Le 18e festival Jazzablanca a entamé, jeudi, son troisième temps fort avec une soirée d'exception réunissant trois artistes majeurs, Faraj Suleiman, Cory Henry & The Funk Apostles, et Parcels, qui ont captivé un public nombreux par des performances intenses et diversifiées, mêlant jazz contemporain, funk et pop dansante. La soirée a débuté avec le pianiste et compositeur Faraj Suleiman et son quintet, qui a proposé une musique combinant avec subtilité les mélodies arabes à des élans modernes, plaçant le piano oriental au cœur d'un répertoire riche alliant technique et émotions profondes. Cette performance immersive confirme la reconnaissance internationale de l'artiste, déjà salué lors de grandes scènes telles que le EFG London Jazz Festival ou le Montreux Jazz Festival. Le concert s'est poursuivi avec Cory Henry & The Funk Apostles, mené par le virtuose des claviers et multi-instrumentiste récompensé aux Grammy Awards, dont le style unique mêle funk, jazz et R&B, notamment révélé à travers ses albums Something to Say et Operation Funk. Pour clôturer la soirée, le groupe australien Parcels, repérée dès leurs débuts par Daft Punk a livré une prestation orchestrée avec finesse, mêlant funk, disco, rock et pop électronique dans un style rétro-moderne. Fort d'un succès international, avec plus d'un milliard de streams et un concert à guichets fermés au Red Rocks Amphitheatre en 2024, Parcels a enflammé la scène de Jazzablanca en offrant une ambiance festive portée par des harmonies riches et des rythmes groove qui ont conquis le public. Au-delà des concerts sur la scène principale, le festival s'étend à travers Casablanca. Deux spectacles gratuits ont lieu sur la scène Nouveau souffle, au Parc de la Ligue arabe, dans une volonté de rendre la musique accessible à tous. Ce vendredi 11 juillet, Anas Chlih Quintet propose une fusion marocaine de jazz modal. Samedi 12 juillet, Soukaina Fahsi se produit avec son folk marocain revisité. Une relève artistique locale.