Les antivenins contre les morsures de serpents sont disponibles, tandis que les sérums antiscorpioniques ne sont plus utilisés mondialement, en raison de leur inefficacité, a indiqué le ministère de la Santé. Selon un communiqué du ministère, la stratégie nationale de lutte contre les envenimations a permis de réduire le taux de mortalité due aux piqûres de scorpion de 2,37% en 1999 à 0,21% en 2016, en plus d'une baisse importante du taux de mortalité due aux morsures de serpents, de 44,3 % en 2015 (11 cas) à 1,14% en 2016 (4 cas). Les cas d'envenimation dus aux piqûres de scorpions ou aux morsures de serpent sont concentrés dans des zones rurales. Selon des données du ministère de la santé, les cas de piqûres de scorpions enregistrés annuellement a atteint plus de 2.500 cas, contre 350 cas d'envenimation par morsure de serpents. Dans ce sens, les hôpitaux dans les zones les plus affectées ont été équipés par les dispositifs et médicaments nécessaires, outre la distribution de quantités importantes d'une composition médicamenteuse contre les piqûres de scorpions et de sérums antivenimeux. En cas d'envenimation, le ministère de la Santé souligne la nécessité d'évacuer la personne affectée au service d'urgence le plus proche, notant que tout retard dans le traitement pourrait engendrer des résultats négatifs et limiter l'efficacité de l'intervention médicale. Le ministère a également précisé que l'usage des techniques traditionnelles dans le traitement, de substances chimiques et des plantes conduit souvent à des complications dangereuses.