Photo d'illustration ‹ › Entre 2020 et 2024, le Maroc figure parmi les principaux pays bénéficiaires du programme américain de cession de matériel de défense excédentaire, connu sous le nom de Excess Defense Articles (EDA). Cette information a été révélée par le Pentagone, dans un rapport publié le 16 décembre 2025. Aux côtés du royaume, la Grèce et Israël font également partie des partenaires étrangers les plus concernés par ce dispositif. La sélection de ces trois pays a fait l'objet d'une évaluation menée par le Strategic Capabilities Office (SCO), une unité relevant du Département de la Défense américain. Des responsables du Pentagone ont indiqué que cette analyse visait à déterminer dans quelle mesure les transferts envisagés soutiennent les priorités sécuritaires des Etats-Unis, tant au niveau national que régional. S'agissant du Maroc, les autorités américaines ont notamment examiné la manière dont les demandes formulées par Rabat dans le cadre du programme EDA «soutiennent les objectifs d'interopérabilité» entre les Forces armées royales (FAR) et l'armée américaine. Le rapport ne précise toutefois pas la liste des équipements militaires cédés à titre gracieux au royaume, dans le cadre de ce programme. Pour rappel, le Maroc et les Etats-Unis ont signé, en octobre 2020 à Rabat, un accord de coopération militaire. Depuis juin 2004, le royaume bénéficie par ailleurs du statut d'allié majeur des Etats-Unis hors OTAN. En parallèle, des données communiquées en janvier 2025 par le Département d'Etat américain indiquent que Washington enregistre 8,545 milliards de dollars de ventes actives de gouvernement à gouvernement avec Rabat, dans le cadre du système des ventes militaires à l'étranger (Foreign Military Sales, FMS). Ce programme constitue un mécanisme d'assistance sécuritaire destiné à faciliter l'acquisition d'armements américains, d'équipements de défense, de services de conception et de construction, ainsi que de formations militaires.