Affaire Sahara Escobar : voici la date d'ouverture du procès contre Naciri et Bioui    Agadir : Coup d'envoi de la 5ème édition des JPO de la DGSN    BOA. Nouvelle distinction par la BERD    Nouvelle baisse des prix des carburants    La Bourse de Casablanca clôture dans le vert    L'industrie agroalimentaire à la conquête de l'Amérique du Nord    Smotrich annule l'accord de libre-échange et impose des droits d'importation de 100 % sur les produits turcs alors que le fossé se creuse    Football. La FIFA confirme qu'elle n'admet que les pays membres de l'ONU    Éliminatoires Mondial Féminin U17 : le Maroc doit confirmer face à l'Algérie    RedBird IMI s'empare d'All3Media, producteur de "Squid Game: The Challenge"    La FIFA tranchera d'ici deux mois la demande de suspendre la fédération israélienne    Classement CWUR : L'Université Mohammed V de Rabat, une des meilleures universités au monde    Ghiath Smart Patrol : l'Innovation technologique de la DGSN à Agadir    Overthinking : Nos pensées peuvent nous saboter    Cannabis licite: les premiers produits sur le marché local en juin    Voici le top 10 des sportifs les mieux payés au monde en 2024, selon Forbes    Bilan mi-mandat Ep9. Mustapha Baitas: «une importance particulière accordée à l'approche participative»    L'ambassadeur Amrani rencontre Ajay Banga: ferme volonté de renforcer la coopération entre la Banque mondiale et le Maroc    Le Club Med et la SMIT s'allient pour révéler les joyaux cachés du Maroc rural    Coopération sécuritaire internationale: le président d'Interpol salue le leadership du Maroc    Hajj 2024 : l'Arabie Saoudite appelle les pèlerins à se faire vacciner    Caftan Week. Siham El Habti : « Ma collection est inspirée des villes impériales du Maroc »    SIEL : Gros plan sur l'édition 2024    33ème Sommet Arabe : SM le Roi réaffirme Sa ferme détermination à maintenir la Cause palestinienne au centre de toute action visant une paix juste et durable au Moyen-Orient    Sommet arabe de Manama: M. Akhannouch s'entretient avec le chef du gouvernement libanais    Investissements : La marche silencieuse de Paris vers la reconnaissance du Sahara marocain    Al Haouz : La reconstruction post-sismique progresse malgré quelques obstacles    Tunisie: le recours à l'endettement intérieur s'intensifie pour financer le budget    Prévisions météorologiques pour le samedi 18 mai 2024    Dr. Leila Mezian Benjelloun : « La valorisation du patrimoine architectural et culturel marocain, une partie intégrante de notre Fondation »    Le CPS de l'UA condamne fermement le commerce illicite des armes légères et l'utilisation qui en est faite par les groupes armés et insurgés    Le Chili « fermement opposé » à toute exploitation pétrolière en Antarctique    Présidentielle au Tchad. La victoire de Idriss Déby Itno validée    Sommet du Conseil de la Ligue arabe à Manama : Akhannouch s'entretient avec son homologue libanais    Al Jisr : 25 ans d'engagement pour l'éducation et la formation des jeunes    Melon charentais : la culture gagne du terrain au Maroc    Rwanda. La période électorale est ouverte    L'UA veut renforcer le développement du cinéma en Afrique    Société Générale Maroc célèbre l'art et la musique au festival Jazzablanca    Jazzablanca 2024 : Société Générale Maroc affiche son soutient au Festival avec la scène « Nouveau Souffle »    Caftan Week. Romeo : « Les jeunes créateurs doivent s'armer de patience »    Coupe du Trône: Les FAR et le MCO demi-finalistes    Espagne : Les Marocains en tête des affiliés à la sécurité sociale, une première    Alpinisme : Le Marocain Mohamed Ouassil réussit l'ascension du mont Visevnik en Slovénie    SIEL 2024 : Le monde de la culture marocaine rend hommage à Lahcen Zinoun    Décès de Haj Ahmed Pirou, figure emblématique du Gharnati    Le Sommet arabe salue des initiatives marocaines en matière de lutte contre le terrorisme    CAN 2025 : 10 millions DH pour rénover le stade annexe du Complexe Mohammed V    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Belgique : Ismaël Saïdi visé par une campagne de sabotage ?
Publié dans Yabiladi le 13 - 01 - 2016

La presse belge n'avait pas autant parlé d'Ismaël Saïdi qu'elle ne l'a fait ces derniers jours. Alors que le réalisateur et scénariste belgo-marocain est la cible d'insultes et menaces depuis quelques temps en raison de son engagement dans la lutte antiterroriste, son retrait d'un projet de déradicalisation soutenu par les autorités n'a pas estompé les attaques. Hier, mardi, la RTBF a été contacté du Maroc pour remettre sur la table un prétendu démêlé de justice impliquant Saïdi depuis 2010. L'artiste quant à lui, dément formellement.
«Ismaël Saïdi rattrapé par des démêlés judiciaires au Maroc», titre RTBF hier, mardi 12 janvier. L'article révèle une condamnation d'Ismaël Saïdi à «quatre mois de prison avec sursis et le remboursement de toutes ses dettes», laquelle aurait été prononcée le 27 octobre 2014 par la Cour d'appel de Casablanca.
Une affaire réglé dans laquelle Saïdi était la victime
Le plaignant, Rachid Chkiri, est un producteur de film ayant grandi en Belgique et travaillant depuis quelques années au Maroc. Il accuse Saïdi de l'avoir «escroqué» en 2009 dans le cadre de la réalisation d'un long-métrage. Le scénariste belgo-marocain lui aurait alors adressé des chèques en bois d'une valeur de 335 950 dirhams. Un premier jugement serait tombé le 27 août 2012, auquel Ismaël Saïdi aurait fait appel. Et une nouvelle audience, le 13 octobre 2014, aurait donné lieu à la «confirmation du jugement sur base des pièces du dossier dont des analyses graphologiques prouvant qu'il s'agit bien de l'écriture d'Ismaël Saïdi», selon la même source. Rachid Chkiri a confié à RTBF qu'il prépare «une procédure afin de pouvoir faire exécuter, en Belgique, le jugement rendu au Maroc sur base des conventions et des accords bilatéraux».
Mardi soir, Ismaël Saïdi a formellement démenti ces accusations auprès du journal Le Soir, expliquant que c'est plutôt lui qui avait été victime de Rachid Chkiri. «Ce directeur m'a subtilisé trois chèques, j'ai déposé immédiatement plainte pour vol. Quelques mois plus tard, alors que j'étais de retour pour la postproduction du film, je me rends compte qu'on a tenté de tirer les chèques. La justice marocaine me précise alors, que la loi locale exige que je dépose le montant de la somme volée au tribunal, en attendant de prouver le vol et l'usurpation de mon identité», raconte le réalisateur qui a fourni au journal belge tous les documents prouvant ses dires.
L'artiste reconnait qu'en raison de sa résidence en Belgique, il n'a pas suivi l'affaire de près, mais s'étonne qu'il n'ait jamais eu le moindre souci au Maroc avec une telle affaire sur le dos « Je suis allé au Maroc tourner un téléfilm en 2012, j'ai touché un subside du Centre cinématographique du Maroc en 2013 pour un long-métrage. Si le Maroc me considérait comme un escroc, cela ne se serait jamais fait», argue-t-il. S'estimant victime de jalousie, le réalisateur de Djihad tient à souligner qu'il n'a «jamais arnaqué qui que ce soit». Et deux de ses collaborateurs l'ont défendu dans ce sens. Il s'agit de Reda Cheb Choudi et Shark Carrera, les acteurs de Djihad.
«Un coup bien monté»
Cependant, Ismaël Saïdi n'est pas vraiment surpris par ce qui lui arrive. Ce qui le surprend, c'est que cela vienne de son pays d'origine. «Quelqu'un a carrément appelé les médias belges depuis le Maroc. C'est un coup bien monté avec participation d'un avocat …», estime Saidi dans un entretien avec Yabiladi cet après-midi.
Ces derniers jours, il a en effet été la cibles d'attaques, d'insultes et de menaces en raison de son engagement dans la lutte anti-terrorisme. «Le problème c'est qu'avec ma pièce Djihad, j'ai été malgré moi mêlée à la problématique islamiste. Puis avec le projet de déradicalisation, il y a eu tellement de levées de bouclier…», regrette l'artiste, soulignant que cela lui a valu «des conflits politiques et des conflits avec certaines personnes de la communauté musulmane».
Après avoir annoncé son retrait de ce projet soutenu par les autorités belges, le scénariste belgo-marocain pensait pourvoir détourner de lui les feux des projecteurs. Désormais, il préfère se consacrer à ce qu'il sait faire, à savoir le théâtre. Si les critiques ne concernent que sa pièce Djihad, Saïdi veut bien les supporter. «Cette pièce, c'est moi qui l'ai écrite, c'est ma vie. Ce n'est pas grave si on m'insulte ou me menace à cause de cette œuvre. Parce que c'est de l'art, je suis en quelque sorte protégé par mon texte», explique-t-il. «Je me suis dit que je pouvais aider, mais là, c'est tout à fait le contraire. Je me suis retrouver à justifier une affaire qui date de 2010…», se désole l'artiste.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.