabilité des présidents des communes, d'organiser ces espaces, en vertu de la loi organique n°113-14 relative aux communes. C'est une loi qui donne aux autorités la prérogative de contrôler ces établissements et d'intervenir en sanctionnant toutes infractions dont ils se rendraient coupables, par le biais de la police administrative, en vertu de l'article 100 de la même loi. Selon le site Bladi, le gouverneur a également insisté sur l'interdiction des « chichas » dans les cafés et les établissements ouverts au grand public. Le conseil de la commune de Casablanca a adopté la même démarche, début janvier dernier, en imposant aux cafés et restaurants de fermer leurs portes à 23 h. Les patrons des cafés et restaurants respecteront-ils ces dispositions sur lesquelles les présidents des communes sont appelés à sévir ? Une fois déjà, ils ont fait part de leur mécontentement à baisser les rideaux à 23 h, l'heure à laquelle, l'animation reprend vie jusqu'au bout de la nuit.
