Une semaine après avoir manifesté devant le siège de l'Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs à Noyelles-sous-Lens, les anciens mineurs marocains ont récidivé la semaine dernière à Douai, dans le Nord de la France. Devant le siège de la Soginorpa, le président de l'Association des anciens mineurs marocains du Nord - Pas-de-Calais (AMMN), Abdellah Samate a exprimé le ras-le-bol de ses camarades mineurs, lésés depuis la liquidation judiciaire des Houillères de Douai. C'est donc pour trouver des solutions à la précarité de leur situation qu'une délégation de l'AMMN s'est retrouvée devant la direction de la Soginorpa la semaine passée. Même si Abdellah Samate se voulait confiant à l'issue de l'entretien, il n'en demeurait pas pour autant entièrement satisfait. Car le président de l'AMMN sait que la centralité de la question du rachat des avantages en nature ne touche pas tant la Soginorpa que l'ANGDM. L'affaire qui oppose cette dernière aux mineurs marocains est d'ailleurs toujours pendante devant les prud'hommes, l'audience qui devait se tenir ayant été reportée à fin novembre. La patience des mineurs marocains sera donc de nouveau mise à rude épreuve durant les mois qui suivent.
