L'ancien président de Catalogne a choisi, ce mercredi, d'aborder un autre angle de la crise entre le Maroc et l'Espagne. Sur son compte Twitter, Carles Puigdemont a ainsi veillé à mentionner «Sebta» au lieu de Ceuta et «Melillia» au lieu de Melilla, qu'il a qualifiées de «deux villes africaines qui ne font partie de l'Union européenne que par héritage d'un passé colonial». «J'espère que l'UE n'est pas entraînée par l'inflammation nationaliste espagnole. Sebta et Melillia sont deux villes africaines, qui ne font partie de l'UE que par héritage d'un passé colonial qui a permis aux Européens d'avoir des possessions en dehors de l'Europe», a-t-il déclaré, en ajoutant que «le Maroc a le droit de soulever la question de la souveraineté et il serait nécessaire de créer une table de dialogue pour résoudre le conflit». «Un dialogue entre l'Espagne et le Maroc serait nécessaire pour traiter l'agenda des désaccords», a-t-il conclu. J'espère que l'UE n'est pas entraînée par l'inflammation nationaliste espagnole. Sebta et Melillia sont deux villes africaines, qui ne font partie de l'UE que par héritage d'un passé colonial qui a permis aux Européens d'avoir des possessions en dehors de l'Europe. — Carles Puigdemont (@KRLS) May 19, 2021 Un message qui irrite déjà au niveau de Ceuta. El Faro de Ceuta a ainsi affirmé que Puigdemont «critique à nouveau l'Espagne et sa souveraineté», rappelant que «le politicien indépendantiste catalan - qui fuit toujours la justice espagnole - le fait depuis trois ans et demi». «Il a conduit à un processus d'indépendance infructueux, et maintenant avec Ceuta, il la classe en tant que colonie», fustige la même source. Article modifié le 2021/05/19 à 18h04