L'activiste marocaine des droits de l'Homme, Houria Es-Slami, a été élue, ce jeudi à Genève, membre du Groupe de travail des Nations unies sur les disparitions forcées ou involontaires (GTDFI). La militante marocaine des droits de l'Homme et directrice exécutive de la Fondation Driss Benzekri des droits humains, Houria Es-Slami, a été élue hier, jeudi, membre du Groupe de travail des Nations unies sur les disparitions forcées ou involontaires (GTDFI), dans le cadre de la 25e session du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU qui se déroule du 3 au 28 mars à Genève, rapporte la MAP. Houria Es-Slami, née en 1968 à Oujda, compte à son actif une quinzaine d'années d'expérience dans le domaine des droits humains, avec une expertise reconnue en matière des disparitions forcées à l'échelle nationale et internationale. Elle fait partie des fondateurs du bureau du Forum marocain pour la vérité et la justice, de la Fédération euro-méditerranéenne contre la disparition forcée et de la Coalition internationale contre les disparitions forcées. À ce titre, la militante marocaine a activement contribué à la campagne pour la ratification de la Convention de protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, ainsi qu'à l'organisation d'un séminaire international sur cet instrument international en 2008, au Maroc. Es-Slami a également exercé pendant deux années en tant que directrice exécutive de la Fondation Driss Benzekri pour les droits humains et la démocratie. Nommée membre du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) en octobre 2011, elle a été désignée coordinatrice du groupe de travail chargé des relations internationales, des partenariats et de la coopération au sein de cette institution.
