Code de la procédure pénale : Ouahbi défend une refonte structurante et ambitieuse    Gaza : La solution à deux Etats, c'est faire de la paix une réalité    JPO de la DGSN : La Police montée, un engagement fort au service de la sécurité touristique au Maroc    Presse italienne : Le Maroc, un acteur stratégique dans une région sahélienne en pleine recomposition    L'application des peines alternatives au menu du prochain Conseil de gouvernement    L'accueil par le Maroc de la prochaine AG d'Interpol reflète sa position de partenaire fiable face aux défis sécuritaires mondiaux (responsable sécuritaire)    Affaire Mahdaoui vs Ouahbi : le procès en appel reporté au 26 mai    Le CAD d'Attijariwafa Bank propulse l'intégration économique africaine depuis le Caire    Ne mettons pas tous nos œufs dans le même panier    Tanger Med: SKF inaugure une nouvelle unité de paliers magnétiques    Organisation de coopération de Shanghai (OCS) : Xi'an accueille un forum sur la réduction de la pauvreté et le développement durable    Bourse : le MASI recule pour mieux rebondir    Efficacité énergétique : La tutelle octroie la première autorisation à une ESCO    La Bourse de Casablanca termine en hausse    Palestine: "la solution à deux Etats est la seule option où il n'y a pas de perdants" (Bourita)    "African Lion 2025" : Exercice de lutte contre les Armes de Destruction Massive au port militaire d'Agadir    « Jiutian »... le porte-avions aérien chinois qui redéfinit la suprématie aérienne    Xi Jinping appelle à une industrie manufacturière plus forte pour faire avancer la modernisation chinoise    Affaires étrangères chinoises : Taïwan n'a ni base, ni raison, ni droit de participer à l'Assemblée mondiale de la santé    Santé : L'OMS adopte un accord international sur les pandémies    Espagne : une panne nationale de télécommunications perturbe les services d'urgence    Le Maroc triomphe aux Olympiades de la chimie à Paris    Global Growth Conference 2025 à Rabat : focus sur le financement et la transition énergétique    Série A : Ce vendredi, terminus !    7éme Tournoi international de water-polo de Rabat : Ce vendredi, conférence de presse    Sofyan Amrabat provoque la colère des supporters de Fenerbahçe    Ligue des Champions : Inter ou PSG? Medhi Benatia répond cash    Hammouchi reçoit les membres de la DGSN et DGST en partance pour le pélerinage    JPO de la DGSN : une occasion de sensibiliser les enfants et les jeunes à la disparition des mineurs    La langue chinoise ouvre de nouveaux horizons... Histoires de réussite    Scandale de la vente de diplômes universitaires au Maroc : l'affaire "Qilach" révèle un réseau de corruption académique plus vaste que prévu    Les prévisions du mardi 20 mai    L'intérêt culturel en Chine se manifeste : plus de 1,4 milliard de visites dans les musées en 2024    Festival de Fès des musiques sacrées : l'Afrique au cœur de la Renaissance    Prochain Spider-Man : le Maroc en toile de fond ?    Festival de Cannes : Denzel Washington reçoit une Palme d'or d'honneur surprise    FNM : Le Musée Nejjarine de Fès, premier établissement à recevoir le Label « Musée du Maroc »    United : Mazraoui, un record de polyvalence et de régularité    Lutte contre la corruption: Le Maroc et la Côte d'Ivoire signent un mémorandum d'entente    Coupe de la CAF : Simba SC – RS Berkane se jouera à midi    Santé : Le Maroc à l'initiative d'un projet de lutte contre la pénurie des ressources humaines    Voilà comment le gouvernement a rendu à la profession d'enseignant ses lettres de noblesse    Femmopause : La ménopause n'est pas une fin, c'est un nouveau départ    Algérie. Le ministre de la communication confirme que le pays est une prison à ciel ouvert    ADM digitalise davantage l'autoroute : l'application Jawaz, un tournant pour la mobilité au Maroc    « Semaine Africaine » : L'UNESCO lance les festivités    Projet Madrastna : L'école fait son show    Le cinéma chinois brille au Festival de Cannes : un pavillon dédié reflète l'essor de la créativité cinématographique chinoise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Est-il évident d'être piéton à Casablanca ?
Publié dans Yabiladi le 16 - 01 - 2022

La ville est un corps vivant. Casablanca est parcourue de flux de toutes sortes de moyens de transport tels que les voitures, taxis, bus et piétons. Les piétons considérés comme des usagers vulnérables très présents dans l'espace public au Maroc notamment dans la capitale économique, Casablanca.
La voie publique marocaine comprend toutes les superficies dédiées aux circulations publiques de toute nature telles que la chaussée, les voies de circulations, les trottoirs, etc. Les piétons peuvent être accompagnés d'enfants, personnes âgés ou mal voyants, etc. Aujourd'hui, beaucoup de citoyens piétons se mettent quotidiennement en danger dans les grandes villes telle que Casablanca.
Face à la croissance fulgurante de la circulation automobile des grandes villes, il est devenu pénible et dangereux pour les pétons de circuler sur le trottoir, voire dans les espaces qui leurs sont réservés sans se mettre en danger. Bien souvent, faute de trouver une place de parking spécifiquement adaptée, les automobilistes casablancais sont de plus en plus sujets à stationner sur les trottoirs, et ce même, dans les grandes artères de la ville.
Un code de la route ignoré
De ce fait, les usagers qui se déplacent à pied sont contraints à se rabattre sur la route pour les contourner et par la même occasion s'exposer au danger. Pour Edith, nounou de deux enfants à Casablanca, franchir la porte et le danger est partout.
«Quand je sors en ville pour rejoindre le parc avec les enfants que je garde, j'ai toujours très peur. Le stationnement des voitures m'empêche d'emprunter le trottoir avec la poussette. Je suis obligée de me rabattre sur la route pour pouvoir passer. Ça me fait extrêmement peur, mais j'y suis obligée, car sinon je suis bloquée.»
Edith
Mais le calvaire des piétons ne se limite pas aux voitures en stationnement. En effet, il y a des chauffards qui ne respectent que très peu les feux de signalisation. Les feux rouges sont brûlés alors que les passants sont parfois déjà engagés dans le passage piétons, et ce même aux ronds-points les plus fréquentés et les plus sécurisés par la police. «Nous sommes des taxis rouges, on fait ce que l'on veut, n'est-ce pas», s'exclame le chauffeur Hassan. Il explique : «C'est un système de circulation qui s'est adapté, c'est dangereux mais on y est habitués.»
Être piéton, être en règle
S'il est admis internationalement qu'un piéton est tenu d'emprunter un passage qui lui est conçu s'il veut traverser la chaussée à moins de 50m de celui-ci, un franchissement est autorisé au-delà, «en prenant toutes les précautions nécessaires». Selon l'article 187 du Code de la route, tout piéton qui ne respecte pas le passage clouté est passible d'une amende de 20 à 50 DH. Une loi visiblement pas appliquée. De plus, selon l'article 94 du même texte, «tout piéton doit, lors de l'usage de la voie publique, prendre les précautions nécessaires à éviter tout danger, soit pour lui, soit pour autrui, respecter les règles spéciales de circulation le concernant fixées par la loi et s'interdire tout acte pouvant porter préjudice à l'environnement de la route».
Pourtant, cette loi n'a jamais été appliquée, voire très rarement. D'ailleurs, malgré l'application en décembre 2020 du Code de la route à l'encontre des piétons visant à leur protection, les accidents de la route sont certes en diminution, mais perdurent encore. Selon l'Agence nationale de la sécurité routière (NARSA), les premières victimes des accidents de la route sont les usagers vulnérables, les piétons, qui demeure la catégorie la plus touchée, enregistrant environ 60,8% au titre du mois de juillet 2020. Mais le nombre d'accidents des piétons connaît une forte diminution de 19,18% par rapport au mois de juillet 2019. En février 2021, les piétons ont encore enregistré des diminutions du nombre des tués de 28,9%.
Signe de modernité ?
Le piéton est un usager de la voie et de l'espace public, mais il reste vulnérable face aux automobilistes. D'ailleurs, toutes les villes modernes prennent conscience tôt ou tard du parti à tirer des intenses concentrations piétonnes, autant sur les plans économiques, de la mobilité humaine ou de la qualité de vie. Elles revalorisent les espaces des centres-villes, des fronts de mer, y favorisent le maintien de l'attractivité commerciale et touristique.
Quels droits pour les piétons ?
Appelés «usagers vulnérables», les piétons ont des droits et des devoirs, au même titre que les automobilistes.
En règle générale et en présence d'usagers vulnérables, les conducteurs sont appelés à demeurer «bienveillants», à ralentir, à respecter une distance minimum de 1m (1,5m hors agglomération) pour les dépasser.
Aussi, les automobilistes doivent laisser la priorité aux piétons s'ils sont engagés sur la chaussée ou s'ils manifestent l'intention de traverser et ce, même s'ils se trouvent en dehors d'un passage piéton. La protection des usagers vulnérables, en particulier des plus fragiles (à savoir les enfants et les personnes âgées), et le respect de leurs droits font partie intégrante des mesures de sécurité routière.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.