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Compétitivité : Le Maroc progresse lentement mais sûrement
Publié dans Yabiladi le 06 - 09 - 2012

Le World Economic Forum (WEF) vient de publier son rapport 2012-2013 sur la compétitivité mondiale. Le Maroc s'y classe 70e sur 144 pays, signant ainsi une progression de trois places par rapport à l'an passé. En dépit des lenteurs bureaucratiques, des problèmes d'accès au financement et de la corruption, le Maroc poursuit donc sa lancée en matière de compétitivité. De bons augures pour les investisseurs nationaux et internationaux.
70 sur 144. C'est la place dont vient d'hériter le Maroc au classement des économies les plus compétitives au monde selon le tout récent «Global Competitiveness Report » établi par le World Economic Forum (WEF). Dans cette version 2012-2013, rendue publique mercredi à Genève, le Royaume se hisse pour la première fois dans la 1ère moitié du tableau, en passant de la 73ème (2011) à la 70ème place (2012).
Le Maroc poursuit donc sa lancée en matière de compétitivité, et ce, en dépit d'un contexte global marqué par le ralentissement de l'économie mondiale ; et régional, perturbé par le printemps arabe.
Le Maroc : 2ème économie la plus compétitive d'Afrique du Nord
Au niveau de la région MENA, le rapport révèle que le royaume reste très largement distancé par les pays du Golfe, tels que le Qatar (11ème), l'Arabie Saoudite (18ème) ou encore les Emirats Arabes-Unis (24ème). En revanche, par rapport à ses pays voisins, le Maroc s'en tire très bien puisqu'il arrive au 2ème rang dans la région Afrique du Nord, n'étant devancé que par la Jordanie (64e). Les autres pays, à savoir l'Egypte (107e), l'Algérie (110e), le Liban (91e), la Libye (113e) se classent loin derrière, leur économie ayant subie de plein fouet la déferlante du printemps arabe (ndlr. le WEF a préféré ne pas inclure la Tunisie dans le classement en raison de l'absence de données fiables).
La place prééminente du royaume dans la région traduit de fait les réformes ambitieuses engagées par l'Exécutif marocain pour renforcer la compétitivité de l'économie nationale. Cela dit, bien que les efforts consentis aient été réels, il n'en demeure pas moins que les résultats du rapport qui concernent le Maroc sont, à l'image du pays, très contrastés.
Des obstacles de taille
Le rapport ne manque pas de souligner le retard qu'accuse le royaume sur des volets jugés très critiques. Dans le domaine des infrastructures et des équipements de base par exemple, le Maroc a pris du retard dans le classement, passant de la 54e place en 2011 à la 68e place cette année. Pour justifier ce recul, le rapport pointe du doigt la détérioration de l'environnement économique du pays, qui a dégringolé de 45 places en une année.
En ce qui concerne l'enseignement supérieur et la formation, le Maroc accuse aussi un net retard, puisqu'il se classe 101ème, soit une chute de trois places par rapport à l'an passé. La faible efficience du marché du travail constitue également l'un des talons d'Achille du royaume, sanctionné de la 122ème place sur 144 sur ce critère. Cette inefficience, le rapport la justifie par un manque d'adéquation entre la formation et les besoins réels du marché de l'emploi marocain.
Cependant, là où le bât blesse le plus pour le royaume, c'est au niveau de l'efficacité de son administration publique. Pour 17,6% des décideurs marocains et étrangers sondés dans le cadre de l'étude du WEF, il s'agit en effet du principal point noir du développement économique marocain, devant l'accès au financement (14,8%) et la corruption (12,6%). Ces résultats contrastent quelque peu avec ceux de l'an passé où l'accès au financement (18,7%) et la corruption (17,7%) étaient arrivés en tête de la liste des entraves à l'amélioration du climat des affaires marocain.
Des avancées lentes, mais sûres
Comme le révèle le WEF dans son rapport 2011-2012, les écueils sont donc encore légions au Maroc. Cela dit, ils ne doivent pas pour autant occulter les réelles avancées réalisées par le royaume au cours des dernières années. C'est notamment le cas au niveau de la force des institutions et du degré de développement du marché financier, deux paramètres sur lesquels le pays se positionne bien. La taille du marché et l'état d'avancement technologique constituent également deux autres critères sur lesquels le Maroc réussit à tirer son épingle du jeu. Ces performances valent d'ailleurs à l'économie marocaine de se conforter dans sa place d' «économies tendant vers l'efficience», la troisième des six phases vers le modèle de développement économique le plus sophistiqué qui existe (phase 6 : «innovation-driven economy»). Notons qu'avec l'Afrique du Sud et l'Île Maurice, le Maroc est le seul des 54 pays africains (moins la Tunisie) à réussir cette performance. De bons augures pour les investisseurs nationaux et internationaux…


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