Les choses sont peut-être en train de se compliquer pour Geert Wilders dans son procès pour incitation à la discrimination et à la haine contre un groupe. Alors que devait se tenir une audience préliminaire de son procès prévu pour le mois d'octobre prochain, des dizaines de personnes ont déposé des demandes de compensation contre le leader du parti populiste, PVV pour ses propos anti-marocains tenus en 2014 à la Haye, rapporte la presse néerlandaise citant le ministère public. Même si le ministère public n'a pas donné de détails sur le montant de l'indemnité réclamée au leader du PVV, l'avocat Goran Sluiter a indiqué qu'il représenterait 2 associations et un certain nombre de civils pour réclamer une compensation jugée «outrageuse» par Geert Wilders. Pour rappel, les propos anti-marocains reprochés au leader populiste néerlandais remontent à mars 2014. Alors en campagne pour les élections locales, Geert Wilders avait indiqué à Loosduinen le 12 mars 2014 que la capitale des Pays-Bas devrait devenir «une ville avec moins de charges et si possible avec moins de Marocains». Et à la veille des élections, le leader du PVV avait récidivé dans un café en demandant aux personnes présentes si elles voulaient plus ou moins de Marocains. Une question à laquelle plusieurs clients ont scandé «moins, moins, moins !». Des associations de lutte contre le racisme et la xénophobie se sont emparées de l'affaire et ont déposé plainte pour incitation à la haine et à la discrimination envers un groupe de la population néerlandaise. Le procès devrait s'ouvrir en octobre prochain.