Mardi, l'Algérie a démenti l'existence de négociations avec le Maroc pour un accord de paix, en réponse aux déclarations de Steve Witkoff, envoyé spécial du président américain Donald Trump. Le mois dernier, Witkoff avait prédit une reprise des relations diplomatiques entre les deux pays, rompues depuis 2021, dans un délai de deux mois. Lors d'une conférence de presse, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a exprimé sa surprise face aux propos de l'officiel américain, affirmant que «le dialogue bilatéral avec le Maroc n'est pas à l'ordre du jour». Il a précisé que Witkoff «a confondu les initiatives américaines concernant le Sahara occidental avec les relations algéro-marocaines», rapporte l'agence de presse espagnole EFE. Dans une interview accordée à CBS, Witkoff avait déclaré que Washington «travaille actuellement avec le Maroc et l'Algérie» et qu'un «accord de paix» pourrait être conclu dans les 60 jours. Le 31 octobre, le roi Mohammed VI a renouvelé son appel au président algérien Abdelmadjid Tebboune pour engager un «dialogue fraternel et sincère», suite à la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à des négociations sur le Sahara occidental basées sur la proposition marocaine d'autonomie.