Dix jeunes réalisateurs créatifs originaires du bassin méditerranéen ont défendu, mercredi, leurs projets cinématographiques devant un jury international dans le cadre du programme Ateliers de Tétouan. Dédiés au soutien des projets de longs métrages de fiction et documentaires, ces ateliers, qui en sont à leur troisième édition, sont organisés en marge de la 30è édition du Festival du cinéma méditerranéen de Tétouan (FCMT). Conçu comme une initiative phare du festival, ce programme accompagne la création cinématographique en offrant une plateforme de formation, de mise en réseau et de développement artistique. Cette année, 10 projets y ont été retenus parmi 138 candidatures, à l'issue d'un processus de sélection rigoureux mené par des professionnels et experts du cinéma. Les participants sont répartis en deux catégories. Dans la catégorie documentaires figurent Leila Albayaty (France), Ayoub Boudadi (Maroc), Aurélia Makdessi (France) et Fulgencio Martínez (Espagne), tandis que dans la catégorie fiction, les participants sont Yassine Fennane (Maroc), Ines Ben Othman (Tunisie), Hamza Atifi (Maroc), Yılmaz Özdil (Turquie), Kenza Tazi (Maroc) et Essam Hayder (Egypte). Le jury est, par ailleurs, composé de Layaly Badr (Palestine, Jordanie), écrivaine et scénariste, spécialiste de la narration pour le cinéma, Mohamed Noureddine Afaya (Maroc), écrivain et universitaire, dont les travaux explorent la création artistique et la transmission culturelle, Christoph Thoke (Allemagne), producteur reconnu pour ses coproductions internationales et son engagement dans la formation cinématographique, et Ignacio Vuelta (Espagne), réalisateur et producteur, actif dans le développement de projets audiovisuels et la formation de jeunes talents. Les deux jeunes réalisateurs marocains Ayoub Boudadi et Kenza Tazi retenus, ont bénéficié, dans le cadre du festival, d'une formation visant à renforcer leurs compétences dans la présentation et la défense de projets artistiques devant des jurys spécialisés. Dans une déclaration à la MAP, Mohamed Noureddine Afaya a souligné que ces ateliers représentent une expérience stimulante qui confirme la volonté du festival d'ancrer des choix esthétiques et intellectuels donnant au cinéma sa véritable dimension créative.