L'exécutif espagnol a répondu avec «fermeté» à une question écrite de députés de Vox, portant la possible installation par le Maroc de missiles israéliens à Tanger et Nador, rapporte ECD. En décembre dernier, les parlementaires de la formation d'extrême droite avaient interpelé le gouvernement de coalition de gauche face à cette «menace» sur la sécurité de Ceuta et Melilla. «Le gouvernement défend l'intégrité territoriale de l'Espagne et agira avec fermeté en cas de violation.» Il a précisé sur le même ton ferme «comme l'a souligné à plusieurs reprises le ministre des Affaires étrangères Affaires étrangères, Union européenne et Coopération, José Manuel Albares, ce gouvernement défendra les valeurs et les droits des citoyens espagnols et les intérêts de L'Espagne à tout moment». Le 7 février, en réponse à une question écrite du sénateur du parti Compromis (gauche de la région de Valence) Carles Mulet, le cabinet de Pedro Sanchez soulignait que le Maroc est «souverain» d'installer des missiles et des drones près de Ceuta et Melilla. L'exécutif Sanchez a même ajouté que le royaume est dans son droit de gérer la surveillance de ses frontières avec les moyens qu'il juge appropriés. Depuis, deux événement majeurs se sont produits pouvant expliquer le changement de ton. Le 13 février, le Maroc a commandé des missiles israéliens de défense anti-aérienne et anti-missile «Barak MX» dont le contrat s'élèverait à 500 millions de dollars (près de 4,7 milliards de dirhams). Une semaine plus tard, les Forces armées royales (FAR) annoncent la création de la zone militaire Est, avec Nador dans son champ d'action.