Le tribunal correctionnel de première instance de Casablanca a condamné, le 14 juillet 2025, le frère de Hicham Mandari Tribunal à 5 ans de prison ferme, assortie d'une amende de 50 000 dirhams pour son rôle dans la diffusion de vidéos trompeuses, concernant le défunt. Dans un communiqué diffusé ce 28 juillet, le procureur du roi a affirmé que les séquences publiées sur un site contenant des données et des allégations concernant l'affaire «n'ont aucun lien avec la réalité». Ces enregistrements vidéo ont fait l'objet d'une enquête judiciaire dans le cadre de laquelle le frère de Hicham Mandari a comparu devant la justice. L'enquête a révélé que ces séquences n'avaient aucun lien avec la réalité et étaient le produit de son imagination, comme démontré par l'enquête et par plusieurs données. Ces données incluent «les déclarations spontanées du frère du défunt consignées dans le procès-verbal de l'enquête préliminaire, reconnaissant avoir acheté des cartes SIM prépayées afin de communiquer avec le propriétaire du site électronique depuis fin 2023», précise la même source. Le frère du défunt a également déclaré avoir cherché à obtenir le numéro dudit propriétaire via les réseaux sociaux et pris l'initiative de l'appeler, en se faisant passer pour un responsable sécuritaire à la retraite, prétendant détenir des informations importantes sur la mort de son frère qu'il souhaitait les lui transmettre afin de les publier sur son site électronique. Ces données incluent aussi les déclarations de l'intéressé figurant dans le procès-verbal de l'enquête préliminaire, selon lesquelles les enregistrements publiés sur le site électronique en question contenaient des éléments et des informations qui sont le produit de son imagination, en inventant des faits erronés qu'il a fournis au propriétaire du site électronique afin de les publier. L'intéressé a également fourni de fausses déclarations au site précité prétendant le décès de la mère du défunt alors que celle-ci est toujours en vie. Le communiqué souligne que les faits précités constituent, conformément aux dispositions du Code pénal, des crimes punis par la loi, ajoutant que le mis en cause a comparu sur cette base devant le parquet, qui a décidé, vu la gravité des actes commis, de le déférer en état d'arrestation devant le tribunal.