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Le couple face à la stérilité : Un combat quotidien
Publié dans Yabiladi le 26 - 04 - 2012

Rêver d'un enfant de l'être aimé, quoi de plus naturel. On se marie pour vivre ensemble, tout partager, mais surtout pour fonder une famille. Mais lorsque concevoir un enfant devient difficile, voire impossible, le couple traverse une dure épreuve, d'autant plus que la famille s'en mêle…
Oui pour la vie, pour le meilleur et pour le pire, au quotidien, jusqu'à ce que la mort nous sépare… Ils décident de faire un enfant, elle arrête la pilule ou décide de retirer son stérilet, le petit bout de chou tarde à se manifester, on consulte, le verdict tombe et le monde s'effondre : Stérilité !
Une dure épreuve pour le couple
Car, ce n'est pas facile de répondre à la question : «Vous êtes mariés depuis combien de temps déjà ? Il est temps de faire un enfant». Ghalia, mariée depuis 5 ans, vit cette épreuve. «Mon médecin me dit de ne plus y penser, mais c'est impossible face à ma mère, ma belle mère et toute ma famille qui me harcèlent presque» . D'autant plus que notre culture ne remet jamais en question la fertilité de l'homme. Si le couple n'arrive pas à concevoir, c'est toujours de la faute de la femme. «Après plusieurs examens, mon gynéco n'a pas trouvé d'anomalies. Quand j'ai demandé à mon mari de faire des analyses à son tour, il l'a très mal pris» raconte Safia. Pour la plupart des hommes, aller consulter remet automatiquement la virilité en question. Et quand belle-maman s'en mêle, c'est souvent plus grave. «Elle disait à qui veut l'entendre qu'elle allait trouver une vraie femme à son fils chéri, une femme capable de lui donner des petits enfants !» se désole Nadia.
Même si le couple est ouvert d'esprit, même si la famille les laisse tranquille, la stérilité reste une dure expérience. Les examens sont longs et pénibles. Pour ne rien arranger, les injections d'hormones et les prises de sperme font partie du quotidien. Faire l'amour n'est plus un plaisir, elle est obsédée par ses ovulations et lui par la qualité de son sperme. «Pourquoi cela nous arrive t-il ?» Une question qui se répète en boucle. Même le plus fort des couples vacille…
Un enfant à tout prix !
Et quand l'enfant tant désiré ne vient pas naturellement, on se tourne vers la «technologie médicale». La fécondation In Vitro, avec seulement 20 à 40% de réussite, ne donne pas beaucoup d'espoir. Seuls 15 centres privés au Maroc proposent cette technique, et le sujet est encore tabou. «Mon fils est un enfant de l'amour même si c'est un bébé éprouvette» raconte Amina. Mais seuls quelques amis proches du couple sont au courant et Amina se garde bien de dire à son fils comment il est venu au monde. Pourquoi ? Notre maman ne veut pas que son enfant se sente différent. Et cette FIV n'est pas donnée : des injections quotidiennes à 1200dhs chacune, une insémination à 3500dhs, et un traitement quotidien de 20 jours à 1400dhs pièce ! Montant de l'opération : 24 000 dirhams… «Et la clinique ne nous a donné aucune facture, impossible donc d'essayer de se faire rembourser» raconte Rabia.
Et au milieu de tout cela, il ne faut pas confondre infertilité et stérilité. En cas d'infertilité, l'enfant tarde à venir tandis que la stérilité implique que les chances de concevoir sont nulles.
Et adopter ? Non, pas encore. Souvent, le couple veut un enfant issu de leur chair et de leur sang. Un avis pas du tout partagé par Camélia. «Nous avons essayé pendant des années. Finalement, nous avons adopté une petite fille qui nous comble» témoigne t elle. La jeune femme rappelle combien d'enfants sont abandonnés chaque année, pourquoi ne pas leur offrir un foyer et une famille. En plus, Camélia attend aujourd'hui un heureux événement. «Mon gynéco m'avait dit d'arrêter d'y penser, une année après l'adoption, je me suis retrouvée enceinte» Et ce n'est pas pour autant qu'elle compte abandonner son «premier bébé d'amour».
L'adoption peut être une solution, mais la famille peut poser problème. «J'ai un fils adopté, ma belle mère ne le traite pas comme ses autres petits enfants et elle l'appelle même «weld lhram»» raconte Houda.
Avoir un enfant est le désir de presque toutes les jeunes filles. Quand la nature en décide autrement, ce n'est pas seulement l'homme qui remet en question sa virilité, la femme doute aussi de sa féminité. Pour ne pas perdre son couple, il n'y a pas de recette magique, juste discussion et patience. Et n'oublions pas que rien n'est impossible dans la vie !


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