Le procureur du roi près le tribunal de première instance à compétence pénale de Casablanca a rejeté, lundi 28 juin, l'authenticité des vidéos publiées sur un site électronique concernant le décès de Hicham Mandari, en affirmant qu'elles «ne correspondent en rien à la réalité». Dans un communiqué exposant les résultats de l'enquête, l'autorité judiciaire précise que l'auteur des enregistrements, frère du défunt, a reconnu avoir fabriqué les récits diffusés. Selon les procès-verbaux du premier interrogatoire, il avait acquis des cartes SIM prépayées pour contacter l'administrateur du site et s'était présenté sous une fausse identité d'agent de sécurité retraité, prétendant disposer d'informations sensibles. Le procureur rapporte que l'intéressé «a admis avoir imaginé et inventé l'ensemble des faits évoqués dans les vidéos, en y intégrant des éléments fictifs tels que le décès supposé de la mère de la victime, laquelle est en réalité vivante». Les faits ont été qualifiés de délits punissables par le code pénal marocain. L'homme a été traduit devant la juridiction compétente en état de détention et condamné, le 14 juillet, à cinq années d'emprisonnement ferme assorties d'une amende de 50 000 dirhams.