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Sahara : L'Espagne rapatrie tous ses coopérants des camps de Tindouf
Publié dans Yabiladi le 29 - 07 - 2012

Dix jours après la libération de trois coopérants européens enlevés des camps de Tindouf, en octobre 2011, l'Espagne vient de rapatrier tous ses ressortissants travaillant dans la zone contrôlée par le Polisario.
C'est un revers pour le Polisario. Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Margallo, a annoncé, le samedi 28 juillet, le lancement d'une opération «volontaire» de rapatriement de tous les coopérants (au nombre de 12) qui se trouvent dans les camps de Tindouf. Une décision motivée par la présence d'indices sur une «forte augmentation de l'insécurité dans la zone» que le responsable espagnol a qualifié, dans des déclarations à la presse, de «plateforme terroristes». Une allusion à la présence des rebelles touaregs du mouvement national pour la libération d'Azawad (MNLA) et des milices islamistes de Ansar Dine, liées à l'organisation terroriste Al Qaeda.
En dépit de cette évacuation-surprise, le ministre a assuré aux journalistes, que la situation dans le Nord du Mali n'est pas aussi alarmante comme laissent suggérer certaines analyses avançant que cette région «serait sur le point de se transformer en un nouvel Afghanistan».
Un rapatriement mené dans le secret
L'appel du chef de la diplomatie du gouvernement de Mariano Rajoy a été entièrement entendu, preuve en est l'atterrissage le même jour sur le tarmac de la base militaire Torrejón de Ardoz (proche de Madrid) d'un avion en provenance de Tindouf avec à son bord l'ensemble des coopérants espagnols en plus de deux ressortissants français et d'un italien.
Selon le chef de la diplomatie espagnol, ce rapatriement a été mené dans le secret. José Margallo a révélé que l'opération a commencé le vendredi en déplaçant les coopérants des camps où ils travaillaient vers la base militaire algérienne de Tindouf. Margallo a appelé, par ailleurs, tous les ONG encore présentes dans les camps de Tondouf et dans la région du Sahel à «être extrêmement prudents et conscient du danger» qui les guettent.
Ce rapatriement de tous les coopérants espagnols intervient juste dix jours après la libération des trois humanitaires, deux Espagnols et une italienne, kidnappés, le 11 octobre 2011, en plein camps des Tindouf, par un groupe terroriste (le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao)). Une libération rendue possible grâce au paiement d'une rançon dont le montant serait de 3 millions euros alors que le Mujao demandait 10 millions euros.
Le Polisario déplore le rapatriement
Visiblement la nouvelle du rapatriement de tous coopérants espagnols travaillant dans les camps de Tindouf n'a pas trouvé grâce aux yeux de la direction du Polisario. Ce dimanche, son représentant en Espagne, Beyoune Bouchraya, dans des déclarations à la radio Cadena Ser (proche du PSOE) a tenu à préciser que son mouvement ne partage pas les raisons présentées par le ministre espagnol des Affaires étrangères pour expliquer cette évacuation.
Le Polisario craint, en effet, que la décision espagnole ne fasse tache d'huile et inciterait d'autres pays à entreprendre des évacuations similaires de leurs coopérants.
C'est un revers pour le Polisario. Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Margallo, a annoncé, le samedi 28 juillet, le lancement d'une opération «volontaire» de rapatriement de tous les coopérants (au nombre de 12) qui se trouvent dans les camps de Tindouf. Une décision motivée par la présence d'indices sur une «forte augmentation de l'insécurité dans la zone» que le responsable espagnol a qualifié, dans des déclarations à la presse, de «plateforme terroriste». Une allusion à la présence des rebelles touaregs du mouvement national pour la libération d'Azawad (MNLA) et des milices islamistes de Ansar Dine, liées à l'organisation terroriste Al Qaeda.
En dépit de cette évacuation-surprise, le ministre a assuré aux journalistes, que la situation dans le Nord du Mali n'est pas aussi alarmante comme laissent suggérer certaines analyses avançant que cette région «serait sur le point de se transformer en un nouvel Afghanistan».
Un rapatriement mené dans le secret
L'appel du chef de la diplomatie du gouvernement de Mariano Rajoy a été entièrement entendu, preuve en est l'atterrissage le même jour sur le tarmac de la base militaire Torrejón de Ardoz (proche de Madrid) d'un avion en provenance de Tindouf avec à son bord l'ensemble des coopérants espagnols en plus de deux ressortissants français et d'un italien.
Selon le chef de la diplomatie espagnole, ce rapatriement a été mené dans le secret. José Margallo a révélé que l'opération a commencé le vendredi en déplaçant les coopérants des camps où ils travaillaient vers la base militaire algérienne de Tindouf. Margallo a appelé, par ailleurs, tous les acteurs des ONG encore présentes dans les camps de Tindouf et dans la région du Sahel à «être extrêmement prudents et conscient du danger» qui les guettent.
Ce rapatriement de tous les coopérants espagnols intervient juste dix jours après la libération des trois humanitaires, deux Espagnols et une Italienne, kidnappés, le 11 octobre 2011, en plein camps des Tindouf, par un groupe terroriste (le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao)). Une libération rendue possible grâce au paiement d'une rançon dont le montant serait de 3 millions d'euros alors que le Mujao demandait 10 millions d'euros.
Le Polisario déplore le rapatriement
Visiblement la nouvelle du rapatriement de tous coopérants espagnols travaillant dans les camps de Tindouf n'a pas trouvé grâce aux yeux de la direction du Polisario. Ce dimanche, son représentant en Espagne, Beyoune Bouchraya, dans des déclarations à la radio Cadena Ser (proche du PSOE) a tenu à préciser que son mouvement ne partage pas les raisons présentées par le ministre espagnol des Affaires étrangères pour expliquer cette évacuation.
Le Polisario craint, en effet, que la décision espagnole ne fasse tache d'huile et inciterait d'autres pays à entreprendre des évacuations similaires de leurs coopérants, isolant ainsi un peu plus le mouvement séparatiste.


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