CGEM a annoncé dans un communiqué parvenu à la rédaction qu'elle n'allait plus présenter la candidature de Neila Tazi, élue conseillère en son nom à la présidence de la Chambre des conseillers. Le collectif du patronat marocain explique, dans le même communiqué, cette décision par sa volonté de ne pas se trouver engagé dans une approche arithmétique qui entraînerait la multiplication des candidatures partisanes. La CGEM a justifié son choix initial de présenter une candidate à la présidence de la Chambre des conseillers par son désir de rappeler le rôle de la femme dans la vie politique et son attachement au principe de parité. Si elle avait été élue, Neila Tazi serait en effet devenue, la première femme à porter le titre de présidente de la 2ème Chambre. Cette idée n'a semble-t-il pas effleuré les états-majors du PAM, de l'Istiqlal et du PPS qui ont tous présenté la candidature d'un homme.